Il est à ce stade bien difficile de savoir quelles couleurs portera la saison prochaine l'attaquant le plus courtisé actuellement sur le marché, la seule certitude actuelle est qu'il faudra y mettre le prix.
Le joueur et son agent ont bien compris que l'attente actuelle travaille en leur faveur et au final va grandement limiter le nombre de clubs capable de s'offrir la perle rare. Si le projet sportif est bien entendu important, comme le rappelle régulièrement le principal intéressé, il faudra tout de même aligner les billets puisque Watson estime aujourd'hui qu'il pourrait tout simplement devenir le joueur suisse le mieux payé de National League.
Selon le site alémanique, "les directeurs sportifs qui ne peuvent pas offrir au moins 800 000 francs par saison n’ont en réalité aucune chance.". Voilà qui est posé.
On peut imaginer que Gottéron garde une petite longueur d'avance, Gerd Zenhäusern en a bien entendu fait sa priorité et se dit confiant, mais le directeur sportif fribourgeois se montrait aussi très mesuré en début de semaine encore : «Je peux attendre encore. S’il reste, tant mieux, mais s’il part, je n’ai de toute manière pas de solution toute faite pour le remplacer poste par poste, il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont son profil. Alors j’avance mes dossiers en parallèle » expliquait-il à La Liberté, précisant qu'il n’a encore été question «ni de salaire, ni de durée de contrat», même si on se gardera bien de boire d'un trait toutes ces paroles en période de négociation.