Avec un effectif dont l’âge moyen est 28,72 ans, Fribourg-Gottéron est la quatrième formation la plus âgée de National League. D’ailleurs, à l’aube de la saison 2024-2025, l’équipe était considérée comme en fin de cycle et vieillissante. Trop pour espérer dans une ligue où la vitesse est de plus en plus importante.
Samuel Walser (32 ans), Julien Sprunger (39 ans) et Killian Mottet (34 ans) ont décidé de tordre le cou à ce cliché, samedi, à l’occasion de l’acte I de la demi-finale des play-off entre Fribourg et Lausanne.
Les trois routiniers helvétiques ont inscrit les trois buts des Dragons, leur permettant de s’imposer 3-2 à la Vaudoise aréna et de prendre immédiatement l’avantage de la glace. «C’est vrai qu’on est tous des trentenaires, se marre Killian Mottet. C’est une bonne chose, ça montre qu’on est pas encore trop cramés.»
Les deux joueurs les plus utilisés ont 39 ans
En prenant encore en compte l’importance de Reto Berra (38 ans), bien que coupable sur le deuxième but lausannois, de Ryan Gunderson (39 ans) et de Raphael Diaz (39 ans), les deux joueurs les plus utilisés par Lars Leuenberger, on peut presque dire que les «papys» font de la résistance à Gottéron.
«On n’est pas si vieux quand on passe la barre des 30 ans, plaisante Lars Leuenberger, qui a fêté ses 50 ans samedi. Plus sérieusement, peu importe l’âge, dans le hockey actuel, tu dois être un bon professionnel et prendre soin de ton corps pour être performant.»
C’est le cas à Fribourg puisque les Dragons ont semblé plus affûtés que les Lions samedi, quand bien même ils ont bénéficié d’un jour de repos en moins depuis la fin des quarts de finale. À Lausanne, dès mardi, de prouver qu’un effectif plus jeune est gage de réussite sur la longueur.
Ruben Steiger