Michael Ngoy est prêt à tout donner pour s'offrir un 1er titre avec FR-Gottéron. [Marc Schumacher - EQ]
2013 sera-t-elle l'année de gloire de Fribourg-Gottéron? Toute une ville et tout un canton en rêvent. Premiers de la saison régulière pour la 3e fois de leur histoire (92/94/13), les Dragons ont toutes les cartes en mains pour le faire. L'équilibre entre défense et attaque n'a en effet jamais été aussi bon.
En quête d'un premier titre de champion de Suisse, Fribourg sera opposé à Bienne - vainqueur de 6 de ses 7 derniers matches - en quarts de finale des playoff. Pilier de la défense fribourgeoise depuis la saison 2005/2006, Michael Ngoy (31 ans) est convaincu que son équipe a les moyens d'aller au bout.
RTSsport.ch: En terminant 1er du championnat, Fribourg est forcément LE favori pour le titre. Un rôle que vous endossez?
MICHAEL NGOY: C'est logique, on ne va pas le cacher. On part favori même si on n'aime pas tellement l'affirmer ouvertement. Maintenant, gagner le championnat c'est une chose, le confirmer en playoff c'en est une autre. On a vu par le passé qu'il arrivait parfois que le 1er se fasse sortir en quarts de finale, donc on est à l'abri de rien. Il faut respecter les adversaires et être conscient que rien ne sera facile.
MICHAEL NGOY: On a fini 1er, mais tout n'a pas été parfait non plus. On a été inconstant en début de saison et on s'est fait souvent rejoindre au score après avoir mené de 2-3 buts. Mais on a su apprendre de nos erreurs avec notamment une série de 20 matches avec seulement 2 défaites. La clé, c'est notre très bonne assise défensive. On a un gardien incroyable, qui a toujours été présent quand on vivait des matches difficiles. Cette saison, on a compris que les matches se gagnaient en défense.
RTSsport.ch: Le Fribourg d'aujourd'hui est donc beaucoup plus mature qu'il y a un an?
MICHAEL NGOY: Oui, l'expérience accumulée en une année est énorme. En playoff la saison passée, Berne nous avait battus à ce niveau-là. On voyait qu'ils avaient l'expérience de ces moments-clés et savaient parfaitement les gérer.
RTSsport.ch: Certains observateurs doutent toutefois de votre capacité de réaction lorsque le jeu se muscle et devient physique, comme c'est le cas en playoff.
MICHAEL NGOY: Je crois que durant la saison il y a eu pas mal de matches physiques, notamment lors des derbies. On a répondu de la meilleure manière possible en gagnant ces rencontres. On sait très bien que nos adversaires vont venir provoquer nos joueurs-clés: Sprunger, Bykov ou Dubé. Maintenant, on n'est pas une équipe physique, ce n'est pas notre philosophie. Tout le monde est capable de durcir le jeu, mais le but est de donner des charges quand c'est nécessaire et de ne pas prendre des pénalités inutiles. Il faut jouer avec la tête avant tout!
RTSsport.ch: Toute une ville, tout un canton sont derrière vous. Comment gérez-vous cette pression?
MICHAEL NGOY: Jusqu'à présent on a du succès, donc tout le monde est content. Mais c'est vrai que notre public est devenu plus exigeant. Comme on a fini 1er, tous nos fans nous voient déjà champion de Suisse. On devra savoir bien gérer cet aspect-là mentalement. Il s'agit de ne pas s'emballer et de ne pas voir trop loin en avant. Il faut juste se concentrer sur le match à venir.
MICHAEL NGOY: C'est une équipe en feu. Elle va tenter d'entamer les playoff comme elle a fini la saison. C'est donc un adversaire euphorique et dangereux, qui a déjà réussi sa saison et qui n'a plus rien à perdre. Cela me rappelle notre situation en 2008. On s'était qualifié in extremis pour les playoff puis on avait sorti Berne, 1er, en quarts de finale!
RTSsport.ch: Tout de même, affronter Bienne c'était préférable que Kloten, non?
MICHAEL NGOY: Oui, on ne va pas le cacher! Bienne repose surtout sur ses étrangers. Défensivement, ils ne sont pas top même s'ils possèdent un grand gardien. On les a battus 5 fois sur 6 cette saison, donc les chiffres parlent en notre faveur. C'est sûr qu'ils sont capables de nous battre, mais de gagner la série... Je vous pose la question!
RTSsport.ch: Pour conclure, une question plus personnelle. Etes-vous satisfait de votre saison jusqu'à présent (11 points, dont 2 buts)?
MICHAEL NGOY: Oui. Depuis l'arrivée de Hans Kossmann, j'ai un rôle beaucoup plus défensif et je ne joue pas sur les jeux de puissance. En général, les Bezina ou Seger font la plupart de leurs points dans ces situations-là. Mes 11 points, je les ai obtenus à 5 contre 5. Mon bilan +/- est bon (ndlr: +8 selon le site de la Ligue), donc je suis assez satisfait.
RTSsport.ch: En terminant 1er du championnat, Fribourg est forcément LE favori pour le titre. Un rôle que vous endossez?
MICHAEL NGOY: C'est logique, on ne va pas le cacher. On part favori même si on n'aime pas tellement l'affirmer ouvertement. Maintenant, gagner le championnat c'est une chose, le confirmer en playoff c'en est une autre. On a vu par le passé qu'il arrivait parfois que le 1er se fasse sortir en quarts de finale, donc on est à l'abri de rien. Il faut respecter les adversaires et être conscient que rien ne sera facile.
"On a compris que les matches se gagnaient en défense"
RTSsport.ch: Quels sont les enseignements de vos 50 matches de saison régulière?
MICHAEL NGOY: On a fini 1er, mais tout n'a pas été parfait non plus. On a été inconstant en début de saison et on s'est fait souvent rejoindre au score après avoir mené de 2-3 buts. Mais on a su apprendre de nos erreurs avec notamment une série de 20 matches avec seulement 2 défaites. La clé, c'est notre très bonne assise défensive. On a un gardien incroyable, qui a toujours été présent quand on vivait des matches difficiles. Cette saison, on a compris que les matches se gagnaient en défense.
RTSsport.ch: Le Fribourg d'aujourd'hui est donc beaucoup plus mature qu'il y a un an?
MICHAEL NGOY: Oui, l'expérience accumulée en une année est énorme. En playoff la saison passée, Berne nous avait battus à ce niveau-là. On voyait qu'ils avaient l'expérience de ces moments-clés et savaient parfaitement les gérer.
"Il faut jouer avec la tête avant tout"
MICHAEL NGOY: Je crois que durant la saison il y a eu pas mal de matches physiques, notamment lors des derbies. On a répondu de la meilleure manière possible en gagnant ces rencontres. On sait très bien que nos adversaires vont venir provoquer nos joueurs-clés: Sprunger, Bykov ou Dubé. Maintenant, on n'est pas une équipe physique, ce n'est pas notre philosophie. Tout le monde est capable de durcir le jeu, mais le but est de donner des charges quand c'est nécessaire et de ne pas prendre des pénalités inutiles. Il faut jouer avec la tête avant tout!
RTSsport.ch: Toute une ville, tout un canton sont derrière vous. Comment gérez-vous cette pression?
MICHAEL NGOY: Jusqu'à présent on a du succès, donc tout le monde est content. Mais c'est vrai que notre public est devenu plus exigeant. Comme on a fini 1er, tous nos fans nous voient déjà champion de Suisse. On devra savoir bien gérer cet aspect-là mentalement. Il s'agit de ne pas s'emballer et de ne pas voir trop loin en avant. Il faut juste se concentrer sur le match à venir.
"Bienne? Une équipe en feu"
RTSsport.ch: Un mot sur Bienne, votre adversaire en quarts de finale?
MICHAEL NGOY: C'est une équipe en feu. Elle va tenter d'entamer les playoff comme elle a fini la saison. C'est donc un adversaire euphorique et dangereux, qui a déjà réussi sa saison et qui n'a plus rien à perdre. Cela me rappelle notre situation en 2008. On s'était qualifié in extremis pour les playoff puis on avait sorti Berne, 1er, en quarts de finale!
RTSsport.ch: Tout de même, affronter Bienne c'était préférable que Kloten, non?
MICHAEL NGOY: Oui, on ne va pas le cacher! Bienne repose surtout sur ses étrangers. Défensivement, ils ne sont pas top même s'ils possèdent un grand gardien. On les a battus 5 fois sur 6 cette saison, donc les chiffres parlent en notre faveur. C'est sûr qu'ils sont capables de nous battre, mais de gagner la série... Je vous pose la question!
RTSsport.ch: Pour conclure, une question plus personnelle. Etes-vous satisfait de votre saison jusqu'à présent (11 points, dont 2 buts)?
MICHAEL NGOY: Oui. Depuis l'arrivée de Hans Kossmann, j'ai un rôle beaucoup plus défensif et je ne joue pas sur les jeux de puissance. En général, les Bezina ou Seger font la plupart de leurs points dans ces situations-là. Mes 11 points, je les ai obtenus à 5 contre 5. Mon bilan +/- est bon (ndlr: +8 selon le site de la Ligue), donc je suis assez satisfait.
Stéphane Altyzer