Merci Monsieur Hans Kossmann !
Pour votre travail en faveur du club.
Vous avez permis aux dragons de progresser
dans la hiérarchie du hockey suisse et
d’atteindre d’excellents résultats durant trois saisons
Egger Ph.
En poste depuis 2011, Hans Kossmann présente un bilan qui se défend parfaitement: deux places de demi-finalistes en 2012 et en 2014 et une place de finaliste en 2013. Son contrat avait été prolongé le 2 septembre dernier jusqu'au 30 juin 2016.
A chaque fois qu’une tête tombe, c’est la même rengaine à base de «on ne pouvait pas virer 22 joueurs».
Ainsi, le directoire a mis un terme à sa collaboration de 3 ans et demi avec Kossmann. Les joueurs, fantomatiques depuis septembre, vont bien. Merci pour eux.
Le directeur général du club, Raphaël Berger, se défend de toute décision précipitée: «Après le match à Zurich, nous avions prôné la patience et laissé du temps à Hans Kossmann. Mais avec 2 points lors des 3 dernières rencontres, il nous fallait réagir si nous voulions garder nos chances d’aller en play-off.»
La grogne s’était installée dans le vestiaire des Dragons depuis des mois (la poussée vers la sortie de Shawn Heins). Les méthodes de Hans Kossmann ne passaient plus (il était trop dur !!! En fait il disait aux joueurs des choses vraies qu'ils n'aimaient pas entendre). Les dents avaient grincé en janvier déjà avec le transfert de Romain Loeffel à Genève. Cette manœuvre destinée à reprendre le vestiaire en main s’est retournée contre Kossmann.
interview
Hans Kossmann, quels sentiments vous animent?
C’est le genre de sentiments que tous les entraîneurs du monde ont vécu une fois dans leur vie. Je suis très déçu.
Avez-vous l’impression de n’avoir pas bénéficié d’assez de temps pour essayer de sortir FR Gottéron de l’ornière dans laquelle il s’est fourré après 11 matches?
J’avais quand même un groupe capable de faire bien mieux et beaucoup plus. C’est une évidence quand je regarde ce que nous avons atteint ensemble ces trois dernières saisons.
Comment expliquer ce début de saison catastrophique?
C’est bizarre. Je n’ai jamais eu le sentiment, avant que la saison ne reprenne, que nous pouvions avoir autant de problèmes. Le groupe était intact par rapport à celui qualifié la saison passée pour les demi-finales. Il était mû, me semble-t-il, pas un bon état d’esprit et une volonté de bien travailler.
Ce sont les résultats enregistrés en matches amicaux et en Champions Hockey League qui vous font dire ça?
Oui, en bonne partie. Je me suis trompé. Dès que la saison de LNA a commencé, nous n’avons pas été capables d’enchainer les bonnes prestations.
Parce que l’opposition en LNA est autrement plus coriace que celle présente sur la scène européenne?
La LNA est une ligue qui devient de plus en plus équilibrée et concurrentielle. Il ne faut pas l’oublier et je ne cesse de le répéter.
Est-ce que vous plaidez quand même coupable?
Je n’ai pas été capable de guider l’équipe vers le chemin du succès, c’est un fait. J’ai aussi été desservi par les blessures de trois joueurs clés, Tambellini, Bykov et Mauldin.
N’en restait-il pas en suffisance dans vos rangs?
Ecoutez, perdre un leader comme Mauldin trois jours avant la reprise du championnat, ce fut un énorme coup dur. Ça a été l’un des premiers clous enfoncés dans mon cercueil.
Quand avez-vous senti qu’il allait se refermer sur vous pour de bon?
Durant le match contre Lausanne. Nous étions tellement mauvais... Pour moi, ce match a été très difficile à regarder. Je n’ai jamais eu le sentiment que l’équipe était prête à se battre pour gagner.
A se battre pour vous?
C’est difficile de pointer du doigt ce qui n’a pas fonctionné cette saison. Une fois c’était la défense, une fois c’était l’attaque, une fois c’étaient les gardiens, une fois c’étaient les pénalités que nous ramassions… Nous n’avons jamais été capables de tout mettre ensemble pour que ça fonctionne.
Plusieurs de vos joueurs ne supportaient plus votre côté tyrannique. Que répondez-vous à cela?
Je connais bien mes confrères dans cette ligue et, croyez-moi, il y en a des beaucoup plus durs que moi. Quand vous me dites ça, je repense au match de vendredi et aux multiples fois où Heinz Ehlers a recadré énergiquement ses joueurs quand ils revenaient sur le banc. Non, ça ne tient pas.
Vous réfutez ces accusations?
Je ne suis pas le plus dur, vous pouvez en être certain. Vous savez, quand vous avez du succès, tout est plus facile. Quand ça ne tourne pas, comme cette saison, la mentalité change un peu.
Comment avez-vous appris votre limogeage?
Le président Charles Phillot me l’a annoncé entre quatre yeux. Avant de parler en sa compagnie, j’avais encore espoir que l’on m’accorde un peu de temps. Mais quand j’ai vu l’expression de son visage, j’ai vite compris.
Nourissez-vous de l’animosité envers quelqu’un à FR Gottéron après ce qu’il s’est passé?
En aucun cas. J’ai vécu trois magnifiques années à Fribourg. J’y ai rencontré de belles personnes. Je ne peux pas être frustré.
Même pas un peu?
J’étais payé pour que cette équipe obtienne de bons résultats. J’y suis parvenu lors des mes trois premières années. Cette saison, ce n’était plus le cas. C’est comme ça.
Réactions des Fans
Kossmann tyrannique... les pauvres petit joueurs qui se faisaient gronder parce qu'ils ne jouaient pas. J’espère pour eux qu'ils seront jamais entraîné par Mcsorley sinon ils vont se pendre...
Fallait faire comme à Lugano, garder Kossmann et faire de l'ordre dans le vestiaire... Certains joueurs ne méritent pas de jouer !
Kossmann loin, bon d'accord, mais qu'est-ce qu'on fait du brave René Matte, parce que lui ça fait des années qu'il n'est pas inquiété, et il semble que c'est lui un des grands boss de cette défense trouée et branlante de toutes parts.
"le budget est serré" et vous voulez faire de l'ordre dans le vestiaire. Pour virer qui? Bykov (contrat jusqu'en 2017)? Kwiatkowski (contrat jusqu'en 2016)? Monnet (contrat jusqu'en 2016)? Helbling (contrat jusqu'en 2016)? Et on les paie comment? Avec un 3e "Sauvez Gottéron"? Et leurs remplaçants (parce qu'il en faudra et que des juniors ne suffiront pas)? Avec un n-ième "Sauvez Gottéron"?
Celui qui vient de prolonger le contrat de l'entraîneur mérite lui aussi de prendre la porte.
Si besoin en est, on pourra vendre notre nouveau pont aux genevois pour 4 fois son prix, ca leur rendra service pour leur rade et nous permettra d'acheter une grande équipe.
Dans le vestiaire qu'il faut nettoyer comme effectué l'année passée a Lugano ...... je trouve ingrat de licencier un Kossmann après 3 saisons couronnées d'une finale , et deux demie ..... il y a deux mois on visait la continuité et la garantie que c’était l'homme de la situation ...... et pendant ce temps Matte reste a sa place alors que pour moi il est aussi associé a ces mauvais résultats....
"Les joueurs de la première équipe, dont la part de responsabilité est assumée, se voient ainsi offrir une deuxième chance de lancer véritablement leur saison après des débuts catastrophiques" indique la direction du club.
Pour ma part,
Le puck est dans le camp du vestiaire
Messieurs "les professionnels"!
Montrez-nous que vous êtes capables d'autres choses que de faire virer vos entraîneurs
(Pelletier ou Kossmann )
Montrez-nous que vous êtes capables d'autres choses que de faire virer vos entraîneurs
(Pelletier ou Kossmann )
Egger Ph.