La NZZ pointe en effet Christian Dubé notamment par son manque d'analyse des défaites lors des interviews. "Si la saison s'arrête pour Gottéron dans les prochains jours, elle retombera sur Christian Dubé, devenu monosyllabique. Après tout, il porte une double responsabilité. Il n'est pas seulement l'entraîneur, mais aussi le directeur sportif et il a mis sur pied l'équipe qui déçoit tant sur la glace. En vue du déménagement dans l'arène rénovée, la direction a réalisé pratiquement tous ses souhaits en matière de personnel : Gottéron conserve l'équipe la plus chère de l'histoire du club. Outre les étrangers, le gardien de but Reto Berra, le capitaine Julien Sprunger et Andrei Bykov font partie des personnes les mieux rémunérées.
Depuis que Dubé a quitté ses patins lors de la saison 2014/2015 et qu'il est passé à la direction du club, il n'a toujours pas remporté de série éliminatoire. Malgré cela, la direction du club lui a fait une confiance aveugle jusqu'à présent et l'a également laissé passer à la double fonction de directeur sportif et d'entraîneur il y a un an et demi. De plus en plus de voix s'élèvent pour affirmer que la plus grande qualité de Dubé est de se vendre. Le Canadien de 43 ans est l'un de ceux qui gagnent le plus à son poste. Les estimations situent son salaire à environ 350 000 francs. L'échec de l'équipe qu'il a montée et dirigée en quart de finale contre Servette soulèverait des questions auxquelles il pourrait difficilement répondre en une courte phrase."