Le Matin Dimanche consacre un portrait d’Andreï Bykov sous la plume de Cyril Pasche dont voici quelques extraits.
Concernant sa réputation de fêtard qui le poursuit : « Je m’en fiche à vrai dire. Les gens ne connaissent pas la vérité. Cela fait partie du jeu car nous sommes des personnes publiques ».
Et parle de son hygiène de vie retrouvée : « J’aimais déconner et faire la fête mais j’ai toujours assumé sur la glace. J’essayais juste d’être un jeune homme comme les autres. On a tous fait des conneries à 20 ans mais tout cela est derrière moi. ».
Le déclic ? Après une commotion subie l’hiver dernier lors d’une collision à l’entraînement avec Kwiatkowski : « J’ai perdu connaissance et j’ai eu peur, je me suis rendu compte qu’il fallait que je mette tous les atouts de mon côté pour devenir le joueur que je veux être. ».
Aucun joueur de LNA n’a autant de pression sur les épaules que Bykov à Fribourg selon Cyril Pasche. Une pression que le joueur a eu du mal a gérer après la signature de son gros contrat en 2013 : « J’ai été surpris de me retrouver avec autant de pression sur les épaules et me suis reposer sous mes lauriers. Aujourd’hui je suis conscient qu’il faut sans cesse travailler, que rien n’est acquis. Certains arrivent à le comprendre du premier coup, moi j’ai eu besoin de le vivre pour m’en rendre compte. ».