Ce jeudi, les Dragons retrouvent le chemin de la glace. Vous affrontez les Sheffield Steelers, pour le premier match de Ligue des champions. Y-a-t-il des lignes qui sont assurées?
Pat Emond: Depuis le début, j'ai surtout fonctionné avec des duos. L'objectif est donc de trouver un troisième joueur qui s'accordera. Demain, on commencera de cette manière et on verra les résultats par la suite. Mais les joueurs ont déjà des affinités, donc on devrait avoir du succès dès le premier match.
Parmi ces duos, certains sont-ils indispensables?
Il y a le duo des Suédois, Wallmark et Sörensen, qui apparait comme logique. Ensuite, si on regarde l'année dernière, Bertschy et de la Rose fonctionnaient très bien ensemble. Enfin, Schmid et DiDomenico sortent d'un très bon camp d'entrainement. Il s'agit là des duos assez stables.
Durant la préparation estivale, est-ce que certains jeunes joueurs vous ont étonné?
La difficulté pour les jeunes, au niveau professionnel, est d'être régulier. On a vu de bonnes choses comme des moins bonnes. Le Fribourgeois Jan Dorthe a su élever son jeu au fil du temps, même s'il était un peu timide lors de son premier match contre le HC Thurgovie. Mais par la suite, il s'est très bien débrouillé, donc c'est une belle surprise.
Maximilian Streule a, lui aussi, beaucoup progressé depuis l'an dernier. Qu'attendez-vous de lui?
Il y a toujours le syndrome de la deuxième année (ndlr: situation où, après une bonne première saison, le joueur perd en niveau lors de l'exercice suivant). J'espère qu'il ne tombera pas dans le piège. C'est un jeune qui bosse dur, avec une éthique de travail exceptionnelle. Il veut sans cesse s'améliorer. Maintenant, il doit faire attention à ne pas vouloir franchir les étapes trop vite. L'important est de revenir à ce qu'il faisait de bien en fin de saison dernière, c'est-à-dire jouer simple et assurer sa première passe. Pour l'aspect physique, il n'y a rien à dire.
Vous étiez l'assistant de Christian Dubé la saison dernière. Vous revenez désormais à la tête d'une équipe de National League. Qu'est-ce que cela vous procure comme émotion?
Cela fait 25 ans que j'entraine et j'ai fait toute ma carrière en tant qu'entraineur principal. À vrai dire, je n'étais pas vraiment à ma place en tant qu'assistant, même si j'ai adoré l'expérience. Je me sens bien en tant qu'entraineur en chef. De plus, le fait de déjà connaitre les joueurs, leurs points forts et leurs points faibles, me donne un bel avantage.
Marie Ceriani
Théo Charrière