"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

5 février 2017

Il y a eu du mieux


Gardien au-dessus de tout soupçon samedi, Benjamin Conz a arrêté 33 des 35 tirs lausannois. 
© Keystone


Mais pour Fribourg-Gottéron, le mieux n’est pas encore assez. Battus 3-1 par Lausanne, qui a inscrit le dernier but dans la cage vide, les Dragons ont subi samedi leur cinquième défaite d’affilée.

Une défaite plus frustrante que les autres au regard du nombre d’occasions nettes - une bonne dizaine - galvaudées par Roman Cervenka, Michal Birner (poteau), et leurs coéquipiers. Avant de se rendre, dimanche, à Genève, les Fribourgeois occupent la dernière place du classement de ligue A. Une mauvaise nouvelle, que l’excellente performance de Benjamin Conz (94% d’arrêts) n’arrive pas à faire oublier. Interview.

Benjamin Conz, Fribourg-Gottéron n’était pas plus mauvais que Lausanne…

C’était un bon match, ouvert, avec de nombreuses occasions de part et d’autre. Au final, nous perdons, mais je crois que nous pouvons retirer du positif de cette défaite.

Pascal Caminada, le portier de Lausanne, a subi plus de tirs que vous (38 contre 35), mais c’est peut-être vous qui avez eu les arrêts les plus difficiles à réaliser…

Je me suis bien senti sur la glace. Il faut dire que les défenseurs ont fait du bon travail, en me permettant de toujours avoir la vision du puck. Lors des deux contre un, ils ont cherché à couper la passe et m’ont laissé le «shooteur», chose qui n’a pas toujours été claire par la passé.

Diriez-vous que les deux jours passés à la montagne ont permis de mettre les choses à plat?

Nous avons parlé un peu de hockey, mais nous n’avons pas fait que cela. La journée, nous avons fait de la luge. Le soir au souper, nous avons discuté de tout et de rien. Forcément, cela resserre les liens.

Vous, plus que les autres, avez été pointé du doigt. Il se dit que, malgré un contrat valable encore une saison, vous pourriez quitter le club l’été prochain déjà. Cela vous met-il sous pression?

Ce ne sont que des rumeurs, et j’ai autre chose à faire que d’écouter les rumeurs. Je pense à finir cette saison le plus vite possible. Après, si on doit discuter, on discutera. Mais seulement après.

Un petit mot sur votre prochain adversaire, Genève-Servette, qui s’est imposé à Bienne samedi…

Nous n’avons jamais fait des matches exceptionnels là-bas, aux Vernets. Il faudra bien récupérer, bien s’échauffer le matin, et être prêt dès la première seconde. Le début de rencontre sera important, car nous savons que Genève, lui, arrivera fort.