4 octobre 2024

Où sont les Suisses ?

 

Les cannes sont lourdes, image Emond. Il faut être régulier sur 60 minutes. Les goals sont difficiles à acheter. C'est comme ça depuis le début. Cela fait six matches où l'on n'est pas capable de marquer plus de deux buts, ce qui fait que c'est assez difficile d'espérer en gagner beaucoup. Défensivement on se comporte bien, mais offensivement il faut qu'on trouve une solution. On met beaucoup de pression sur la défense adverse, mais avec de pareils scores on n'a aucune marge de manœuvre.

Il est clair que la concrétisation pose problème dans les rangs des Dragons et que ce n'est pas du côté des Suédois qu'il faut chercher les causes du mal. Marcus Sörensen remplit parfaitement son rôle de topscorer avec 4 buts et 7 points. Constat similaire pour ses deux compatriotes Jacob de la Rose (4 points dont 3 buts) et Lukas Wallmark (4 points dont 2 buts).

Le souci en attaque à Fribourg vient des armes offensives made in Switzerland. Deux réussites pour Julien Sprunger et pour Nathan Marchon, un but pour Sandro Schmid et... c'est tout. Buteur patenté, Killian Mottet (2 assists) n'est pas en veine alors qu'il évolue avec Wallmark et Sörensen. Quant à Christoph Bertschy (3 assists), il doit lui aussi amener beaucoup plus. Défenseur offensif et important transfert de l'intersaison, Yannick Rathgeb n'a distillé qu'une maigre passe décisive en sept rencontres.

«C’est effectivement un peu plus compliqué actuellement pour les Suisses, abonde Geoffrey Vauclair, 488 parties dans l’élite. Killian Mottet, par exemple, a du mal à trouver la cible. Une fois que ces joueurs-là seront en marche, ça va changer la donne. Mais Fribourg ne peut pas se reposer uniquement sur ses étrangers. Si l’équipe veut marcher, il faut que tout le monde apporte sa pierre à l’édifice.»

Le coaching staff fribourgeois, Pat Emond en tête, appelle donc à un réveil du reste de la meute sur la plan offensif à l’occasion du déplacement dans la capitale, puis de la réception du «Rekordmeister».

«Cela fait six matches qu’on est incapables de marquer plus de deux buts par rencontre, peste le coach canadien. C’est assez difficile de gagner des parties dans ces conditions. Défensivement, on se comporte bien. Mais offensivement, on doit trouver une façon de mettre le puck au fond. Car on n’a aucune marge en ce moment.»

S’ils n’entendent pas laisser filer le bon wagon, les Fribourgeois se doivent donc de retrouver une vraie efficacité devant le but adverse. À commencer par le contingent suisse.

Le derby des Zähringen qui arrive vendredi à Berne va peut-être réveiller les Helvètes. Surtout que samedi, Fribourg recevra un Davos qui débarquera reposé. Non, il serait vraiment opportun de réaliser un gros week-end avant de jouer en Coupe d'Europe.

Walser incertain pour le match de ce soir

Samuel Walser n'est pas certain de tenir sa place, s'étant semble-t-il blessé à une jambe lors de l'entraînement d'hier, annonce La Liberté.

Le quotidien fribourgeois qui précise également que Pat Emond va quelque peu modifier ses lignes, Julien Sprunger rejoignant Kilian Mottet et Sandro Schmid sur un trio, alors que Nathan Marchon devrait patiner en première ligne avec les Suédois.

Egger Ph.