Parole au médecin du club fribourgeois Daniel Petek qui nous précise quelques détails qui s'appliquent globalement aussi aux autres formations.
Le concept de base est relativement simple : des déplacements uniquement autorisés entre le domicile et la patinoire pour les matchs et entraînements, et un contact avec seules les personnes vivant sous le même toit.
Mais le danger peut tout de même venir de l'extérieur et de l'encadrement des joueurs. Dans l'exemple fribourgeois, ce sont au total une quarantaine de personnes qui seront testées très régulièrement, entraîneurs, physios, masseurs, manager d’équipe, responsables du matériel et des statistiques, jusqu'au conducteur du bus pour les déplacements à l'extérieur.
Les contrôles seront doubles : un test PCR hebdomadaire et des tests rapides chaque jour de match. Et le maître mot du concept sera la rapidité de réaction si un cas positif est décelé pour l'isoler est éviter que plusieurs joueurs ne soient touchés, ce qui impliquerait une quarantaine collective et sans doute la fin des play-offs.
A noter que si la ligue estimait en début de saison que les coûts seraient trop élevés de faire des contrôles réguliers, la situation a bien changé avec l'arrivé des tests rapides puisque le coût pour les play-offs et par club sera de moins de CHF 4'000.-.
Des séries qui devront être expédiées le plus vite possible. Des quarts au meilleur des sept qui se joueront tous les deux jours et aucune attente lorsque la dernière équipe qualifiée sera connue, on enchaînera avec la demi et la finale, normalement au meilleur des cinq.