Larry Huras a peut-être disputé son dernier match à la tête des Dragons. Si Christian Dubé a souligné que le problème ne venait pas de l’entraîneur, il a aussi avoué que «des décisions seront prises dans les prochaines heures et que la position du coach sera débattue». Avec sept défaites au cours des huit dernières sorties, la chute libre des Dragons est de plus en plus inquiétante. «Il manque peu pour que cela tourne», a ajouté Dubé. Il se pourrait donc que les Dragons aient un nouvel entraîneur lundi matin.
Le déclic proviendra-t-il de Slava Bykov, membre du conseil d’administration? La légende du hockey russe et fribourgeois quittera-t-il sa loge pour sortir cette équipe qui lui est chère du pétrin? Hasard ou pas, le président Michel Volet et l’ancien coach de l'équipe nationale de Russie ont soupé ensemble hier soir avant la rencontre face à Lugano…
48 heures pour prendre des décisions importantes et trouver la solution
Il y a moins de deux semaines, Bykov avait fait une apparition très remarquée dans les gradins de Saint-Léonard en se levant et en tentant d’encourager le public à soutenir l’équipe lors d’une défaite face à Davos. Quant à Larry Huras, pris dans la tourmente, il s’est exprimé après la défaite 2-5 face à Lugano samedi soir. Et il n’a pas caché qu’il n’était parvenu à «tirer le maximum du groupe jusqu’ici», mais il a aussi maintenu qu’il croyait encore en cette équipe.
Dubé: "Le problème n’est pas l’entraîneur, ce sont les joueurs"
Le directeur sportif Christian Dubé répète que le problème est du côté de joueurs mais ça marge de manoeuvre est faible. Tenter un échange semble bien improbable, la valeur de ceux-ci est bien faible hormis un Sprunger ou Cervenka. L'idée de faire un échange de gardien comme rapporté ce week-end n'est pas non plus d'actualité. La seule impulsion qu'il peut donc donner serait de changer de coach, comme si souvent dans telles situation.
Larry Huras en est bien conscient et explique tout son fatalisme au quotidien fribourgeois : «Je n’ai pas peur, mais j’ai suffisamment d’expérience pour savoir comment ça se passe. Si j’avais l’impression que les joueurs ne m’écoutaient plus, je serais déjà parti, mais ce n’est pas le cas. Les dirigeants doivent faire ce qu’ils pensent être le mieux pour Gottéron».
Egger Ph.