"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

19 juillet 2025

Voici comment Fribourg-Gottéron transforme sa glace en or

 

La BCF Arena, qui affiche un taux de fréquentation de 100% lors des matches de Fribourg-Gottéron, a accueilli plus de 314’000 spectateurs la saison dernière.

Le club fribourgeois a annoncé, lors de son assemblée générale, 34 millions de francs de chiffre d’affaires et près de 880’000 francs de bénéfice net.

La BCF Arena accueillera, avec Zurich, le Championnat du monde 2026 de hockey sur glace. Les retombées positives en termes d’image seront nombreuses.

Depuis l’inauguration de la BCF Arena en 2020, Fribourg-Gottéron s’est hissé parmi les références économiques du hockey suisse. Longtemps perçu comme un club attachant, à l’image populaire, mais limité par ses structures et ses ressources, il s’est métamorphosé en une organisation ambitieuse et puissante sur le plan économique.

Cette transformation repose sur des piliers solides: une arène totalement modernisée qui a su conserver son cachet d’antan (Saint-Léonard), une diversification assumée des revenus, un réseau commercial exceptionnellement dense et une gouvernance resserrée.

Fribourg-Gottéron n’est plus un outsider: il se positionne comme une locomotive nationale, même si le titre de champion de Suisse continue de lui échapper en 88 années d’existence.

La BCF Arena au cœur du succès économique

Le pivot de cette mutation spectaculaire est la BCF Arena, entièrement rénovée en 2020. Avec ses 9262 places et un taux de remplissage de 100% pour une deuxième saison d’affilée, l’arène fribourgeoise a attiré plus de 314’000 spectateurs en 2024-2025, faisant du club l’un des plus suivis du pays.

Mais c’est surtout la vocation plurielle de cette infrastructure qui impressionne. Conçue comme un véritable actif économique, la patinoire dépasse son rôle traditionnel pour devenir un générateur de flux permanents.

«La première raison de notre succès économique, c’est très clairement notre patinoire. L’accueil et l’expérience spectateurs y sont uniques en Suisse», estime John Gobbi, CEO du club depuis 2021. L’attention portée aux détails, l’offre VIP, la restauration intégrée et la logistique événementielle y sont rigoureusement maîtrisées.

«Nous attachons beaucoup d’importance à maintenir la qualité de nos services tout en visant une exploitation maximale», insiste Gobbi. L’architecture singulière du site, héritée de la patinoire Saint-Léonard, est assumée comme un atout. «C’était un pari architectural courageux, mais c’est ce qui démarque notre patinoire et lui confère tout son charme», souligne Gobbi.

Et le développement ne s’arrête pas là: après deux extensions de la capacité la saison passée, Fribourg-Gottéron est déjà en réflexion pour une augmentation supplémentaire en plusieurs phases, avec un objectif à terme de 10’000 places, sans dévaloriser l’expérience par siège.

John Gobbi, PDG du HC Fribourg-Gottéron, gesticulant lors d’une conférence de presse à Fribourg, avril 2021.

L’ancien défenseur international John Gobbi est CEO de Fribourg-Gottéron depuis 2021.

Les chiffres présentés lors de l’assemblée générale du 2 juillet 2025 confirment cette dynamique: 34 millions de francs de chiffre d’affaires et près de 880’000 francs de bénéfice net. Pour la deuxième année d’affilée, les revenus générés par la restauration couvrent à eux seuls l’ensemble du mouvement junior. Mieux encore, le club s’est affranchi d’une dépendance directe aux résultats sportifs.

«Fribourg-Gottéron se trouve actuellement dans une excellente phase, avec notamment trois demi-finales des play-off en quatre ans et une victoire à la Coupe Spengler (2024), souligne Gobbi. Le sport reste le premier facteur de réussite. Par contre, nous en avons eu la preuve la saison passée, lorsque le début de saison a été très compliqué sur la glace: malgré les mauvais résultats, notre patinoire a continué à afficher complet. Sur le court terme, nous ne sommes pas dépendants des résultats sportifs, et c’est plutôt un bon signe.» Un véritable changement de paradigme dans un championnat où la fragilité financière reste souvent liée aux performances sur la glace.

Fribourg-Gottéron et sa stratégie de diversification

Autre levier clé: la construction d’un réseau commercial d’une rare densité. Avec près de 700 sponsors, Fribourg-Gottéron ratisse large et tisse des partenariats même au-delà de ses frontières cantonales. «Aucun autre club en Suisse ne compte autant de sponsors», affirmait Hubert Waeber, président du club depuis 2019, en décembre dernier.

Ce maillage réduit les risques liés à la perte d’un sponsor majeur et confère au club une autonomie financière peu commune. La gestion intégrée de l’ensemble des pôles d’activité – de la restauration aux loges en passant par le merchandising – renforce encore cette indépendance.

Vue large de la BCF Arena à Fribourg lors d’un match de hockey entre HC Fribourg-Gottéron et Lausanne HC, avec les joueurs en action sur la glace.

Les hockeyeurs de Fribourg-Gottéron remplissent la patinoire à chaque match. Fribourg-Gottéron veut diversifier sa stratégie et exploiter son arène pour d’autres événements.

Les offres VIP sont saturées, le merchandising génère un chiffre d’affaires confortable, et l’activité de restauration, gérée en interne, fonctionne en circuit court. L’arène n’est plus seulement un lieu sportif: elle s’est muée en véritable hub événementiel. «Nous développons des formats comme des séminaires d’entreprises, des workshops ou des événements publics hors hockey», détaille John Gobbi.

«Le spectacle de patinage artistique «Art on Ice», la fan zone de l’Euro 2024 ou encore la finale de la Supercoupe de unihockey sont quelques exemples marquants d’événements que nous avons accueillis cette année. Ce sont de grandes manifestations qui remplissent notre stade autrement qu’avec des matches de hockey.» La BCF Arena veut se positionner en tant que «temple du spectacle».

Inspirée des modèles nord-américains, cette stratégie multiusage permet de lisser les revenus et d’amortir les infrastructures sur une base élargie. Avec un budget consolidé de 35 millions de francs – 25 pour la SA, 10 pour les activités de restauration – Fribourg-Gottéron figure désormais dans le peloton de tête des clubs suisses.

À la pointe du hockey suisse

Ce socle financier solide permet au club d’élever ses ambitions sportives. Non seulement Fribourg-Gottéron peut conserver ses meilleurs éléments, mais il parvient aussi à rapatrier des joueurs de calibre international. Dernier symbole en date: les contrats de longue durée avec deux joueurs majeurs du championnat, des Fribourgeois formés au club.

L’attaquant Christoph Bertschy – contrat de sept ans en poche, d’une valeur totale de plusieurs millions de francs suisses – est revenu à Fribourg en 2022 après avoir passé les quatre saisons précédentes au Lausanne HC. Idem pour l’ex-défenseur du LHC Andrea Glauser, recruté en 2025 pour une durée et un pactole semblables à ceux de Bertschy.

Une démonstration de la capacité du club à sécuriser ses atouts à long terme – et à grands frais – avec une stratégie affirmée de valorisation du capital régional.

La BCF Arena au cœur du Mondial 2026

Ce développement s’accompagne d’une réorganisation de la gouvernance. Le conseil d’administration a été réduit à sept membres «pour plus d’agilité», selon un communiqué de Fribourg-Gottéron. Le Singinois Hubert Waeber, président depuis 2019 et fraîchement réélu, a toutefois annoncé son départ à la fin de la saison 2025-2026, avant de préciser que son successeur devra à son tour «avoir l’ADN de Fribourg-Gottéron».

Face aux concurrents romands notamment, cette avance est tangible. Le Lausanne HC, double finaliste des play-off, est porté par une base solide de spectateurs (95% de remplissage durant la dernière saison régulière) après deux saisons fastes sur le plan sportif et un équilibre retrouvé en coulisses, mais son développement économique à la Vaudoise aréna n’est pas encore totalement abouti.

Président Hubert Waeber de Fribourg avec le trophée du Spengler Cup, accompagné de la mascotte dragon sur la glace lors d’un match de hockey.

Le président de Fribourg-Gottéron, Hubert Waeber, présente la Coupe Spengler remportée en décembre 2024, le premier trophée de l’histoire du club fribourgeois.

Genève-Servette, malgré deux titres majeurs depuis 2023 (champion de Suisse et d’Europe), souffre d’un outil vieillissant avec sa patinoire des Vernets et reste pénalisé dans sa croissance. Pour ne rien arranger, le projet de nouvelle arène au Trèfle-Blanc continue de piétiner.

Un signal fort témoigne toutefois de la place conquise par Fribourg-Gottéron: plusieurs matches du Championnat du monde 2026 - initialement prévu à Lausanne en 2020, avant d’être annulé en raison de la pandémie de Covid - auront lieu à la BCF Arena.

L’attribution de l’édition 2026 - au détriment de Lausanne dans des circonstances brumeuses - valide la solidité du modèle fribourgeois et démontre que la BCF Arena répond aux standards internationaux élevés pour l’organisation d’un événement d’envergure. «Cette vitrine va assurément mettre en valeur la marque BCF Arena à travers le monde et stimuler nos activités de diversification, se réjouit Gobbi. En termes d’image, les retombées pour le club seront évidentes.»

Fribourg-Gottéron n’a pas révolutionné le hockey suisse. Mais il a méthodiquement bâti un modèle entrepreneurial cohérent, fondé sur l’exploitation et la diversification efficace de ses ressources autour d’un outil clé, sa patinoire. Un modèle pertinent, solide, et appelé à croître.

Cyrill Pasche

24heures.ch

17 juillet 2025

Borgström, le centre qui peut tout changer

 

Avec Henrik Borgström, Fribourg mise gros sur un joueur que les recruteurs nord-américains voyaient autrefois comme un centre moderne capable de tout faire sur la glace. À 27 ans, le Finlandais débarque en National League avec un bagage technique que beaucoup continuent de juger exceptionnel: vision du jeu au-dessus de la moyenne, mains sûres dans les petits espaces et un tir du poignet qui fait encore la différence.

Quand les Florida Panthers l’ont repêché au premier tour en 2016, certains scouts le comparaient déjà à des centres complets de la NHL, capables de manier le jeu sur «200 pieds» (comprenez toute la longueur de la patinoire), créatifs mais aussi responsables défensivement. Dans ses meilleures années à Denver, Borgström dominait ses adversaires par son QI hockey: lecture rapide, sens du timing et cette capacité rare à changer le rythme d’une action. Sur les mises au jeu, il n’a jamais été un expert défensif, mais son gabarit (1,91 m pour 90 kg) et sa force physique lui permettent de protéger la rondelle et de gagner des duels quand ça compte.

Les années NHL ne lui ont pas permis de confirmer tout son potentiel — manque de constance, adaptation au jeu nord-américain plus rugueux — mais personne ne doute que ses atouts techniques restent intacts. En SHL, il a rappelé à tout le monde qu’il pouvait empiler les points (79 en deux saisons) tout en alternant entre rôle de passeur et de finisseur. Son sens du jeu offensif et sa créativité font de lui une pièce maîtresse pour Fribourg, qui cherchait justement un centre capable de faire respirer le jeu et de peser sur chaque présence.

Après un parcours parsemé de détours entre NHL, AHL et retour en Europe, Borgström a aujourd’hui l’occasion de prouver qu’il peut encore imposer sa vision et son flair dans un championnat compétitif. Si son physique tient et que la confiance suit, Fribourg tient peut-être là un joueur capable de faire basculer des matchs à lui seul. Les promesses sont toujours là — à lui de les tenir enfin.

planetehockey.com

14 juillet 2025

Le point sur les mouvements de l’intersaison

 

Du nouveau derrière le banc, du sang frais sur la glace : Fribourg-Gottéron entame un vrai virage sous les ordres de Roger Rönnberg, l’entraîneur suédois réputé pour son exigence et son jeu structuré. Pour tenir le cap du Top 6, Gottéron renforce surtout sa défense: le costaud Patrik Nemeth, pilier venu de Berne et ex-NHLer, sera le patron de la zone. À ses côtés, Michael Kapla débarque de Rögle avec un bon coup de patin, tandis que Andrea Glauser revient au bercail après un passage discret à Lausanne. Et pour l’avenir, le club mise sur le jeune Ludvig Johnson, pépite de 18 ans, déjà pisté par plusieurs clubs suédois.

Devant, Henrik Borgström, grand gabarit formé en NHL, devra donner plus de poids offensif, tout comme Attilio Biasca, qui sort d’une saison prometteuse à Zoug. L’espoir suédois Lucas Hedlund complète la vague nordique et incarne l’avenir, tout comme Elijah Neuenschwander et Alessio Guignard, deux juniors promus sous contrat pro.

Côté départs, la défense se renouvelle à fond : le fiable Andreas Borgman retourne en SHL, Ryan Gunderson, fidèle serviteur de 38 ans, raccroche les patins, et Raphael Díaz rejoint Zoug pour boucler la boucle. Dave Sutter, Mauro Dufner et Noah Delémont filent ailleurs pour du temps de jeu. Devant, l’ère Linden Vey, Daniel Ljundgren et Jakob Lilja est close, direction l’ICEHL et la DEL. Killian Mottet, l’enfant du club, tente de se relancer en prêt à Ajoie, pendant que Dominik Binias et Santiago Näf poursuivent leur route en Swiss League. Pas de révolution, mais une nouvelle touche scandinave: Gottéron veut rester un os dur à croquer.

planetehockey.com

10 juillet 2025

Wallmark sera fin prêt pour la reprise avec Fribourg

 

Quelques nouvelles du joueur blessé lors des derniers play-offs

Une blessure à l’épaule avait donc mis fin prématurément à sa saison, mais l’attaquant suédois est déjà tourné vers la suite. Et pour lui, elle passe avant tout par un objectif clair : offrir à Fribourg son tout premier titre de champion.

« On a été éliminés en demi-finales deux années de suite, et le club n’a encore jamais gagné le championnat. Ce serait incroyable de faire partie de cette première victoire », a confié Wallmark au journal Västerbottens-Kuriren.

Actuellement en rééducation il assure que tout se passe comme prévu et qu’il sera prêt pour la reprise. Il se dit également pleinement épanoui en Suisse, où la qualité de vie et le niveau de jeu l’ont convaincu.

Quant à un retour éventuel en NHL, l’idée ne l’effleure même pas. « Je ne vise pas un retour là-bas… Mon seul objectif, c’est de gagner un titre avec Fribourg », affirme-t-il.

À plus long terme, une autre ambition le guide : celle de terminer sa carrière à la maison, avec le club de son enfance, le Björklöven IF. Une envie bien réelle, même si beaucoup de choses devront s’aligner pour que ce retour se concrétise.

« J’ai toujours eu le rêve de rejouer à Umeå avec Löven, là où j’ai grandi. Ce rêve est toujours bien vivant. »

De retour en Suède pour l’été, Lucas Wallmark s’apprête à retrouver la Suisse à la fin du mois de juillet.

swisshabs.ch

5 juillet 2025

Préparation physique: deux générations, une même recette

 

Alors que les girons de jeunesse animent l’été et que la canicule s’installe, la rigueur, elle, n’a jamais pris de vacances à Fribourg-Gottéron. À l’écart des barbecues et des bains de soleil, c’est en salle et sur la glace que se construit dès maintenant la prochaine saison. Deux visages illustrent à merveille cette préparation : Julien Sprunger, 38 ans, capitaine bien connu, et Kevin Nicolet, jeune talent en pleine ascension. Pour veiller sur tout cela, David Dénoth, préparateur physique, orchestre la mise en forme estivale.

Pour Sprunger , la différence fondamentale entre son approche et celle des plus jeunes se résume simplement : «On suit le même programme, mais pas avec les mêmes objectifs. Lui est dans une phase de progression, moi je suis dans le maintien.» Les deux joueurs effectuent les mêmes exercices, avec des ajustements individuels pour corriger les faiblesses musculaires ou articulaires. Mais la réalité physique est différente. «À presque 40 ans, tu ne récupères plus comme à 20. La gestion du corps devient prioritaire. Je connais mes limites» souligne le capitaine des Dragons. Ce dernier insiste sur l’importance de l’écoute personnelle pour éviter les blessures et réguler la charge. «À cet âge, l’accent est mis sur la stabilité, pas sur la performance brute.»

Nicolet, lui, a débuté l’été par des tests physiques avant d’entrer dans un programme en trois phases. «On a revu nos résultats avec l’entraîneur, on travaille les points forts, mais on cible aussi les faiblesses avec des exercices à côté du collectif.» Selon David Dénoth, les jeunes ont 1 à 2 heures de travail spécifique par semaine, axées sur la vitesse et l’explosivité. Pendant que certains joueurs sont encore en vacances, le club leur propose un programme personnalisé, rapports hebdomadaires, échanges vidéo et analyses. Chaque joueur reçoit un programme adapté à son profil, même à distance. L’idée est de garantir que tout le monde conserve une base physique solide avant la reprise sur glace.

Depuis début juin, les joueurs patinent deux fois par semaine : le mardi uniquement du patinage pur, et le jeudi patinage avec des exercices avec le puck. Courir ou patiner, ce n’est pas le même corps qui travaille, rappelle Kevin Nicolet , qui insiste sur l’importance de garder le contact avec la glace dès l’été.

NUTRITION ET PERFORMANCE: UN DUO INDISPENSABLE

L’alimentation est un pilier essentiel de cette préparation. Julien Sprunger note que son régime doit aussi s’adapter à sa vie familiale. «Je pense que chaque corps est différent, chaque situation est, différente, on voit que le sportif en soit mais moi la différence que j’ai avec Kevin et les jeunes qui sont là c’est que j’ai trois enfants là. On est dans la maison d’une famille donc mon régime doit aussi être adapté à la vie familiale, je ne peux pas manger toujours en fonction des besoins de mon entraînement. Je dois aussi essayer de contenter tout le monde. Au niveau du régime alimentaire, je ne crois pas qu’il y ait vraiment de choses particulières. Je pense qu’il faut pas mal d’attention sur les compléments alimentaires, c’est important. Il faut faire attention à ne pas être en manque de magnésium, en manque de fer, les vitamines aussi sont très importants.»

Pour Kevin Nicolet , l’importance d’une alimentation régulière et primordiale. «C’est clair que c’est recommandé de manger sainement et de faire attention, mais chacun est responsable de sa nutrition. On n’a pas tous le même mécanisme de digestion, donc chacun doit gérer ça à sa manière. Moi, cet été, j’ai vraiment fait très attention à manger de bonnes choses, de qualité, et surtout à toujours manger aux mêmes heures. J’ai trouvé que c’était important d’avoir une certaine routine. En été, on pose les bases pour toute la saison, donc il faut rester sain et éviter les aliments trop transformés. Je fais en sorte que mes assiettes soient équilibrées et je mange suffisamment, parce qu’on dépense énormément d’énergie pendant les entraînements.» 

Dans les coulisses de la patinoire vide et des salles d’entraînement étouffantes, c’est déjà aujourd’hui que se construit la saison de demain. Pour les pensionnaires de la BCF Arena , l’été ne rime pas avec relâchement, mais avec discipline, adaptation et régularité. Qu’ils soient vétéran ou en devenir, les joueurs ont compris que chaque détail compte. Des charges ajustées au jour près, des séances vidéo à distance, une alimentation contrôlée, et un contact avec la glace qui reste quasi permanent , tout est pensé pour arriver fin prêts. Si le public attend encore l’automne pour vibrer, l’intention, elle, ne prend pas de vacances.

planetehockey.com