Vendredi soir et comme à chaque match depuis deux saisons, les quatre joueurs envoyés aux interviews étaient choisis d’avance. La veille. Au-delà de l’hérésie que représente une telle mesure, les noms des «commis d’office» à la Valascia peut prêter à sourire: Aurélien Marti, Marco Forrer, Marc Abplanalp et Tristan Vauclair.
Les quatre hommes n’ont surtout pas démérité en Léventine. Mais on peut difficilement parler d’eux comme les leaders de cette équipe.
Ceux qui doivent assumer une défaite devant les questions des journalistes. Les leaders (David Desharnais, Andrei Bykov, Kilian Mottet, Viktor Stalberg, Reto Berra ou encore Philippe Furrer) se sont vus épargnés par le directoire. Une fois encore. La raison? «Ce sont toujours les mêmes aux interviews», selon le club au moment de prendre cette mesure. Par «les mêmes», entendez les éléments censés tirer la machine vers l’avant.
Terrés dans le vestiaire, ils étaient probablement très contents de ne pas avoir à assumer la bouillie proposée contre Ambri. A force de les surprotéger, la direction de FR Gottéron leur a ôté le sens des responsabilités.
Cet exemple peut paraître anodin. Il ne l’est pas. Cela doit changer!
Egger Ph.