«C'est mon cœur qui a tranché»
Joli coup pour Fribourg-Gottéron. Courtisé par plusieurs clubs dont le HC Bienne, Reto Berra (32 ans) a finalement décidé de rester sur les bords de la Sarine. Le Zurichois a paraphé une nouvelle entente avec Gottéron, portant jusqu'à 2024.
Le suspense est levé! Après plusieurs semaines d’incertitudes et de rumeurs autour de Reto Berra, la décision du Zurichois est tombée: c’est avec le maillot de Gottéron que l’ex-portier de Calgary, Colorado, Florida et Anaheim continuera d’évoluer en National League.
Sous contrat jusqu’à la fin de la présente saison, Reto Berra a d’ores et déjà signé une entente portant jusqu’en 2024, soit quatre saisons supplémentaires.
“Nous sommes très heureux et fiers de pouvoir compter sur Reto jusqu’en 2024. Cet accord est un signal très fort et positif en vue du développement futur de notre équipe fanion, Reto voulait avoir une chance de gagner un titre et il a choisi Fribourg pour essayer d'y parvenir. Je suis très satisfait et j'espère que cela va donner des idées à d'autres joueurs.»”, explique Christian Dubé, directeur sportif du club.
Berra touchera près de 4 millions ces prochaines saisons
Les clubs connaissent maintenant le prix à payer pour s'adjoindre un top gardien, élément essentiel qui vaut sans doute cet investissement.
Leonardo Genoni avait fixé un standard en touchant quelques CHF 700'000.- à Berne, avec sans doute une sensible augmentation avec son passage à Zoug. Jonas Hiller était également dans ces eaux-là lors de son arrivée à Bienne (détails ici)
Selon le site Watson, Reto Berra a rejoint ce club et devient le second gardien le mieux payé du pays en paraphant une entente qui lui rapportera plus de CHF 700'000.- par saison et près de 4 millions sur ses 5 années de contrat en tenant compte des primes, chiffres confirmés par Christian Dubé.
Un montant que ne pouvait ou voulait égaler le HC Bienne confirme aujourd'hui Martin Steinegger dans les colonnes du Journal du Jura. Lugano était semble-t-il également sur les rangs avec une offre semblable.