Le futur attaquant fribourgeois avait annoncé qu'il s'exprimerait à partir de mercredi, c'est chose faite avec ses propos repris par de nombreux médias.
Voici une petite synthèse en ce qui concerne deux quotidiens fribourgeois. On apprend par exemple que le duel s'est finalement limité à Lausanne et Fribourg : "Lausanne et Fribourg étaient les deux favoris. D’autres clubs sont rentrés dans la danse. A la fin, j’avais trois ou quatre propositions concrètes." Et d'ajouter qu'Andrew Ebbett ne l’a même pas contacté, option donc écartée.
On croit cependant comprendre que beaucoup de choses penchaient en faveur de Fribourg, canton où il avait de toute manière prévu de s'installer et où vit sa famille, fan de Gottéron. Il l'explique au Freiburger Nachrichten "Il est simplement temps pour moi de rentrer à la maison. C'était toujours un rêve pour moi de jouer pour Gottéron, même quand j'étais enfant."
Un choix qui a évidemment un aspect financier, mais pas uniquement : "Financièrement, j'avais de meilleures offres sur la table. Au moins à court terme, j'aurais pu gagner plus dans d'autres clubs. En ce qui concerne la durée du contrat et le paquet global, l'offre de Gottéron n'était pas la plus lucrative pour moi, mais elle était la plus attrayante." explique-t-il au FN.
Et pour boucler sur son dérapage de 2013 où il avait brûlé une écharpe de Gottéron après le titre de Berne, il tient à rappeler "Quelques personnes ne m’ont pas pardonné et je peux les comprendre. Par contre, j’ai lu le message d’un fan qui me reprochait de ne jamais m’être excusé. Ce n’est pas vrai. J’avais écrit une lettre à Gottéron et Berne avait publié un communiqué. J’essaierai de faire changer d’avis ceux qui m’en veulent toujours en septembre prochain, sur la glace." justifie-t-il.
Voilà qui clôt cette petite saga de fin d'été.