Après 1992, alors que Davos militait en LNB et que Bykov et Khomutov illuminaient le championnat, et 2012 avec la «Kiwi-dance», les Dragons vont participer pour la troisième fois au grand raout grison. Demi-finalistes voici douze ans, les Fribourgeois, désormais entraînés par Lars Leuenberger, doivent profiter de la Spengler pour se relancer et attaquer la fin de championnat dans les meilleures dispositions.
On a vu par le passé avec Ambri-Piotta que le tournoi davosien pouvait offrir un changement de décor bénéfique. En sera-t-il de même pour les Fribourgeois après les limogeages successifs de Christian Dubé et Pat Emond ?
L'autre club suisse se nomme bien évidemment Davos. Tenants du titre et vainqueurs à 16 reprises (record du Team Canada égalé), les Grisons font logiquement partie des favoris, eux qui étaient encore leaders de National League avant la pause dévolue aux équipes nationales. La victoire de l'an dernier, après douze ans de résultats insatisfaisants, a permis à l'entraîneur Josh Holden de se faire apprécier des fans. Avec les artificiers Stransky, Zadina et Tambellini, Davos a de quoi espérer.
Pour sa 39e participation, le Team Canada espère bien aller chercher une 17e couronne. Cette sélection composée majoritairement des meilleurs Canadiens évoluant en Europe est souvent la favorite du public. La fierté de porter le maillot à la Feuille d'érable est grande pour des joueurs qui n'ont pas l'occasion de disputer des Mondiaux ou des JO. Les Canadiens veulent mettre fin à cinq ans de disette.
Les trois autres formations sont les Tchèques du Dynamo Pardubice, les Finlnadais de Kärpät Oulu et les Allemands des Straubing Tigers. Finaliste l'an dernier et battu par Davos, Pardubice entend bien mettre la main sur le trophée et imiter Dukla Jihlava il y a 42 ans. Les spectateurs attendent eux avec impatience le retour de Roman Cervenka, blessé dernièrement mais qui figure sur la liste des joueurs pour la Coupe Spengler.
Oulu et Straubing font eux leur première apparition à Davos. Battus en huitièmes de finale de la CHL par Zurich, Straubing veut représenter fièrement l'Allemagne et pourquoi pas imiter Cologne, dernier vainqueur il y a 25 ans.