"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

9 avril 2013

«Réveillez-vous les amis! C’est maintenant que ça se passe»





«2-0, ça peut paraître dramatique, mais ça ne l’est pas. C’est juste mal emmanché. Quand après la défaite de samedi, j’entends dire autour de moi que Gottéron a fait une belle saison et que le club peut être content de s’être qualifié pour la finale, j’ai envie de coller des baffes. Fribourg n’a jamais été si proche d’un titre depuis près de vingt ans. Gottéron est à quatre matches du Graal. Et on ne sait pas combien d’années le public fribourgeois devra patienter avant de revivre des moments pareils. Alors réveillez-vous les amis! C’est maintenant que ça se passe.»

«Samedi, l’équipe a eu une belle réaction. Refaire un retard de deux buts, c’est bien. Mais gagner, c’était encore mieux. Par rapport à l’acte I, il y a déjà pas mal de petites choses qui ont été corrigées, mais visiblement, ce n’est pas suffisant pour battre Berne. Dès ce soir, il faudra faire tout un tout petit peu mieux.»

«Pour la suite de la série, ce ne sont pas les goals que Gottéron va marquer qui vont le faire gagner, mais ceux qu’ils n’encaisseront pas. Parce que quatre buts concédés par match, c’est trop. ça signifie que tu dois en mettre cinq dans la cage d’en face. Pour ça, tu dois avoir au moins trois blocs qui fracassent tout. Et pour l’instant, Gottéron ne les a pas. C’est peut-être ce qui m’inquiète le plus. Car pour aller chercher un titre, il ne suffit pas d’avoir une ligne capable de faire la différence. C’est juste dommage que celle de Bykov soit momentanément muette, parce que ses buts, additionnés à ceux de Gamache ou d’Hasani changeraient passablement la donne. Quoi qu’il en soit, en finale, Gottéron peut donner deux goals à Berne, pas davantage.»

«Les deux équipes sont relativement proches. Intrinsèquement, il y a pas de différences notoires. Berne a l’expérience pour lui mais ce n’est pas un obstacle infranchissable. A 0-2, Gottéron devra faire preuve de caractère parce qu’en face, ils ne vont rien lâcher. Ce sont des Suisses-Allemands, des Bernois, pas le genre à t’offrir un centimètre de glace. Prenez Martin Plüss: teigneux, rugueux, décisif, magnifique! Le gars a compris qu’il jouait une finale, qu’il fallait arrêter de plaisanter.»

«Gottéron a encore un droit à l’erreur. Pas deux. Ce titre, il faudra vraiment aller le chercher. Mais c’est ça qui est beau. Car je suis convaincu que c’est possible.» I

 Gil Montandon