"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

22 février 2015

Un échec salutaire si...





Aussi douloureuse soit-elle, la baffe est pourtant salutaire pour un Gottéron à la dérive qui s'est émancipé en oubliant ses racines et ses valeurs. Pour cette organisation qui a parfois perdu la tête car ses joueurs ont trop souvent été livrés à eux-mêmes. Qu'elle soit sportive ou non, une société sans patron ni réelle ligne de conduite ne parvient pas à concrétiser ses objectifs.

Aujourd'hui, au moins, les Dragons savent ce qu'ils ne doivent plus faire. Ils savent aussi ce qu'ils doivent entreprendre pour qu'un tel scénario ne se reproduise plus.

D'abord, le club doit désigner une président ou une présidente respecté(e) dans le tissu économique fribourgeois. Un homme ou une femme dont le parcours, le charisme et la rigueur inspirent confiance et respect.

Ensuite, ce président ou cette présidente doit convaincre les principaux actionnaires de consentir quelques sacrifices afin de pouvoir recréer une équipe, une vraie cette fois-ci. Car il paraît illusoire de connaître le succès avec les hockeyeurs actuels.

Il ou elle devra renforcer la position de l'entraîneur. Le message devra être clair : "Messieurs, ce coach est mon homme de confiance, sachez que vous n'aurez pas sa peau."

L'entraîneur directeur sportif au statut renforcé doit agir sur le marché en fonction de sa ligne de conduite. Couper les branches mortes, évincer les trublions, les opportunistes, les agitateurs et les tricheurs. 

Cela passera par des échanges, des rachats de contrats, des séjours dans les tribunes. Dans le même temps, le président ou la présidente et l'entraîneur devront clairement expliquer leur stratégie au public et aux partenaires commerciaux.

Fribourg Gottéron devra retrouver son identité. Celle d'un club où les hockeyeurs jouent ensemble, et non pas les uns contre les autres. Celle d'une équipe où chacun patine avec le cœur pour Fribourg et les fribourgeois.

Egger Ph.