28 octobre 2015

Départ de Ralph Stalder et Larri Leeger : des motivations uniquement sportives


Ralph Stalder et Larri Leeger ont besoin d’une nouvelle aventure.
Image: ANALOU DELEMONT



Au printemps, une page se tournera, dans la carrière de Ralph Stalder (29 ans) et de Larri Leeger (28 ans). Après, respectivement, sept et huit saisons passées au LHC, les deux défenseurs quitteront Malley, direction Fribourg, où ils ont tous les deux signé un contrat de trois ans.

Le hasard du calendrier veut que leur départ ait été rendu public au cœur d’une semaine qui voit les Lions recevoir Gottéron à deux reprises en trois jours: ce soir en 8e de finale de la Coupe de Suisse (19 h 45) et samedi en championnat. Avant la première des deux confrontations, ils évoquent leur décision et leur aventure lausannoise. Leur choix

Ralph Stalder: «Je crois qu’il s’agit de la meilleure des options dans l’ambition que j’ai de franchir un palier supplémentaire sur le plan individuel. Au cours des discussions que j’ai eues avec les dirigeants fribourgeois, leurs idées m’ont plu. Gottéron est en train de construire un joli projet, à l’instar du LHC il y a quelques années, quand le club cherchait à remonter en LNA et à s’y installer durablement. Gerd Zenhäusern (ndlr: entraîneur actuel des Dragons et coach des Lions lors de la promotion en 2013)? Il n’est pas entré en matière dans les négociations.» Larri Leeger: «J’ai 28 ans et j’estime qu’à la fin de la saison ce sera le moment pour moi de partir. Si j’avais prolongé à Lausanne, ça aurait été dans le but d’y terminer ma carrière. Or, je pense avoir besoin d’une nouvelle aventure. Cette décision n’a rien à voir avec le LHC, elle est simplement personnelle et je tiens à préciser qu’elle est purement sportive, qu’elle n’est absolument pas liée à des motivations financières.»

Leur sentiment

R.S.: «Ça va sans doute me faire drôle de ne pas revenir à Malley en août. Il n’y a pas que le hockey qui changera, mais toute une vie. Et l’idée de perdre le contact avec les amis que je me suis faits ici me fend un peu le cœur. Je dois aussi beaucoup à ce club, qui m’a permis de devenir le joueur que je suis aujourd’hui. Je me réjouis d’évoluer avec Fribourg mais, que les supporters se rassurent, je donnerai tout pour le LHC jusqu’au bout.» L.L.: «Je me sens Lausannois, même si j’ai toujours quelques côtés suisses allemands qui me distinguent de mes camarades vaudois, comme le fait d’arriver plus souvent qu’eux à l’heure (ndlr: il se marre). Plus sérieusement, j’adore cette région et cette ville, que je préfère désormais même à Zurich (ndlr: il est né à Bülach, dans la banlieue zurichoise). J’aime ce club et ses fans; de véritables passionnés. J’ai vécu une expérience unique et, quand j’ai signé mon contrat à Fribourg, ça m’a fait bizarre. Lorsque j’ai appris que Ralph s’était également engagé à Gottéron, une coïncidence totale, j’ai beaucoup rigolé.»

Leur plus beau souvenir

R.S.: «Jusqu’ici, c’est évidemment la promotion de 2013: un événement magique et mérité. Mais, plus généralement, les sept ans que j’ai connus ici ont été magnifiques. Ils resteront une grande époque de ma vie.» L.L.: «La promotion de 2013 est à jamais gravée dans ma mémoire. Une image que je retiens en particulier? Celle du premier match de la série face à Langnau à Malley, quand nos adversaires étaient entrés sur la glace. Qu’est-ce qu’ils avaient été sifflés! L’ambiance, durant ce barrage, m’avait procuré des sensations incroyables.»