Blick a rencontré Attilo Biasca cette semaine pendant le tournoi de l'équipe de Suisse à Fribourg. L'occasion de prendre ses marques dans son nouveau vestiaire!
«Je découvre le vestiaire de Fribourg est c’est vraiment cool»...
C’est ta deuxième année avec l'équipe de Suisse. On arrive à s'y habituer ou ça reste tout autant spécial?
Ha non, c'est toujours un honneur incroyable! Chaque fois que tu as l’opportunité de représenter ton pays, c’est un immense honneur. L’ambiance ici est incroyable: l’équipe, le staff, tout est vraiment parfait. Pouvoir être ici, c’est un privilège. Peu importe que ce soit la première ou la deuxième fois, je donne toujours tout, sur la glace comme en dehors. Quand tu portes le maillot national, il y a une fierté qui ne s’explique pas.
Te sens-tu plus à l’aise maintenant, dans l’équipe comme sur la glace?
Oui, bien sûr. Je pense que c’est normal: plus tu participes, plus tu te sens intégré. L’équipe m’a beaucoup aidé, les gars sont vraiment sympas. Quand on arrive dans un groupe comme celui-ci, ce n’est pas toujours évident au début, mais maintenant, je me sens beaucoup plus à ma place. Sur la glace, je suis plus confiant, et en dehors aussi. J’arrive à profiter davantage de l’expérience sans trop me mettre de pression. Je pense que j'ose également davantage m'exprimer.
Comment juges-tu ta progression depuis l’an dernier?
Je dirais que la plus grande amélioration, c’est au niveau mental. Avant, j’avais tendance à vouloir tout faire rapidement, à réagir trop vite. Maintenant, je prends le temps d’analyser les situations, de jouer plus calmement. Ça m’aide beaucoup dans les moments tendus, où il faut prendre les bonnes décisions. Et puis, j’essaie de m’affirmer davantage comme leader. Motiver les autres, montrer l’exemple, ce sont des choses sur lesquelles je travaille encore, mais je sens que ça vient de plus en plus naturellement.
Tu joues actuellement ta deuxième saison en National League. Est-ce plus simple qu’au début?
Simple? Non! Le niveau reste très élevé. Ce sont des matchs dans lesquels tu dois constamment être au meilleur de toi-même. On a joué contre les Suédois récemment, et c’est un adversaire d’un calibre impressionnant. Mais c’est ce que je recherche: affronter des joueurs de ce niveau, ça te pousse à progresser.
L’année prochaine, tu joueras ici à Fribourg. Tu t'es senti observé plus que d'habitude lors du match contre la Suède?
(il sourit) Non, je ne crois pas. Mais quand tu joues pour l'équipe de Suisse, tu te concentres sur l'équipe de Suisse et pas sur le reste.
Mais pourtant, c'est un peu une découverte de ton futur lieu de vie.
Oui, mais je suis tout de même totalement concentré sur ma carrière du côté de Zoug. J'ai encore du hockey à jouer là-bas et de belles choses à réaliser.
Cette décision a tout de même dû en surprendre plus d'un.
Peut-être. Mais c’est vraiment un projet excitant avec une belle infrastructure et un nouveau coach et j'ai toujours eu du plaisir à jouer ici dans cette patinoire. Cette semaine, je découvre des endroits que je ne connaissais pas encore comme le vestiaire de l'équipe évoluant à domicile ou les salles de force, bref toutes les infrastructures. C'est vraiment très moderne. J'aime beaucoup.
Tu as déjà pris une option pour un casier en vue de la saison prochaine?
(il rigole) Non pas encore. Chaque chose en son temps.