"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

18 avril 2013

After Season Party



Samedi 20 avril 2013 à l'intérieur de la BCF Arena sur la glace! 


13:00 à 13:30 Au revoir à l'équipe 2012/2013 

13:30 à 15:00 Séance de dédicaces 

Durant toute la manifestation, petite restauration et boissons au fan's bar. 



FANSHOP ouvert de 10H00 à 16H00

Pour nos amis bernois


Le temps pour eux de comprendre, nous seront déjà plusieurs fois champions Suisse !


17 avril 2013

Monsieur Lüthi, nous acceptons vos excuses !


Les deux Fribourgeois (!) du CP Berne, auréolés d'un titre de champion de Suisse mardi soir, ont dérapé. L'un avec des injures, l'autre en brûlant une écharpe.

Christoph Bertschy et Tristan Scherwey  sont tous deux natifs du canton de Fribourg et ont porté les couleurs de Gottéron chez les juniors.


Les faits :

Tristan Scherwey

Le premier s'est illustré dans la soirée en prenant le micro de l'animateur des fans bernois, Brian Abeywickreme (qui avait chanté pendant le 2ème tiers temps «Vous ne serez jamais champion suisse») , pour hurler quelques poétiques «Hurensöhne, Gottéron» (ndlr: fils de putes, Gottéron). Les images ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Et dire qu'une heure plus tôt, l'attaquant confiait au micro de la RTS qu'il était déçu pour Fribourg et que ce club méritait un titre.



Brian Abeywickreme 
"grand chanteur bernois"






Christoph Bertschy

Toujours aux côtés du même speaker, Bertschy s'est quant à lui amusé à faire brûler une écharpe avec l'inscription «fils de pute Gottéron» avant d'éteindre le feu à l'aide d'une bière. Une vidéo diffusée par «Blick» a mis en évidence la scène.



La réaction des dirigeants du CP Bern


«C'était bête et irresponsable de la part de Bertschy, explique Marc Lüthi, le boss du SCB, à Blick. Cela ruine le travail entrepris par les deux clubs pour apaiser les tensions depuis plusieurs années. Nous aimerions nous excuser pour cette bêtise auprès de FR Gottéron et de ses supporters. Nous sommes navrés.»

Le comportement de Bertschy pourrait être mis sur le dos de l'alcool, qui a coulé à flot après le sacre bernois. «Cela n’excuse rien, reprend Lüthi. Ce genre de choses ne doivent tout simplement pas se produire lors d'une fête. Il faut se réjouir de son propre bonheur, et non du malheur des autres.»

Le CP Bern

13 avril 2013

«Nono» a appris la «Kiwi dance»


«Nono» a appris la «Kiwi dance» Actalis.ch



Vidéo et séance d’entraînement facultative hier matin pour les Dragons, au lendemain d’un gros match et d’une victoire ramenée de Berne. L’ambiance était particulièrement légère. La visite de Norbert Tarayre, du concours culinaire Top Chef sur M6, dans le vestiaire de Gottéron a contribué à détendre l’atmosphère. Joël Kwiatkowski a intronisé «Nono» à la «Kiwi dance» et plusieurs joueurs ont pris la pose avec le cuisinier autodidacte de la Drôme. Ces moments dans l’intimité du vestiaire de Gottéron ont été mis en ligne sur les réseaux sociaux dans la foulée. Norbert Tarayre a revêtu un maillot aux couleurs du club, mais il a refusé de chausser les patins. «Je suis un footeux. A la rigueur, je pourrais voir ce que cela donne avec les souliers à crampons sur la surface de jeu», a-t-il plaisanté avec sa tchatche habituelle.

PAM

12 avril 2013

Quand Fribourg Gottéron donne la leçon à Berne


Les compteurs sont remis à zéro. Fribourg Gottéron est allé s'imposer avec la manière 3-1 sur la glace de Berne et a égalisé 2-2 dans la série de la finale des play-off de LNA. Cinquième acte samedi.

La ligne de parade fribourgeoise a encore frappé sur le 2-0 et le 3-1. [Peter Klaunzer - Keystone]




Cette fois, le doute n'est plus permis: Fribourg Gottéron a retrouvé toutes ses qualités, qui lui avaient fait défaut lors des deux premiers matches. Les Fribourgeois ont donné une leçon aux Bernois, régnant en maîtres dans la zone neutre. Cette fois-ci, les joueurs de la capitale n'ont pas réussi à faire illusion longtemps comme ce fut le cas mardi à Fribourg. La faute à un départ-canon des hommes de Hans Kossmann. En moins de 5' de jeu, le score était déjà de 2-0 pour les Romands. Jeannin, oublié par Gardner, battait de près Bührer d'un tir dans la lucarne (4e). 61'' plus tard, Loeffel adressait une passe géniale à Benjamin Plüss, lancé en pleine vitesse, qui exécutait Bührer.

Difficile de se remettre d'un tel départ. D'autant que les Fribourgeois ont sérieusement durci le ton sur le plan physique. Dubé et Jeannin ont infligé des charges sévères à la bande. Certes, ces «checks» ont été sanctionnés mais ils ont sans doute troublé les Bernois. Ces derniers ont toutefois profité d'une supériorité numérique pour réduire le score à 2-1 par Gardner à l'affût d'un rebond (11e). La réussite bernoise n'a cependant guère entravé le jeu des Fribourgeois. Ceux-ci ont encore creusé l'écart au cours de la deuxième période par l'intenable Benjamin Plüss, auteur de son 8e but des play-off (27e), sur une supériorité numérique.

Au meilleur des trois matches

Le retour au premier plan de Gottéron entrevu mardi n'était donc pas un mirage.

Certains joueurs-clé retrouvent la forme et la santé comme Christian Dubé, Benjamin Plüss ou Andreï Bykov. L'absence de Shawn Heins, blessé, a été bien assumée par la défense fribourgeoise avec un Kwiatkowski omniprésent. Benjamin Conz a rendu une copie parfaite avec deux arrêts décisifs en quelques dixièmes de secondes face au pâle Bednar. Le Tchèque, qui avait été préféré au Canadien Campbell, a effectué sa rentrée après une commotion qui l'avait laissé sur le flanc durant douze matches.

Malheureusement pour les Bernois, il fut un véritable poids mort pour Martin Plüss et Rüthemann. Les joueurs de la capitale ont encore perdu Joel Vermin sur blessure dès la 10e minute. Byron Ritchie s'est retrouvé orphelin.

La finale se jouera donc maintenant au meilleur des trois matches. Une pression grandissante va s'emparer des Bernois. Ne se retrouvent-ils pas à deux défaites d'une deuxième finale perdue consécutivement? A Gottéron de faire le boulot samedi à la BCF Arena.

BONNET D'ÂNE

A Byron Ritchie. Gottéron avait choisi de durcir le ton dans les derniers instants de l’acte I, alors que la victoire bernoise était consommée. Hier soir, les Ours ont voulu rendre la pareille aux Fribourgeois. A 18secondes de la sirène, alors que Berne venait de perdre Roche puni pour une charge sur Jeannin, c’est d’abord Rubin qui a rallongé la sauce – empoignades avec Birbaum puis Dubé – avant que Ritchie n’assaisonne le tout en envoyant au tapis l’infortuné Botter, visiblement sonné. Sur le chemin du vestiaire, Hans Kossmann ne s’est pas privé de signifier au topscorer bernois tout le mal qu’il pensait de son dernier geste. Même dans la langue de Shakespeare, les noms d’oiseaux restent des noms d’oiseaux. 

11 avril 2013

Des «fans» bernois portent la haine en écharpe


Des écharpes insultant les supporters de Gottéron refont surface à Berne. Mais personne ne bouge...




Entre supporters de Fribourg-Gottéron et du CP Berne, les noms d’oiseaux ont l’habitude de voler. Sur leur rivalité historique, les deux camps semblent capables de broder sans fin. Y compris des écharpes. Ainsi, samedi soir, à la fin de l’acte II de la finale des play-off, qui se jouait à Berne, les téléspectateurs ont pu voir à l’écran deux partisans du SCB déployer chacun une pièce de tissu portant une insulte. «Gottéron, fils de p...» «Fribourgeois, trous du c....» L’image, bien que furtive, a fait réagir des fans fribourgeois sur les réseaux sociaux, y compris sur la page de «La Liberté».

Ces écharpes vont-elles refaire leur apparition ce soir? De mémoire de suiveurs du hockey sur glace, cela fait plusieurs années qu’elles circulent. En toute impunité, apparemment. «Pour qu’il y ait une sanction, il faut qu’il y ait une plainte», justifie Ueli Schwarz, directeur du sport d’élite à la Fédération suisse de hockey sur glace. Or, pour ce qui concerne le match de samedi, «c’est vous qui m’apprenez la présence de ces écharpes. De notre côté, nous n’avons reçu aucune indication, ni des deux clubs, ni des arbitres.»

D’après le règlement de la Fédération pour l’ordre et la sécurité, néanmoins, ces écharpes relèvent d’un «comportement inconvenant». Sont notamment considérés comme tel, «l'exhibition de banderoles ou bannières au contenu raciste, sexiste ou infamant, les chants et les paroles au contenu raciste ou infamant». En cas d’infraction dénoncée, le juge unique est saisi, explique Ueli Schwarz. La sanction qu’il prononce peut aller jusqu’au retrait de la licence du club.

Cela n’est jamais arrivé jusqu’ici. Pire, entre les Zaehringen, ces écharpes d’insultes aux Fribourgeois – qu’on trouve d’ailleurs en vente sur internet – semblent faire partie du folklore. «J’en ai marre de cette histoire de rivalité entre Fribourg et Berne», lâche Marc Lüthi. Ces écharpes, le manager général du CP Berne les connaît, le club en a déjà confisqué - sans toutefois sanctionner leurs propriétaires. Broutilles, que tout cela...

«Bien sûr, elles sont insultantes et moches, mais en matière de sécurité, nous avons d’autres priorités», soupire pour sa part Raphaël Berger, directeur du HC Fribourg-Gottéron. Qui ajoute que les fans du Dragon ne sont pas tous non plus des enfants de chœur. «Et vouloir aller enlever ces écharpes dans la foule créerait plus de problèmes qu’autre chose.»

Roger Schneeberger refuse cette forme de banalisation. «Ces insultes ne sont pas tolérables, car elles suscitent de la haine», estime le secrétaire général de la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police. «Et une telle action risque de provoquer des réactions du camp adverse.»

Alors, que faire? Aujourd'hui, il incombe au club recevant de faire la chasse aux écharpes injurieuses; les autorités civiles ne peuvent rien faire, explique M. Schneeberger. Mais grâce au futur concordat intercantonal instituant des mesures contre la violence lors de manifestations sportives, les cantons pourront soumettre la tenue de matches à des conditions. Et infliger des sanctions au club qui laisserait ses fans arborer des banderoles ou des écharpes insultantes. Entre autres pénalités possibles, l’obligation d’interdire d’entrée les coupables, ou la fermeture d'un secteur de la patinoire.

Le Grand Conseil bernois a accepté ce nouveau concordat le 20 mars dernier. Comme le délai référendaire court toujours, la date de son entrée en vigueur n’est pas connue. Pour sa part, Fribourg ne s’est pas encore prononcé. I

 Serge Gumy 

10 avril 2013

Pas de fracture pour Shawn Heins


Évacué sur une civière mardi soir après avoir reçu une charge dans le dos, le défenseur canadien de Fribourg Gottéron ne souffre d'aucune fracture.

 

A la 25e minutes de l'acte III de la finale des play-off entre Fribourg et Berne, Shawn Heins avait été chargé dans le dos par Franco Collenberg. Étendu sur la glace, le malheureux ne bougeait plus, rappelant au public et aux téléspectateurs le terrible accident de Ronny Keller survenu quelques semaines plus tôt.

Selon une information de «La Liberté», le défenseur canadien se souffre finalement d'aucune fracture. Heins a pu marcher mercredi matin, mais manque encore de sensibilité dans les mains d'après son coach, Hans Kossmann, interrogé par le quotidien fribourgeois.

9 avril 2013

«Réveillez-vous les amis! C’est maintenant que ça se passe»





«2-0, ça peut paraître dramatique, mais ça ne l’est pas. C’est juste mal emmanché. Quand après la défaite de samedi, j’entends dire autour de moi que Gottéron a fait une belle saison et que le club peut être content de s’être qualifié pour la finale, j’ai envie de coller des baffes. Fribourg n’a jamais été si proche d’un titre depuis près de vingt ans. Gottéron est à quatre matches du Graal. Et on ne sait pas combien d’années le public fribourgeois devra patienter avant de revivre des moments pareils. Alors réveillez-vous les amis! C’est maintenant que ça se passe.»

«Samedi, l’équipe a eu une belle réaction. Refaire un retard de deux buts, c’est bien. Mais gagner, c’était encore mieux. Par rapport à l’acte I, il y a déjà pas mal de petites choses qui ont été corrigées, mais visiblement, ce n’est pas suffisant pour battre Berne. Dès ce soir, il faudra faire tout un tout petit peu mieux.»

«Pour la suite de la série, ce ne sont pas les goals que Gottéron va marquer qui vont le faire gagner, mais ceux qu’ils n’encaisseront pas. Parce que quatre buts concédés par match, c’est trop. ça signifie que tu dois en mettre cinq dans la cage d’en face. Pour ça, tu dois avoir au moins trois blocs qui fracassent tout. Et pour l’instant, Gottéron ne les a pas. C’est peut-être ce qui m’inquiète le plus. Car pour aller chercher un titre, il ne suffit pas d’avoir une ligne capable de faire la différence. C’est juste dommage que celle de Bykov soit momentanément muette, parce que ses buts, additionnés à ceux de Gamache ou d’Hasani changeraient passablement la donne. Quoi qu’il en soit, en finale, Gottéron peut donner deux goals à Berne, pas davantage.»

«Les deux équipes sont relativement proches. Intrinsèquement, il y a pas de différences notoires. Berne a l’expérience pour lui mais ce n’est pas un obstacle infranchissable. A 0-2, Gottéron devra faire preuve de caractère parce qu’en face, ils ne vont rien lâcher. Ce sont des Suisses-Allemands, des Bernois, pas le genre à t’offrir un centimètre de glace. Prenez Martin Plüss: teigneux, rugueux, décisif, magnifique! Le gars a compris qu’il jouait une finale, qu’il fallait arrêter de plaisanter.»

«Gottéron a encore un droit à l’erreur. Pas deux. Ce titre, il faudra vraiment aller le chercher. Mais c’est ça qui est beau. Car je suis convaincu que c’est possible.» I

 Gil Montandon

4 avril 2013

Les joueurs de Gottéron auront deux missions contre Berne: gagner le 1er titre de l'histoire du club et rayer la défaite de 1992 de la mémoire des supporters


«La Coupe était là, dans notre patinoire. Celui qui gagnait le match était champion.» Pa­trice Brasey se souvient, ­comme si c’était hier, du match décisif face à Berne. Le 12 avril 1992, le SCB avait remporté le titre dans la patinoire Saint-Léonard. Il s’agissait alors de la première des trois défaites consécutives des Fribourgeois en finale. «C’est celle qui a fait le plus mal, s’est souvenu l’ancien défenseur. Contre Kloten, les deux années suivantes, nous n’étions pas aussi proches du titre. Cette défaite est le moment le plus triste de ma carrière. Sans aucune hésitation possible.»

En 21 ans, de l’eau a coulé dans la vallée du Gottéron, mais le souvenir de cette fi­nale perdue contre le voisin bernois demeure. «Il est impossible d’oublier, a regretté Patrice Brasey. En tant que joueur, lorsque tu as pleuré après un match, ça reste gravé dans ta mémoire. J’ai gagné un titre avec Lugano, mais il aurait eu une tout autre saveur avec Fribourg Gottéron.»

Aujourd’hui, l’ex-international garde toujours un œil bienveillant sur la destiné des Dragons. Espère-t-il être vengé par les joueurs de Hans Kossmann? «Je ne sais pas quel est l’état d’esprit des Fribourgeois du club. Si les Sprunger, Birbaum ou Bykov, et j’en passe, pouvaient le faire et avoir une pensée pour les anciens, ce serait­ génial. Mais j’imagine qu’ils n’auront pas besoin de ça pour se motiver avant d’entamer cette finale.»

Aurait-il un conseil à donner aux joueurs qui ont repris le flambeau? «Ce sont des professionnels, remarque-t-il. J’ai l’impression que, contrairement à mon époque, tout le monde est prêt à tout pour soulever la Coupe. Ils doivent avoir envie de se défoncer sur la glace. Qu’ils se fassent plaisir. Surtout.»




Quand Hubert Audriaz porte sa fameuse écharpe blanche, Fribourg-Gottéron gagne à tous les coups. L'artiste et ancien hockeyeur espère qu'elle portera chance aux hommes d'Hans Kossmann dans cette finale contre Berne. La caméra de «La Liberté» a suivi le «magicien de la Basse» dans la vallée du Gottéron, là où l'histoire des Dragons a commencé.

Egger Ph.