A toute la Famille Bykov; merci pour tout, et pour toujours !
Andreï, tu es un GRAND MONSIEUR, chapeau bas ! A la grande amertume des fans déjà nostalgiques du numéro 89.
Tout avait bien commencé pour les Fribourgeois, avec l’ouverture du score de Mottet après 2’34 de jeu seulement. Malgré cette bonne entrée en matière, Fribourg n’a pas dominé son adversaire durant toute la période et Lausanne a pu laisser passer la tempête, en profitant notamment d’une pénalité écopée par Jecker.
Les Lions ont alors climatisé la BCF Arena en revenant au score après 1’34 dans le deuxième tiers avec un but sorti de nulle part ou presque, puis en prenant les devants grâce à une réussite de Riat à la mi-match. On se doutait alors qu’il serait compliqué de retourner les Lions comme une crêpe qu’ils ne sont pas, tant leur assise défensive et leur réalisme devant la cage ne sont plus à prouver.
Le dernier tiers a débuté avec une minute restante d’infériorité numérique à tenir pour les Dragons mais Sekac en a profité pour tromper Berra par un trou de souris dans un angle fermé, alors qu’il ne restait que trois secondes de pénalité. Cette fois-ci, la montagne Berra, immense depuis le début de la série, accouchait d’une souris: premier coup du glas qui sonnait pour les Dragons. Sörensen a entretenu la flamme en réduisant l’écart lors du deuxième jeu de puissance des Dragons, pour ce qui restera le dernier coup d’éclat du duo Sörenmark cette saison.
Bykov pour toujours dans nos cœurs
Gottéron a alors poussé. Malgré la multiplication des occasions, dont un certain nombre créé par l’unique et immortelle connexion entre Julien Sprunger et Andreï Bykov, les deux compères n’ont pas transformé leurs essais en but, ni l’eau en vin. St-Léonard n’a donc pas connu l’ivresse d’une remontée au score, qui aurait offert une danse supplémentaire au petit tsar, très méritant ce soir comme durant toute la série d’ailleurs, je dirais même plus toute sa carrière, et élu homme du match. Sekac a clos la marque dans la cage vide et permis à ses couleurs de se qualifier pour la première fois en finale de National League.
S’il est dur d’analyser la sortie de route de Gottéron à l’instantt, force est de constater que Lausanne a mieux su s’adapter au contexte des play-off que son adversaire. Si enthousiasmant en saison régulière, Fribourg n’a pas réussi à transposer sa réussite offensive dans les séries finales et a même souffert sur ce plan. Il reste encore du chemin à parcourir pour cette équipe, qui, malgré les ajouts dans son effectif, avait moins de profondeur que le LHC et moins de répondant au niveau de l’intensité physique.
A Christian Dubé de permettre à son escouade de franchir un nouveau palier et apporter ce titre ardemment désiré par tout un canton, qui reste pour le moment une pure chimère. Chimère: monstre imaginaire à tête de lion et queue de dragon qui crache des flammes. Comme si un Lion avait avalé tout cru un Dragon…
