Le directeur sportif fribourgeois s'est longuement entretenu avec le Nouvelliste dans un article à retrouver dans l'édition du jour.
S'il est bien entendu beaucoup question de ses liens avec le Valais, Zenhäusern s'exprime également sur des sujets chauds concernant notre championnat, en voici quelques extraits.
Pour lui la décision d’autoriser six étrangers par équipe en National League suscite un avis partagé. Sportivement, le résultat est indéniable : les clubs suisses ont remporté trois Spengler Cup consécutives et deux Champions Hockey League, démontrant un net gain de compétitivité à l’international. Financièrement, la situation reste plus complexe : « On peut prendre six étrangers sur un marché mondial, mais il faut trouver dix-huit joueurs suisses sur un marché beaucoup plus petit. La spirale financière n’est pas près de s’arrêter », souligne-t-il.
L’élargissement de la ligue à quatorze équipes plutôt que douze est, selon lui, une bonne décision. La différence entre la NL et la Swiss League en termes de recettes et de sponsoring est trop importante pour envisager un retour en arrière. De plus, la compétitivité reste élevée : « Tout le monde peut battre tout le monde dans cette ligue, chacun est à sa place actuellement. »
Enfin, Zenhäusern se dit favorable à l’instauration d’un plafond salarial, à l’image de la NHL, pour améliorer l’équité sportive. « Cela donnerait une autre valeur à la concurrence. Depuis plus de vingt ans, les mêmes équipes gagnent, avec quelques exceptions. Un plafond salarial permettrait un meilleur partage et d’améliorer encore le produit. »