"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

23 avril 2024

Plusieurs changements au sein des Ladies

 

Le club l'annonce ce matin :

Après avoir assuré leur maintien, les Ladies veulent continuer à progresser. Plusieurs changements ont lieu.

L’objectif de la saison 2023-2024 des Ladies a été brillamment atteint. En assurant leur maintien pour leur première saison au plus haut niveau, les Fribourgeoises ont démontré du caractère et des qualités sur la glace de la BCF Arena. A témoin, la série de cinq succès consécutifs durant le mois de février. Le HC Fribourg-Gottéron SA félicite Emanuel Jungo, responsable des Ladies, ainsi que tout l’encadrement pour leur implication sans faille. Grand merci également aux joueuses qui quittent le club au terme de cet exercice. Le HC Fribourg-Gottéron SA leur souhaite un plein succès pour la suite de leur carrière.

  • Margot Favre
  • Aurélie Roehrich
  • Sarina Bardill
  • Tanner Gates (USA)
  • Léana Gerber
  • Georgia Kraus (USA/CSZE)
  • Kayla Ramseier
  • Alexandra Despont
  • Amélie Grossenbacher
  • Betty Jouanny (FRA)
  • Eleri MacKay (USA)
  • Ines Vuilleumier

Afin de rester compétitif lors de la saison prochaine, plusieurs joueuses ont été engagées. Le HC Fribourg-Gottéron SA souhaite la bienvenue à :

  • Kati Asikainen (FIN), gardienne, Kärpat (FIN)
  • Selina Steiner, gardienne, HC Nordwest United U20
  • Lauren Dabrowski (CAN), défenseuse, SDE Hockey (SWE)
  • Nora Daneel (NOR/CH), défenseuse, HC Davos Ladies
  • Marie-Sophie Müller, défenseuse, HC Davos Ladies
  • Maggy Burbidge (CAN), attaquante, St.Francis Xavier University (CAN)
  • Reece Diener (USA/CH), attaquante, HC Davos Ladies
  • Jenna Suokko (FIN), attaquante, SC Bern Frauen
  • Jade Surdez, attaquante, SC Bern Frauen

A noter que la formation fribourgeoise sera dirigée la saison prochaine par Mathieu Echenard. Mathieu Echenard bénéficie d’une belle expérience notamment avec les juniors du Lausanne hockey club.

Emanuel Jungo, responsable des Ladies : « Nous sommes très heureux d’avoir pu nous maintenir dans l’élite. Nous avons pu renforcer l’équipe et nous sommes convaincus d’être sur le bon chemin. Lors de nos échanges, Mathieu Echenard s’est montré très impliqué. Sa philosophie nous a convaincu. »

John Gobbi, directeur général : « Nous sommes le seul club romand a bénéficié d’une équipe féminine et masculine dans l’élite. Nous travaillons sur le long-terme. Nous allons encore améliorer les conditions structurelles pour les Ladies. »

swisshabs.ch

17 avril 2024

Dubé souhaite rester encore longtemps derrière le banc fribourgeois

 

L'équipe de la saison prochaine étant sous toi, le thème du coaching staff pourrait être un sujet de discussion ces prochaines semaines.

Il est cependant peu probable qu'il y ait du changement au niveau du coach à qui il reste encore une année de contrat. Interrogé par le Freiburger Nachrichten, Gerd Zenhäusern confirme à demi-mot qu'il n'y aura pas de révolution estivale : "Nous prenons étape par étape, les discussions vont d'abord suivre. Mais pour l'instant, je pars du principe qu'en septembre, tous ceux qui ont un contrat seront encore là - donc aussi le staff d'entraîneurs".

Le principal intéressé confirme lui qu'il souhaite rester à encore plus long terme derrière le banc : "Est-ce que je me vois encore à Fribourg à l'avenir ? Absolument ! J'aime le club, j'ai une maison ici, ma famille est ici chez elle". Il cite plusieurs arguments pour défendre son travail que vous retrouverez dans l'article, regrettant presque d'avoir fini à la seconde place du championnat régulier : "Peut-être que si nous avions terminé la saison régulière à la quatrième place, nous aurions eu un autre débat".

swisshabs.ch

16 avril 2024

Julien Sprunger a tenu à rendre hommage à son coéquipier et ami Andrei Bykov

 

«Cher Andrei,

Aujourd’hui, je me décide à prendre ma plume et je t’avoue que ce n’est pas un exercice facile. J’ai vraiment envie de le faire. Et au fond de moi, je sens que je te dois bien ça.

2005… Tu patines pour la première fois en LNA, le numéro 12 sur le dos, un joli clin d’œil à mon numéro de toujours en junior. Je me souviens d’un mec pas sec derrière les oreilles et pas de poil au menton mais ta technique et ton style singulier étaient déjà ta marque de fabrique.

89… Ce numéro qui t’aura vu grandir, évoluer, réussir et accomplir de magnifiques choses pendant ces 20 dernières années. Ce numéro qui sera resté sur ton dos jusqu’au dernier coup de patin, il te va si bien.

Ta personnalité… Au début de ta carrière, ton inso

Ta personnalité… Au début de ta carrière, ton insouciance, ton second degré et ton humour m’ont surpris mais j’ai vite compris que ça faisait partie de toi et maintenant, je sais que c’est ce qui va le plus me manquer. Rire un bon coup dans le vestiaire, sur la glace ou sur le banc pendant un match m’a toujours fait du bien.

La SPB… Quelle époque et quelle période! Beni, le travailleur acharné qui bossait pour nous trois; moi, qui aimais par-dessus tout pousser les pucks au fond du goal; et surtout toi, Andrei, le créateur, le cerveau et la touche de folie qui nous a animés pendant tant d’années. Encore aujourd’hui, il m’arrive de me replonger dans ces vidéos… Ça me fait sourire et ça me rend fier. Qu’est-ce qu’on s’est amusé quand même!

En repensant à tous ces moments, tellement d’images et de moments me viennent et réapparaissent… Je ne vais pas tout dévoiler ici car nous avons notre petit jardin secret et c’est sûrement mieux ainsi. Une chose est sûre: j’ai eu la chance de partager et de vivre ces moments avec toi.

Il va de soi que quand je pense à toi, je me représente un hockeyeur hors norme et hyperdoué. Mais ce que je vois avant tout, c’est une personne sensible qui a à cœur de faire plaisir aux autres et qui a su affronter les épreuves de la vie pour se développer, apprendre et avancer.

Je sais que les dernières années ont été rudes pour toi et que tu n’as pas toujours été traité avec la reconnaissance que tu mérites. Cependant, tu as encore une fois été irréprochable. Tu as accepté et tu as continué à travailler dans un seul et unique objectif: le bien de l’équipe. Tu m’as bluffé. Mieux encore: ton abnégation et ta persévérance m’ont beaucoup inspiré.

Aujourd’hui, une page se tourne et rien ne sera plus jamais pareil sans toi à Gottéron… Une partie de moi s’en va avec toi. Ça va être dur de continuer sans toi. Je suis triste car j’aurais tellement aimé qu’on finisse ensemble, toi et moi.

Comme tu l’as si bien dit à tous tes coéquipiers après le dernier match mercredi soir, tu n’as pas gagné de titre sous le maillot de ton cœur mais par contre, tu as gagné l’amour du public et le privilège de vivre ton rêve au quotidien pendant une vingtaine d’années. Et ça, c’est une chance que tu t’es créée.

Pour finir, j’aimerais que tu saches, Andrei, qu’au au-delà de la glace et de ce qu’on a vécu ensemble durant tant d’années, tu es un ami extraordinaire sur qui j’ai toujours pu compter et qui a toujours été loyal et présent. Notre histoire ne s’arrête pas, nous commençons juste un nouveau chapitre.

Merci mon ami.»

Julien


Fribourg Gottéron doit se regarder dans la glace

 

Les eaux du Gottéron n’ont pas cessé de couler. Mais l’élimination des hockeyeurs fribourgeois, en demi-finale des play-off contre Lausanne, a brutalement soufflé le feu du Dragon. Non, ce n’est pas non plus en 2024 que le club sera champion pour la première fois de son histoire. Mais ce coup-ci, la désillusion fait plus mal que d’autres. Parce qu’avant ce dénouement amer, c’est tout un canton qui y a cru très fort. Les supporters les plus mordus ont pris congé de leurs favoris, samedi après-midi à la BCF Arena, dans une ambiance bon-enfant mi-raisin.

«La déception est à la hauteur des attentes, mesure Gerd Zenhäusern, directeur sportif depuis le 1ᵉʳ mars. Les résultats étaient là, avec un jeu agréable et efficace, on a senti une énergie positive dans l’équipe et autour du club. Mais on avait l’espoir de faire encore mieux.»

Depuis le verdict, trois gros dodos – «ou petits» selon l’entraîneur Christian Dubé – n’ont pas suffi à dissiper la frustration. «On reste sur un sentiment désagréable. Cette élimination constitue un gros échec, parce qu’on a senti pendant toute la saison qu’on se donnait les chances d’y croire, avec un groupe très soudé et un gros potentiel, ressasse le capitaine Julien Sprunger. Et finalement, après un quart très serré contre Lugano (ndlr: victoire 4-3), on n’a jamais réussi à passer l’épaule contre Lausanne. On n’a pas pris une gifle, parce que les matches étaient équilibrés. Mais quand on perd une série 4-1, ça montre qu’il manque un truc.»

Ce fameux petit truc si difficile à cerner, qui crée d’immenses différences et «fait trembler les bâtons au moment de prendre les tirs», pour reprendre l’expression du coach assistant Pat Emond. «Est-ce une question mentale, de profondeur de banc?, s’interroge Julien Sprunger. A nous de travailler encore et de nous poser les bonnes questions.» Des entretiens individuels vont être menés avec tous les joueurs, d’une part par le staff technique, d’autre part par la direction sportive. Puis le président Hubert Waeber et le directeur général John Gobbi consulteront leurs ouailles. Pour quelles conclusions?

«A nous d’aller creuser maintenant, de retourner chaque pierre pour comprendre le pourquoi du comment et de revenir plus forts, résume Gerd Zenhäusern. Il ne s’agit pas de désigner un ou deux fautifs, mais de savoir si nous avons la qualité nécessaire pour franchir un cap et de faire en sorte que l’équipe ressorte grandie de cet échec.»

Echec. Le mot, qui revient dans bien des bouches, agresse les oreilles de Christian Dubé. «Ce serait bizarre de dire que je ne suis pas satisfait, alors qu’on a établi le record de points du club cette saison, rétorque le technicien. Est-ce que j’ai fait des erreurs? Probablement, ce sera aussi aux joueurs de le dire. Mais si on me dit après une saison historique et une élimination en demi-finale des play-off qu’il s’agit d’un échec pour un coach, ben voilà, je ne suis pas de cet avis. Le groupe a bien évolué depuis l’année passée et il va encore le faire. C’est ma quatorzième saison ici (ndlr: il y a raccroché ses patins en 2015 pour devenir directeur sportif) et je vois plein de choses avancer. On est sur une pente ascendante et on va continuer à pousser.»

Une chose est sûre. Le Canadien, longtemps omnipotent au sein du club après avoir aussi coiffé la casquette d’entraîneur à l’automne 2019, semble fragilisé. Les échanges internes des semaines à venir diront à quel point. «On va discuter, mais la question n’est actuellement pas sur la table, coupe le président Hubert Waeber. Il a un contrat jusqu’en 2025 et il ne faut pas oublier de le juger sur le budget qui est à sa disposition.»

D’autres jugements pourraient suinter, dans les jours à venir. Par rapport au printemps passé, lorsque Christian Dubé était encore directeur sportif, la donne a changé. «Quand l’entraîneur est aussi la personne qui décide de ton avenir, c’est plus délicat d’aborder certains sujets, note Gerd Zenhäusern. Avec la séparation des pouvoirs, c’est clair que la critique est plus facile. J’espère que les joueurs vont être le plus franc possible, parce que c’est comme ça qu’on avance. On est tous dans le même bateau, on a tous besoin de s’améliorer. Mais si on se cache les choses, si chacun pense qu’il n’est pas le responsable, cela n’ira pas.»

Le rideau est tombé samedi sur la BCF Arena. Pendant ce temps-là, juste en face à la halle St-Léonard, les basketteurs de Fribourg-Olympic effectuaient un pas de plus en direction de leur 22e titre de champion de Suisse.

Simon Meier

lematin.ch