31 octobre 2015
Gottéron à la recherche d’un nouveau joueur pour remplacer Greg Mauldin
Le nouvelles ne sont vraiment pas réjouissantes concernant Greg Mauldin qui a connu une rechute suite à sa commotion et manquera probablement assez longtemps.
En fait, selon Zenhäusern, ces symptômes sont présents depuis trois matches et les recherches pour trouver un remplaçant ont été lancées.
Enfin, Salminen est toujours malade et ne pourra affronter le Lausanne HC alors que Rivera risque d’être suspendu pour une charge à la tête.
30 octobre 2015
Hans Kossmann remet les pendules à l'heure à Fribourg
Fribourg a perdu un deuxième match d'affilée pour la première fois cette saison. Les Dragons ont subi la loi d'Ambri-Piotta 5-2
La venue d'Ambri-Piotta, lanterne rouge du championnat, avait tout du traquenard potentiel pour le leader Fribourg. Sur le banc léventin, le nouveau boss Hans Kossmann est un ancien de la maison Gottéron. Et surtout, les Dragons doivent composer sans leur maître à jouer Andreï Bykov, blessé. Pire, Gerd Zenhäusern a appris avant la rencontre que Salminen devait renoncer en raison d'un virus. Et durant le deuxième tiers, Greg Mauldin a dû quitter ses coéquipiers.
Dur d'accomplir des miracles quand les tuiles s'accumulent et qu'Ambri-Piotta joue discipliné et avec une belle énergie. Plutôt quelconque en ce début de saison, Alex Giroux s'est souvenu qu'il était un artificier de premier ordre en déjouant Conz à deux reprises. Même topo pour Cory Emmerton.
Fribourg enchaîne un troisième revers de rang si l'on tient compte du huitième de finale de Coupe de Suisse perdu à Lausanne mercredi soir. Les Dragons ont surtout été dominés pour la première fois à domicile après neuf victoires à la BCF Arena.
Résultat, ce sont les Zurich Lions qui s'emparent de la tête du classement grâce à leur succès 5-3 contre les Kloten Flyers dans le derby zurichois. Privés d'une flopée d'attaquants, dont Matthews et Herzog, la troupe de Marc Crawford a démontré la force de son banc pléthorique. Denis Malgin et Ryan Keller ont permis aux Lions de signer un treizième succès en dix-huit matches.
Alexandre Picard: «J'aimerais beaucoup rester à Fribourg un moment»
Il en a fait du chemin depuis son arrivée en Europe, Alexandre Picard. Après la Russie, l'Autriche et l'Allemagne, le défenseur québécois de 30 ans découvre cette saison le championnat suisse avec le HC Fribourg-Gottéron. Sobre mais précieux, il revient avec nous sur le début de saison en fanfare de son équipe et son rôle dans l'effectif des Dragons.
Photo Laurent Daspres
Alexandre Picard, le HCFG marche sur l'eau en ce début de saison. Comment l'expliquez-vous?
C’est la première fois que l'équipe dans laquelle je joue effectue un aussi bon début de saison, surtout que les attentes n’étaient pas très élevées envers l’équipe après le dernier exercice. Le noyau de l’effectif est resté et tout le monde s’est engagé à se donner à 100%. Les joueurs qui sont arrivés constituent de bonnes additions et nous sommes 23 à pousser dans la même direction. Cela explique pas mal de choses.
Comment définiriez-vous votre rôle dans l’équipe?
On m’a engagé pour solidifier la défense. Je crois qu’il s’agissait d’un problème à Fribourg l’année passée. Mon but est de bien jouer défensivement et d’avoir une bonne relance. On ne s’attend pas forcément à ce que je fasse des points, mais plutôt que j’aide l’équipe à sortir le puck de la zone, puisqu’après nous avons suffisamment de bons joueurs devant. Je joue les situations spéciales, alors qu’à 5 contre 5 je suis jumelé à Yannick Rathgeb qui est un jeune défenseur très talentueux. Je lui apporte mon expérience en lui expliquant comment gérer un match, notamment en fonction de l’évolution du score.
En 17 matches, vous n’avez pas écopé de la moindre pénalité. C’est plutôt rare pour un joueur réputé pour ses qualités défensives…
Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer. Il y a peut-être l’expérience ou cela peut être lié au système de jeu. J’ai un rôle défensif, mais avec Yannick nous passons très peu de temps dans notre zone. Je touche du bois pour que cela continue…
Qu’est-ce qui vous a convaincu de rejoindre Fribourg-Gottéron?
L’année passée, j’avais déjà effectué un essai de deux semaines. J’avais laissé ma marque sur et hors de la glace. Lorsque Christian Dubé a été nommé directeur sportif, je crois qu’il gardait un œil sur moi en Allemagne. Il connaissait Larry Huras qui était mon entraîneur et j’avais bien joué en play-off. Ce n’était donc pas une décision difficile pour les deux. De mon côté, je ne pouvais refuser un travail en Suisse, surtout à Fribourg en tant que francophone.
Aviez-vous d’autres opportunités en Suisse ou ailleurs?
En Allemagne, Ingolstadt voulait prendre une autre direction et ce n’était pas clair si le club voulait me conserver. Mon but premier était de signer à Fribourg. S’agissant de l’Amérique du Nord, je n’ai pas songé à y retourner. Je ne voulais pas passer par la AHL.
Avez-vous déjà entamé des discussions pour prolonger votre contrat au HCFG?
C’est difficile de ne pas penser à rester. Ma famille et moi-même sommes bien ici et l’équipe a beaucoup de succès. J’aimerais beaucoup rester à Fribourg un moment. Néanmoins, je n’ai pour l’instant pas entamé de discussions pour prolonger mon contrat, ni mon agent puisque je n’en ai pas à l’heure actuelle.
Vous avez connu quatre championnats européens. Comment s’est passé votre parcours?
Au début, je n’ai disputé que 11 matches de KHL car j’ai subi une sérieuse blessure rapidement dans la saison. Je n’ai toutefois pas adoré mon expérience. Il y a les voyages qui sont difficiles et il s’agissait globalement d’une mauvaise expérience. Par la suite, à cause de ma blessure, j’ai dû signer en Autriche et je ne connaissais pas le niveau de la ligue. Je me suis un peu trompé.
Et par la suite?
L’année dernière, je voulais vraiment attendre la bonne opportunité. J’avais des offres en France, en Autriche et ailleurs, mais c’était sûrement ma dernière chance de jouer dans un très bon championnat. Je suis content d’avoir été patient, même si cela n’a pas été facile. De plus, l’année passée, j’ai connu une belle saison avec Ingolstadt qui m’a permis de retrouver le plaisir de jouer au hockey. J’étais aussi surpris en bien du niveau en Allemagne, ainsi que de la qualité des patinoires et du public.
J’ai toujours voulu découvrir l’Europe
Durant l’été 2012, vous avez pris la décision de rejoindre l’Europe, plus particulièrement la KHL. Cette décision a-t-elle été difficile à prendre?
Non, le choix était assez facile à faire. Cela faisait quatre saisons que je jouais en NHL, notamment à Montréal qui était mon club d’enfance. Par la suite, j’ai signé à Pittsburgh en sachant que je ferai l’ascenseur entre la AHL et la NHL. Arrivé à un certain point, il n’y a plus de plaisir à cela et tu penses davantage à la stabilité et au côté familial. Je n’avais que des offres à deux volets. Je comprends les joueurs qui se raccrochent au rêve de la NHL, mais j’ai toujours voulu découvrir l’Europe.
Vous avez disputé plus de 250 matches de NHL avec diverses équipes. Que retenez-vous de ces différents exercices?
La saison à Montréal reste un super souvenir, surtout pour un Québécois comme moi. Parfois, lorsque j’y repense, j’ai encore de la peine à y croire. Il s’agissait d’un autre monde car les joueurs avaient tout le temps les projecteurs sur eux et les gens nous reconnaissaient dans la rue. La saison s’est bien passée, mais le seul regret est que je me suis cassé la jambe à l’entraînement deux semaines avant les séries éliminatoires.
Vous avez fait l’objet de plusieurs échanges dans votre carrière. Comment vit-on un tel moment ?
En Amérique du Nord, c’est un procédé normal. Tous les échanges ont été faits de sorte à me redonner une chance dans le futur. Je n’en regrette donc aucun. Je ne l’ai toutefois pas vécu avec une famille, mais j’imagine que c’est bien plus difficile dans cette situation.
En 2005, vous avez remporté la Coupe Calder avec Haalifax. Cela reste-t-il l’un de vos plus beaux souvenirs?
Il s’agissait de ma dernière année junior et il y avait le lock-out en NHL. Nous venions de perdre la finale avec Haalifax contre l’équipe de Sidney Crosby et de Marc-Antoine Pouliot quand les Phantoms m’ont appelé trois jours plus tard. J’ai pu jouer deux rencontres en finale et je ne m’y attendais pas du tout. Comme il n’y avait pas de NHL, nous avons joué dans la patinoire de Flyers devant beaucoup de monde. Le niveau était aussi très bon. D’ailleurs, il me semble que trois quarts de l’alignement des Phantoms évolue désormais en NHL.
Quel coéquipier a le plus influencé votre jeu?
Peu de monde le connaît, mais il s’agit de John Slaney qui a joué en AHL puis en NHL. C’est lui qui a marqué le fameux but de l’équipe du Canada junior contre les Russes. C’est une légende au Canada, mais il est moins connu ailleurs. Lorsque je suis arrivé à 20 ans, il avait 35 ans. Je ne faisais que regarder sa manière d’évoluer sur et en dehors de la glace. Il m’a beaucoup appris.
Le profil d’un défenseur défensif ne met pas vraiment un joueur en avant. Comment vit-on un tel rôle?
J’ai eu ce rôle toute ma vie. J’aime beaucoup dire que lorsque les 60 minutes d’un match sont passées et que les supporters te disent qu’ils ne t’ont pas remarqué, cela signifie que tu as été bon. Toutefois, avec le hockey actuel, il faut de toute manière une touche offensive à n’importe quel défenseur, notamment pour relancer correctement le jeu.
Gabriele Beffa
Michael N’Goy proches d’un retour au Lausanne HC
C’était plus au moins prévisible avec les départs annoncés cette semaine de Ralph Stalder et Larri Leeger du Lausanne HC qui devrait pouvoir compter sur le retour la saison prochaine de Benjamin Chavaillaz et Michael N’Goy selon le journaliste Giampaolo Giannoni.
Killian Mottet en bonne position pour obtenir un nouveau contrat à Gottéron
L’excellent début de saison de Killian Mottet (24 ans) n’aura échappé à personne.
Et ces bonnes performances posent donc la question d’une rapide prolongation de contrat alors qu’il avait dû attendre fin janvier cette année.
Et si on ne doute pas que les deux parties s’entendront, Christian Dubé n’enlève pas la pression comme tout bon DT : «Si nous ne lui avons proposé qu’un an de contrat, c’était pour voir s’il pouvait passer un palier. Il a connu un camp d’entraînement d’avant-saison très difficile. Pour être honnête, j’étais déçu. Mais dans la foulée, il a fait un super début de championnat. C’est sa combativité qui me plaît le plus. S’il continue sur cette lancée, je ne vois pas pourquoi on ne continuerait pas l’aventure avec lui».
29 octobre 2015
Une méthode choc permet de mieux se soigner après une commotion
Fils de l’ancien président de Gottéron, Claude Martinet a importé en Europe une thérapie pratiquée aux Etats-Unis.
Il s’agit d’une secousse soudaine et violente du cerveau consécutive à un choc. Maux de tête, vertiges, pertes de mémoire, étourdissements. Mais aussi troubles de la vue et de la parole. Ou encore perte de conscience, amnésie, nausées et vomissements: la commotion est sournoise avec des conséquences plus ou moins graves selon la brutalité de la charge. Les cellules nerveuses (neurones) peuvent être endommagées et causer des symptômes, de la confusion minime au coma.
«C’est une blessure pénible car il est impossible de savoir quand ça ira mieux, racontait Matthew Lombardi à la Tribune de Genève le 7 août. Il n’est jamais possible de fixer une date de retour. Il faut juste être patient…» Le Canadien qui en a connu trois sérieuses dans sa carrière a énormément souffert. «Le mot-clé pour les commotions, c’est le repos et être à l’écoute de son corps», renchérit Kevin Romy, victime d’un coup à la tête en fin de saison dernière. Le Neuchâtelois a mis tout l’été pour s’en remettre.
Rester dans le noir c’est fini!
Rares sont les hockeyeurs qui ne se sont jamais retrouvés dans le brouillard durant leur carrière. Comme une dent qui tombe, c’est, dit-on dans le milieu, le métier qui rentre. «Il y a 50 ans, on conseillait aux commotionnés de rester dans le noir, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il est surtout important que le patient bouge», précise le Pr Daniel Fritschy, l’un des médecins de Ge/Servette, conscient du danger que rencontre un joueur à chaque fois qu’il saute sur la glace.
Depuis le début de cette saison, il n’y a pas une semaine où on ne parle pas d’un nouveau cas. Marco Pedretti est le dernier répertorié. «Il ne savait même plus où il se trouvait, quel jour et mois de l’année on était», soupire le coach des Grenat Chris McSorley. La statistique révèle que chaque club dénombre entre 7 à 9 commotions par saison. Au moins!
Neuf mois d’attente
«C’est inquiétant mais il y a quelque chose qui peut être mis en œuvre», rassure Claude Martinet (43 ans), qui n’est autre que le fils de Jean, ancien président légendaire de Gottéron. «Mon fils Mathys (7 ans) a dit à sa sœur, Oriane (12 ans), qu’il ne voulait pas jouer au hockey car papa il répare des commotions!» se marre celui qui est tombé dans la marmite tout petit déjà. C’est à cette époque qu’il a connu le Québécois Daniel Bouchard, ancien gardien des Nordiques et de Saint-Léonard. «Il a ensuite travaillé à Atlanta avec le Dr Carrick, grand spécialiste du traitement des commotions, poursuit cet ancien joueur de hockey de Marly (1re ligue). C’est lui, Ted Carrick, qui a soigné Sidney Crosby, la star de Pittsburgh, avec une méthode reconnue et performante. Depuis c’est le buzz. En Géorgie, il y a neuf mois d’attente!»
Cette sommité soigne des athlètes, mais aussi des gens qui souffrent de parkinson, de l’alzheimer, des troubles de l’attention ou d’hyperactivité. La thérapie, sans médication, existe depuis trente-cinq ans. Elle attire des hockeyeurs du monde entier. «C’est pour cela que Bouchard a pensé à moi, parce que je suis très sociable et organisé, sourit celui qui a quinze ans de métier dans l’hôtellerie et dans une multinationale. Le but est d’implanter un centre comme aux Etats-Unis sur notre continent. Au début j’avais pensé à la Suisse, mais chez nous les démarches sont assez longues.»
Dans l’attente de trouver une clinique (sûrement à Lausanne) c’est finalement à Gouda, aux Pays-Bas, dans un centre de chiropractie qu’un équipement identique à Atlanta a été installé. «J’ai déjà passé deux semaines là-bas, en juin et septembre, où on a fait venir les meilleurs docteurs américains, confie le directeur des opérations. Tous les joueurs qui sont venus avec moi brillent à nouveau sur la glace. On leur a remis du jus dans les neurones!»
Un problème de vision
Claude Martinet a tout de suite été convaincu par cette thérapie. Il s’est mis à la place du joueur qui se lève le matin avec des maux de tête, qui doit mettre son casque et aller dans les bandes. Et de constater, hilare: «C’est fou le nombre de hockeyeurs en Suisse qui croient viser la lucarne et qui tirent à côté. Ils ignorent que leur cerveau est décalé. Ils sont persuadés de voir parfaitement mais après des examens spécifiques où on contrôle leur équilibre, leur vision n’est pas bonne. Un attaquant qui ne comprenait pas pourquoi il ratait autant ses tirs se remet à marquer aujourd’hui…» Et si c’était la raison pour laquelle les Servettiens ont perdu la tête devant la cage?
«Les yeux sont la fenêtre du cerveau»
Le patient se met sur une balance avec des lunettes spéciales et ferme les yeux. Tête en l’air, puis en bas. Très vite, il bascule en avant ou en arrière. Après avoir rempli un questionnaire, l’examen a commencé.
Contrôle des signes vitaux, prise de tension artérielle, à droite, à gauche, assis, debout, couché. «Suite au choc, l’information entre le cerveau et les pieds ne va plus aussi vite qu’avant, mais on voit rapidement où se situe la lésion et on répare», détaille Claude Martinet. Que ce soit à Gouda ou à Atlanta, le traitement est identique, le décalage horaire en moins. Trois séances de trente à nonante minutes sont prévues du premier au cinquième jour de la thérapie pour remettre sur pied le commotionné. «Comme les yeux sont la fenêtre du cerveau, il y a des mouvements oculaires d’électrostimulation et des exercices de coordination que l’on adapte en fonction de l’évolution et de la réaction du patient», explique notre interlocuteur, qui a également testé cette méthode. Comme ces exercices sur une chaise aux rotations variables. «Le réglage est très précis en fonction de la partie du cerveau à corriger», précise le Suisse.
Le médecin détecte très rapidement ce qui ne fonctionne pas et, au bout du troisième jour déjà, le patient remarque une nette amélioration. «Un jeune joueur de Fribourg qui avait reçu une mauvaise charge au début du mois de janvier a vécu l’enfer durant six mois avec des maux de tête épouvantables, raconte Claude Martinet. Il est venu aux Pays-Bas en juin et, au bout d’une semaine et demie, ses douleurs avaient disparu. Aujourd’hui, le garçon de 18 ans revit.»
Un plan d’entraînement est remis ensuite au sportif afin qu’il puisse poursuivre ses exercices à la maison. A lui d’être «sage» et de respecter ensuite les délais. Ceux qui ne l’ont pas fait sous la pression de leur coach, voire de leur propre initiative de peur de perdre leur place, ont parfois dû faire une croix sur leur carrière. Touchés à la tête en 2012, les ex-Servettiens Brian Pothier et Tony Salmelainen ne s’en sont jamais remis…
Arnaud Jacquemet touche du bois. Le Valaisan des Vernets n’a eu qu’une commotion dans sa carrière. Il jouait alors à Langnau. «Il manque dans mon cerveau une journée de ma vie, avoue-t-il. J’ai tout oublié de ce qui s’est passé ce jour-là. En revanche, je n’ai connu aucun problème avec la lumière. Il faut reconnaître cependant que c’est une blessure qui n’est pas prise assez au sérieux dans le milieu», estime le Servettien. L’attaquant, qui a fait la connaissance du fils de Jean Martinet cet été en jouant au inline, est prêt, à titre préventif, à passer un examen complet selon la méthode Carrick. D’ici là, qui sait, peut-être bien qu’il lèvera et baissera la tête sur une balance dans une clinique en Suisse…
Combien ça coûte?
Tout commence par un diagnostic de trois heures. Son coût: 950 francs. S’ajoutent ensuite les soins: 1000 francs par jour. Pour un traitement, il faut en compter cinq. Le séjour aux Pays-Bas? C’est 1500 francs pour le billet d’avion jusqu’à Amsterdam, le train pour rejoindre Gouda et l’hôtel pour cinq jours.
«Au début, c’est le joueur qui payait le traitement car le club estimait qu’il n’avait pas le budget pour cela, explique Claude Martinet. Mais c’est en train de changer. Aujourd’hui, la bonne nouvelle c’est que les assurances ont remboursé tout ou partie des frais médicaux pour les derniers joueurs que j’ai envoyés aux Etats-Unis ou aux Pays-Bas. C’est nouveau. Ils ont compris que la méthode fonctionne et que cela fait énormément baisser les coûts après la thérapie.»
Le coordinateur et directeur des opérations de la société Testmybrain envisage désormais, dans le cadre de la prévention, de procéder à un check-up en fin de saison dans chaque club de LN. Pour les joueurs de la première équipe et les juniors. «Pour les diagnostics, on est mobile, on peut pratiquer les examens dans la patinoire, précise-t-il. On peut contrôler dix joueurs par jour. Ensuite, à leur retour de vacances, ils sauront s’ils doivent se faire soigner ou non. Et puis, dès le moment où l’on possède les données d’un joueur, on peut le soigner plus rapidement.» Un sponsor pourrait financer cette opération, à moins que les assurances prennent aussi en charge cette prophylaxie.
Christian Maillard
Gottéron quitte la Coupe sans regrets
Le parcours de Fribourg-Gottéron a pris fin en huitièmes de finale de la Coupe de Suisse. Comme il y a une année, les Dragons n'ont pas été en mesure de franchir ce stade de la compétition.
Pas très concernés, ils se sont inclinés 2 à 1 à Lausanne. Les Vaudois ont largement dominé la première période et ont pris logiquement les devants à la 13e minute grâce à Danielsson.
Sans un Reto Lory, préféré à Benjamin Conz, en grande forme, l'addition aurait été plus salée. La partie s'est ensuite équilibrée dès le début de la 2e période. Mottet a égalisé avant la 2e pause. C'est finalement Déruns qui a donné la victoire à ses couleurs à la 50e minute.
L’après match Lausanne – Fribourg
Je vous propose de découvrir ci-dessous l’après match de la rencontre opposant Lausanne à Fribourg dans le cadre des 1/8ème de finale de la Coupe Suisse.
Vous y trouvez en plus du score final et des pointeurs, le nombre de tirs cadrés ainsi que les tirs non cadrés par équipe ainsi que par période. De plus, vous pouvez voir d’où les tirs des deux équipes proviennent. Les situations de supériorité numérique et les tirs cadrés et non cadrés sont, par ailleurs, distingués !
Comme vous pouvez le constater, le LHC a tiré à de plus nombreuses reprises. De plus, malgré un grand nombre de tirs pris depuis le ligne bleue, il s’est plus souvent trouvé en position de tirer aux alentours du slot que le HCFG. Les 3 buts viennent d’ailleurs de cette zone. Ce n’est pas une surprise vu qu’une grande partie des buts, dans le hockey moderne, proviennent de cette zone vu que les gardiens ont tendance à toujours faire le premier arrêt.
Vous avez également à votre disposition la notion de « goal relatif » (tableau). En effet, bien que le nombre de tir soit un paramètre intéressant, le pourcentage de chance d’arriver à vaincre le gardien n’est pas le même selon la provenance du tir . Chaque zone de la patinoire s’est donc vu attribuée un pourcentage d’efficacité aux tirs distincts. En additionnant les tirs effectués selon leur zone, j’ai pu déterminé un nombre de goal que l’équipe aurait dû marqué selon les périodes. Selon cette méthode, le score ajusté selon la qualité des tirs aurait dû être de 3 (2.988) à 1 (1.363) pour Lausanne. Dès lors, selon cette statistique, le LHC n’a pas volé sa victoire ce soir et aurait mérité de marquer un but supplémentaire !
N’hésitez pas à me suivre via mon twitter (@Boumatoews) si vous souhaitez avoir accès à plus de statistiques que la ligue suisse ne fournit pas ou si vous avez des questions !
Egger Ph.
28 octobre 2015
La LNA Suisse devrait adopter les prolongations à 3 contre 3
Si vous suivez la NHL, vous êtes sans doute convaincus par les prolongations à 3 contre 3 qui modifient totalement la physionomie des fins de match.
Et bien réjouissez-vous, nous devrions également y avoir droit en Suisse selon ce que rapporte le Tages Anzeiger. En effet, le sujet sera discuté cette semaine et pourrait être mis à l’ordre du jour pour l’assemblée de la ligue du 18 novembre. On voit mal comment notre championnat pourrait se passer de cette nouvelle règle qui ne concernerait que le championnat régulier, le format des prolongations en play-offs n’étant pas modifié.
Une autre proposition est l’introduction du challenge pour les coaches, soit la possibilité de contester un but pour un hors-jeu ou une faite sur le gardien, les arbitres étant alors forcé d’aller regarder la vidéo (exemple ici).
John Fritsche et Greg Mauldin légèrement blessés
On apprenait hier que Fribourg-Gottéron se déplacerait à Lausanne ce soir sans Greg Mauldin pour le ménager et bien il semble que cela soit suite à une légère blessure.
L’Américain est légèrement touché, sans donner plus de détails, mais cela semble sans gravité. John Fritsche est dans le même cas et n’est pas certain de griffer la glace ce soir. Comme annoncé hier, Reto Lory sera devant la cage.
Départ de Ralph Stalder et Larri Leeger : des motivations uniquement sportives
Ralph Stalder et Larri Leeger ont besoin d’une nouvelle aventure.
Image: ANALOU DELEMONT
Au printemps, une page se tournera, dans la carrière de Ralph Stalder (29 ans) et de Larri Leeger (28 ans). Après, respectivement, sept et huit saisons passées au LHC, les deux défenseurs quitteront Malley, direction Fribourg, où ils ont tous les deux signé un contrat de trois ans.
Le hasard du calendrier veut que leur départ ait été rendu public au cœur d’une semaine qui voit les Lions recevoir Gottéron à deux reprises en trois jours: ce soir en 8e de finale de la Coupe de Suisse (19 h 45) et samedi en championnat. Avant la première des deux confrontations, ils évoquent leur décision et leur aventure lausannoise. Leur choix
Ralph Stalder: «Je crois qu’il s’agit de la meilleure des options dans l’ambition que j’ai de franchir un palier supplémentaire sur le plan individuel. Au cours des discussions que j’ai eues avec les dirigeants fribourgeois, leurs idées m’ont plu. Gottéron est en train de construire un joli projet, à l’instar du LHC il y a quelques années, quand le club cherchait à remonter en LNA et à s’y installer durablement. Gerd Zenhäusern (ndlr: entraîneur actuel des Dragons et coach des Lions lors de la promotion en 2013)? Il n’est pas entré en matière dans les négociations.» Larri Leeger: «J’ai 28 ans et j’estime qu’à la fin de la saison ce sera le moment pour moi de partir. Si j’avais prolongé à Lausanne, ça aurait été dans le but d’y terminer ma carrière. Or, je pense avoir besoin d’une nouvelle aventure. Cette décision n’a rien à voir avec le LHC, elle est simplement personnelle et je tiens à préciser qu’elle est purement sportive, qu’elle n’est absolument pas liée à des motivations financières.»
Leur sentiment
R.S.: «Ça va sans doute me faire drôle de ne pas revenir à Malley en août. Il n’y a pas que le hockey qui changera, mais toute une vie. Et l’idée de perdre le contact avec les amis que je me suis faits ici me fend un peu le cœur. Je dois aussi beaucoup à ce club, qui m’a permis de devenir le joueur que je suis aujourd’hui. Je me réjouis d’évoluer avec Fribourg mais, que les supporters se rassurent, je donnerai tout pour le LHC jusqu’au bout.» L.L.: «Je me sens Lausannois, même si j’ai toujours quelques côtés suisses allemands qui me distinguent de mes camarades vaudois, comme le fait d’arriver plus souvent qu’eux à l’heure (ndlr: il se marre). Plus sérieusement, j’adore cette région et cette ville, que je préfère désormais même à Zurich (ndlr: il est né à Bülach, dans la banlieue zurichoise). J’aime ce club et ses fans; de véritables passionnés. J’ai vécu une expérience unique et, quand j’ai signé mon contrat à Fribourg, ça m’a fait bizarre. Lorsque j’ai appris que Ralph s’était également engagé à Gottéron, une coïncidence totale, j’ai beaucoup rigolé.»
Leur plus beau souvenir
R.S.: «Jusqu’ici, c’est évidemment la promotion de 2013: un événement magique et mérité. Mais, plus généralement, les sept ans que j’ai connus ici ont été magnifiques. Ils resteront une grande époque de ma vie.» L.L.: «La promotion de 2013 est à jamais gravée dans ma mémoire. Une image que je retiens en particulier? Celle du premier match de la série face à Langnau à Malley, quand nos adversaires étaient entrés sur la glace. Qu’est-ce qu’ils avaient été sifflés! L’ambiance, durant ce barrage, m’avait procuré des sensations incroyables.»
27 octobre 2015
L’inutilité de la caméra derrière le but et de la seconde ligne
Voilà une petite vidéo assez révélatrice des angles trompeurs qu’offrent les caméras placées autour du but. Vous pensez que le puck a franchi la ligne sur l’image ci-dessus ? Et bien non.
Même les caméras au-dessus du but ne peuvent dissiper les doutes avec certitude et il en subsistera toujours tant que celles-ci ne seront pas placées dans les montants ou que le puck soit équipé électroniquement.
26 octobre 2015
Fribourg-Gottéron engage Larri Leeger et Ralph Stalder - Andrei Bykov blessé
Ralph Stalder (29 ans) et Larri Leeger (28 ans) ne seront plus Lausannois la saison prochaine! Après respectivement sept et huit exercices disputés sous les couleurs du LHC, les deux défenseurs, dont le contrat qui les lie à Malley expire au printemps, se sont - selon nos informations - engagés avec Fribourg-Gottéron.
Fribourg confirme
Si les départs de Stalder et de Leeger n'avaient été confirmés ni par les dirigeants des Lions ni par ceux des Dragons, lundi à la mi-journée, le directeur sportif fribourgeois, Christian Dubé, s'est chargé de le faire en début de soirée sur le site internet de La Liberté, où on apprenait que les deux joueurs ont signé pour une durée de 3 ans à Gottéron. Ils retrouveront ainsi Gerd Zenhäusern, entraîneur du LHC lors de la promotion en LNA en 2013.
Fribourg qui devra se passer d’Andreï Bykov pour 3 semaines environ, le temps de récupérer d’une opération qui aura lieu demain suite à une blessure à un coude.
Egger Ph.
25 octobre 2015
22 octobre 2015
Gotteron doit amélioré sa com
Fribourg doit payer Genève pour que Chris Rivera griffe la glace des Vernets cette saison
Un Christian Dubé qui se fourvoye, un joueur pris entre deux feux, le petit psychodrame autour de Chris Rivera a évidement pris trop d’ampleur alors que sur le fond une transparence sur le sujet n’aurait choqué personne.
Ainsi, La Liberté revient sur l’entente en Genève et Fribourg pour le transfert de Rivera et la situation est simple : la majeure partie du salaire du joueur est toujours assumée par les Servettiens et une clause du contrat convient que Fribourg doit dédommager Genève si Rivera est aligné aux Vernets en saison régulière.
Rien de bien choquant dans un deal qui au final a arrangé tout le monde, mais une affaire qui a malgré tout ébranlé Gottéron à l’interne alors que Michel Volet a demandé des explications à ses directeurs. Une situation que ne choque pas Christian Dubé traité de « pinocchio » : «Vous pouvez penser ce que vous voulez. Quand il y a une entente, il y a des choses que nous ne pouvons pas dévoiler. Nous respectons notre engagement» explique-t-il au quotidien fribourgeois.
Jérémie Kamerzin absent jusqu'à nouvel ordre
La durée de l'absence du joueur de 27ans est pour l'heure encore incertaine. D'ici là, le junior Elite A Andrea Glauser viendra compléter l'effectif de la 1ère équipe de Fribourg-Gottéron.
Egger Ph.
21 octobre 2015
Jérémie Kamerzin souffre d'une commotion cérébrale
Fribourg-Gottéron a conforté sa place de leader à l'occasion de la 15e journée de championnat. Les joueurs de Gerd Zenhäusern se sont imposés 5 à 3 à Genève en faisant preuve d'un très grand réalisme. Ils ont tiré 29 fois sur la cage adverse contre 49 pour les hommes de Chris McSorley. Ils ont ainsi mis fin à une série de trois revers en déplacement.
Auteur d'un doublé, Killian Mottet a été l'homme du match côté fribourgeois. Neukom, Sprunger et Vauclair ont inscrit les autres buts des Dragons. Le dernier nommé a notamment réussi le 4 à 3 quelques minutes seulement après deux buts genevois qui leur avait permis de revenir en power-play de 3 à 1 à 3 partout.
Le défenseur Jérémie Kamerzin a été évacué sur une civière à la suite d'une charge contre la bande de Daniel Rubin dans le premier tiers-temps. Il souffre selon un premier diagnostic d'une commotion.
Egger Ph.
20 octobre 2015
Chris Rivera : Fribourg c’est une ville de hockey. On sent qu’il y a une histoire derrière ce club !
C’est jour de derby et l’occasion de préparer le match dans la presse déjà et Chris Rivera sera au centre de l’attention pour son retour aux Vernets. Et il ne manque pas l’occasion de lancer une petite pique contre son ancien club.
Ainsi déclare-t-il dans les colonnes de La Liberté de ce jour : « Je ne suis retourné que deux fois à Genève depuis le 15 septembre et cela ne me manque pas. J’ai laissé la ville de mon enfance, mais je suis content de voir autre chose. Ici, c’est une ville de hockey. On sent qu’il y a une histoire derrière ce club. C’est un autre monde qu’à Genève ».
Chris Rivera ne participera pas au derby de ce soir
On peut vous le confirmer de sources sûres, les infos du Matin étaient bien exactes (lire ici) et Chris Rivera ne sera pas sur la feuille de match ce soir face à Genève. Il sera annoncé malade ou blessé selon la créativité du club.
18 octobre 2015
Gottéron logiquement battu à Kloten
Après Lugano et Langnau, Fribourg-Gottéron s'est incliné pour la troisième fois de suite en déplacement. Les joueurs de Gerd Zenhäusern ont été battus 3 à 1 par Kloten au terme d'une partie où ils ont beaucoup subi.
Contre un adversaire mieux en jambes, ils ont perdu la quasi totalité des duels contre les bandes et ont semblé manquer d'énergie au fur et à mesure que la partie avançait. Le travail de sape des Aviateurs a fini par payer.
Ils ont pris définitivement l'avantage en fin de 2e période grâce à Matthias Bieber. Auparavant, en début de rencontre, Benjamin Plüss avait répondu à l'ouverture du score de Tommi Santala. James Sheppard a lui inscrit la 3e réussite des siens à la 42e minute.
Ce revers ne change rien au classement des Fribourgeois qui restent premiers avec une longueur d'avance sur Zoug.
17 octobre 2015
Fribourg-Gottéron, 365 jours plus tard
Nul intention de retourner le couteau dans la plaie sur une période que tout le monde veut oublier mais de démontrer une nouvelle fois la belle incertitude du sport.
Comme le relève à juste titre la Liberté, il y a tout juste une année Gottéron allait jouer son premier match sans entraîneur, Kossmann venait d’être limogé, et occupait la dernière place de ligue A avec 8 points en 12 matches. 365 jours plus tard, le Dragon occupe le fauteuil de leader avec 28 points en 12 matches.
Fribourg Gottéron est toujours invaincu à domicile cette saison. Hier soir, devant 6200 spectateurs, les hommes de Gerd Zenhausern ont célébré leur 8e victoire consécutive à Saint-Léonard. Ils ont battu le champion suisse en titre Davos sur le score de 4 à 2. Menés 2 à 1 après 40 minutes, les Dragons ont fait la différence dans le 3e tiers avec des buts de Sprunger, Salminen et Mauldin.
Au classement, Fribourg Gottéron reste leader avec 3 points d’avance sur Zoug et 4 sur les Zürich Lions.
Egger Ph.
15 octobre 2015
Pouliot absent contre Davos, Neukom de retour
Marc-Antoine Pouliot a écopé de deux matchs de suspension et d'une amende de 1850 francs pour son geste de samedi passé (balayage) sur le joueur de Langnau Mirco Zyrd. Déjà suspendu mardi pour la rencontre face à cette même équipe de Langnau, le Canadien doit encore purger un match de suspension. Il ne pourra donc pas être aligné ce vendredi face à Davos. Marc-Antoine Pouliot fera son retour au jeu samedi lors du déplacement de Gottéron à Kloten.
En revanche, Gerd Zenhäusern pourra compter sur le retour au jeu de Benjamin Neukom pour affronter Davos. Touché au bas du corps, l'attaquant était sur la touche depuis le 15 septembre dernier.
14 octobre 2015
Marc Abplanalp absent durant quelques semaines
Fribourg-Gottéron devra se passer de Marc Abplanalp durant plusieurs semaines suite à une blessure survenue lors du match du 14 octobre 2015.
Marc Abplanalp a été blessé au bas du corps lors du match de mardi contre les Langnau Tigers. Le défenseur devra attendre 4 semaines avant de pouvoir rejouer.
Suite à cette blessure, Fribourg-Gottéron a décidé de rappeler Luca Camperchioli qui joue acutellement avec Red Ice Martigny. De plus, pour le match de ce vendredi face à Davos l’attaquant Sandro Brügger sera également aligné.
13 octobre 2015
Yannick Rathgeb « Un gamin au cœur de vainqueur »
Ceux qui avaient eu l’occasion de voir jouer les saisons passées en OHL savaient que Gottéron avait réussi un joli coup en le rapatriant : «J’avais plusieurs offres, mais Gottéron, où je connaissais Gerd Zenhäusern depuis l’équipe nationale M20, constituait la meilleure option pour moi. J’adore l’endroit. J’ai trouvé un super appartement et l’ambiance d’équipe est vraiment excellente.».
Yannick Rathgeb semble en effet s’épanouir sur les bords de la Sarine et son coach le lui rend bien avec un temps de jeu en conséquence : «Je ne m’attendais pas à jouer autant. Je suis aligné en supériorité et en infériorité numérique. J’ai aussi la chance d’évoluer à côté d’Alexandre Picard. Il m’apprend beaucoup et me facilite grandement la vie.».
A même pas 20 ans, Yannick Rathgeb lorgne encore vers la NHL et ne pas se faire drafter restera sa plus grande déception «La NHL reste un rêve. Pour l’instant, je l’ai mis de côté. Je ne pense qu’à Gottéron.».
12 octobre 2015
En panne d'inspiration, Gottéron s'incline
Fribourg Gottéron est passé complètement à côté de son match face à Langnau. A l’Ilfis, les Dragons se sont inclinés 5-2 face aux Emmentalois et ont ainsi concédé leur 2e revers de l’exercice.
Les Fribourgeois ont été beaucoup trop approximatifs dans de nombreux secteurs de jeu pour espérer une issue plus favorable. Les Bernois, eux, n'ont pas eu besoin de forcer leur talent pour prendre le meilleur sur le leader de Ligue A. Menés 4 à 0 après 47 minutes de jeu, les joueurs de Gerd Zenhäusern ont essayé de réagir après les réussites de Pluess et de Mottet. Mais le 5e but inscrit par Gustafsson a définitivement enterré les espoirs fribourgeois.
Au classement, Gottéron reste leader mais ne compte plus que 2 points d'avance sur Zoug.
Pouliot suspendu pour un match
Marc-Antoine Pouliot de Fribourg-Gottéron est suspendu pour un match en raison d’un balayage (« slew-footing ») contre Miro Zryd des SCL Tigers à la 43e minute du match de championnat de National League A du 10 octobre informe la ligue. En plus, une procédure ordinaire est ouverte contre Pouliot.
9 octobre 2015
Gottéron voulait également Jarkko Immonen
Jarkko Immonen et Sakari Salminen formaient la saison passée une des paires des plus redoutables de KHL et Fribourg a tenté d’engager cet été le duopack.
Gerd Zenhäusern se serait en effet bien vu réunir sous ses couleurs Immonen et Salminen qui ensemble ont marqué 86 points la saison dernière sous le maillot de Torpedo Nizhny Novgorod : «Salminen nous a rejoints mais l’idée de base était d’engager les deux. Malheureusement, Zoug s’est montré plus persuasif financièrement.».
Un transfert avorté qui a ensuite forcé l’échange entre Timo Helbling et Ryan Gardner pour récupérer un centre.
8 octobre 2015
«Je ne me souviens pas d’avoir rêvé réellement de NHL lorsque j’étais enfant»
«ll y a quelques années, le championnat de hockey sur glace d’Amérique du Nord (NHL) était pour nous, jeunes Européens, très difficile à suivre. Les rares images que nous avions venaient de quelques reportages dans les magazines spécialisés. De nos jours, avec les nombreux supports média nous avons la possibilité de suivre plus attentivement ce championnat prestigieux.
Je ne me souviens pas d’avoir rêvé réellement de NHL lorsque j’étais enfant. Je me rappelle par contre avoir eu dans mon armoire un maillot des Toronto Maple Leafs. Bien que ce maillot fût très beau, j’étais plutôt attiré par les costumes des hommes d’affaires.
Mes rapports avec la NHL s’intensifièrent autour du jeu d’ordinateur NHL 98 quelques années plus tard. C’est avec le clavier et des graphismes qui paraissent désuets de nos jours que j’appris à découvrir les joueurs.
Aujourd’hui nous regardons volontiers les highlights de NHL le matin dans le vestiaire. C’est un très beau spectacle. Le niveau est impressionnant, et ce sur 82 matches. Il augmente encore durant les play-off.
J’aime également suivre le parcours des Suisses. Celui de Roman Josi est remarquable. Je ne suis pas sûr qu’en Suisse nous nous rendons vraiment compte de ce qu’il a accompli et de ce que signifie son statut actuel de cinquième meilleur défenseur de NHL. De plus, bien qu’il soit devenu l’un des meilleurs défenseurs au monde, l’homme est resté extrêmement humble. Je n’ai vu qu’un seul match de NHL en live. C’était une rencontre des play-off 2009 entre Montréal et Boston. Alors que j’étais en visite chez des amis, quelqu’un avait eu la gentillesse de me vendre son billet. Ce soir-là, Yannick Weber, un autre ancien coéquipier des juniors de Berne, avait marqué son premier but en NHL.
La NHL, nous en avons régulièrement quelques aperçus dans le vestiaire. Il y a le joueur qui porte un t-shirt «Propriété des Coyotes», celui qui a des chaussures aux couleurs d’une autre organisation ou la trousse de toilette labellisée. La qualité de notre championnat attire de plus en plus de joueurs «standard NHL» en Suisse. Arrivés chez nous, ils aiment nous conter ou se remémorer certaines de leurs histoires de «back-home». »
JÉRÉMIE KAMERZIN
7 octobre 2015
Greg Mauldin a des fourmis dans la jambes
Le début du championnat de Greg Mauldin débutera bien vendredi face à Zoug lui qui s’entraîne maintenant normalement et qui semble totalement remis de sa commotion.
Dans une interview accordée à La Liberté, l’attaquant américain ne cache pas son impatience : «Je me sens à 100% mais le rythme de l’entraînement n’est pas celui d’un match. Je serai fatigué avant mes coéquipiers mais j’ai la chance de pouvoir commencer à la maison: le soutien du public va me porter dans les moments difficiles.».
Il retrouvera ainsi sa place en première ligne d’attaque avec Marc-Antoine Pouliot et Killian Mottet.
5 octobre 2015
4 octobre 2015
Zach Hamill et Joël Kwiatkowski quittent Fribourg-Gottéron
L’attaquant canadien Zach Hamill (23.09.1988) et son compatriote le défenseur Joel Kwiatkowski (22.03.1977) vont quitter Fribourg-Gottéron.
Les chemins du HC Fribourg-Gottéron SA et de Zach Hamill se sépareront à la fin de son contrat temporaire arrivant à terme le 4 octobre 2015. La destination de l’attaquant canadien n’est à ce stade pas connue.
Le défenseur Joël Kwiatkowski va lui aussi quitter Fribourg-Gottéron durant le week-end. Après 3 saison durant lesquelles le canadien a disputé 171 matchs sous les couleurs fribourgeoises, il rejoint avec effet immédiat le club suédois de MODO Hockey, au sein duquel il retrouvera Larry Huras, sous les ordres duquel il avait déjà évolué lors de son passage au SC Bern. Les modalités du transfert sont confidentielles et ne feront l’objet d’aucun commentaire.
Le HC Fribourg-Gottéron AG remercie Zach Hamill et Joel Kwiatkowski pour les services rendus, et leur souhaite plein succès pour leur avenir personnel et professionnel.
2 octobre 2015
Greg Mauldin fera son retour au jeu dans une semaine
Une date est maintenant entourée de rouge dans l’agenda de Greg Mauldin qui ronge son frein depuis le début du championnat.
Il devrait en effet faire son retour au jeu le vendredi 9 octobre contre Zoug informe La Liberté. Zach Hamill devrait ainsi disputer son dernier match avec les Dragons samedi à Lugano.
1 octobre 2015
4 matches de suspension contre Sprunger
La cellule pour la sécurité des joueurs de la ligue suisse a rendu son verdict dans le cadre de la procédure pour la faute de Julien Sprunger sur Jannik Fischer.
Le joueur fribourgeois est ainsi suspendu pour 4 matches pour coup à la tête dont un a déjà été purgé en Coupe et écope d’une amende de CHF 2350.00 (frais de procédure inclus).
Il a déjà purgé un match de suspension. Fribourg-Gottéron ne fera pas appel contre cette décision.
Brügger de retour dans la 1ère équipe pour 1 match
Sandro Brügger revient dans la première équipe de Fribourg-Gottéron pour disputer demain le match de championnat contre le HC Bienne.
Camperchioli avec licence B au Red Ice
Luca Camperchioli jouera dès à présent et jusqu’à nouvel avis avec une licence B au Red Ice Martigny. Le défenseur pourra être rappelé à tout moment en cas de besoin.
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