Voici pourquoi Berne va éliminer Fribourg-Gottéron
De nombreux éléments parlent en faveur des Ours avant l’acte VII de mercredi contre les Dragons, qui semblent habités par la fameuse peur de gagner.
Le quart de finale des play-off de National League entre Berne et Fribourg-Gottéron s’annonçait serré. Il l’est même plus que prévu. Quatre des six parties disputées se sont terminées en prolongations. Seul l’acte II, gagné 3-0 par les hommes de Lars Leuenberger, s’est joué à plus d’un but d’écart.
Entre les Ours et les Dragons, qui va remporter ce derby des Zähringen et envoyer son rival en vacances? Sur les sites de paris sportifs, Berne a les faveurs de la cote. Pour lematin.ch aussi. Voici pourquoi la formation dirigée par Jussi Tapola va se qualifier pour les demi-finales.
L’avantage de jouer à domicile
Les statistiques penchent nettement en faveur de l’équipe qui évolue devant son public lors d’un acte VII. Depuis 1998, date à laquelle les play-off se disputent au meilleur des sept matches en Suisse, le cas de figure s’est présenté à 48 reprises. 41 fois, la victoire est revenue à la formation locale. La dernière exception? Davos, victorieux à Rapperswil en quarts de finale, en 2022.
Berne fait également partie de cette courte liste. Les Ours ont perdu le match décisif de la finale, en 2012, contre les ZSC Lions sur un but de Steve McCarthy, à deux secondes de la sirène finale, qui est entré dans l’histoire du hockey suisse. Les cinq autres fois où ils ont vécu cette situation, les joueurs de la capitale ont profité de l’avantage de la glace. De quoi aborder ce duel avec une certaine confiance.
Berne a trouvé la formule gagnante
Ce sentiment sera décuplé par les événements récents. Berne vient en effet de remporter les deux dernières rencontres en prolongations. Avec une composition identique. Cela n’avait rien d’une sinécure. Sur les quatre premières sorties, Jussi Tapola n’a jamais aligné la même équipe.
Le Finlandais a enfin trouvé la bonne formule avec Phillip Wüthrich dans les buts, trois défenseurs étrangers (Häman Aktell, Klok et Nemeth) et trois mercenaires (Aaltonen, Ejdsell et Merelä) dans le secteur offensif. Les Bernois ont clairement le vent en poupe et ont pris l’ascendant psychologique sur les Fribourgeois.
Fribourg victime de la peur de gagner
D’autant plus que les Dragons sont touchés par la fameuse peur de gagner. Tel un tennisman qui a le bras qui tremble sur son dernier jeu de service, Gottéron n’est pas parvenu à conclure cette série alors qu’il en avait l’occasion. Il menait 2-1 après 40 minutes à l’acte V, puis 2-0 et 3-2 lundi. Les cannes sont lourdes, à l'image de la cage vide manquée par Christoph Bertschy ou des passes ratées en power-play.
«Nous n’avons pas peur, contredit Lars Leuenberger. Nous avons réussi à gagner une fois là-bas, non? Il y a trois semaines, nous aurions signé pour jouer un septième match, alors allons le gagner.»
Fribourg n'a pas le choix s'il entend poursuivre sa saison.
"journaliste" pour Le Matin, La Tribune de Genève et 24 heures
Tout un programme...mais il faut bien avoir un revenu...
Si vous le rencontrer à la BCF Arena, offrez lui une bière, il en a bien besoin, le petit, qui croit tout savoir de Gottéron et des fribourgeois
Egger Ph.