"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

30 septembre 2014

FR Gottéron ne gagne plus




Une action symbolise à elle seule tout le mal-être qui ronge les Dragons. A la 45e et alors que Fribourg bénéficie d'une supériorité numérique, Andrei Bykov laisse le puck dans la zone de défense à l'un de ses coéquipiers défenseurs. Kwiatkowski comprend trop tard et Shannon a bien failli inscrire le 4-1.



Raphaël Berger, le directeur de FR Gottéron, affirme que l’entraîneur Hans Kossmann n’est actuellement pas en danger, mais que la situation sera régulièrement évaluée.


Hans Kossmann est-il encore entraîneur de FR Gottéron après cette 6e défaite en 8 matches?

Nous ne sommes pas le FC Sion! Nous ne cherchons pas des solutions simplistes pour résoudre nos problèmes.

Hans Kossmann est-il en danger?

Non. L’entraîneur n’est pas en danger, mais la situation sera évaluée régulièrement. L’objectif est de participer aux play-off.

Sérieusement?

C’est ce que nous avons dit depuis le début. Nous ne nous sommes jamais considérés comme faisant partie des favoris.

Pour un club comme FR Gottéron, viser une participation aux play-off est un objectif extrêmement modeste, non?

Les cartes sont redistribuées chaque saison. Ce n’est pas parce que nous avons terminé 1er, 2e ou 3e la saison d’avant que nous devons forcément faire mieux la suivante. Cette saison, l’objectif a toujours été de participer aux play-off, et si possible d’être dans le top 6.

Pour l’instant, FR Gottéron est encore bien loin du top 6. On ne peut donc pas affirmer que Hans Kossmann sera encore l’entraîneur de FR Gottéron si la situation venait à empirer… 

L’idée est de continuer avec le staff qui est en place. Mais personne n’est irremplaçable à FR Gottéron ni n’occupe de position indiscutable au sein du club…

Combien de dossiers d’entraîneurs actuellement libres sur le marché avez-vous déjà reçus? L’ancien sélectionneur national, Sean Simpson, par exemple, pourrait être une piste intéressante… 

Aucun agent n’a encore eu le culot de nous proposer qui que ce soit.

Que pensez-vous des joueurs de FR Gottéron?

La majorité des joueurs ne jouent pas à leur top niveau, c’est une évidence. Mais je suis convaincu que le groupe a les capacités pour sortir la tête de l’eau.

En jetant un coup d’œil au statistiques des +/-, on constate que presque tous les joueurs présentent des stats abominables. Kwiatkowski, Pouliot, Monnet, Wirtanen, Hasani, pour n’en citer que quelques-uns, sont notamment à -6!

Les statistiques +/- ne sont pas celles qui m’intéressent le plus. Ce qui m’intéresse, c’est le classement de l’équipe à la fin de la saison. Mais c’est vrai, presque tous les joueurs présentent des stats négatives. Par contre, on critique souvent Timo Helbling, mais je tiens à signaler qu’il est l’un des seuls à présenter un bilan positif…

On peut tout de même pointer du doigt le rendement de vos joueurs étrangers…

Si on les compare avec ceux de Lugano, il n’y a pas photo, c’est vrai. Mais le budget pour les étrangers à la disposition du club tessinois représente sans doute le double du nôtre…

Allez-vous sonder le marché pour engager un nouvel étranger?

Nous étudions toutes les pistes possibles pour améliorer l’équipe, y compris celle-ci.

Il n’est donc pas exclu de renforcer l’équipe au cours des prochains jours? 

Non, ce n’est pas exclu. Nous venons de prolonger le contrat de Wirtanen pour une semaine, il sera avec nous jusqu’à dimanche (ndlr: 5 octobre). Ensuite, nous verrons quelles opportunités se présentent à nous.


Kossmann parviendra-t-il à redresser la barre ?

 [Steffen Schmidt - Keystone]


Réponse : 

Oui, 
seulement si les joueurs changent de mentalité


Egger Ph.

29 septembre 2014

Tristan Vauclair: «Il est vraiment l’heure de se sortir les pouces»


«Il faut regarder la réalité en face: ce week-end, on a pris six buts par match», explique Tristan Vauclair.
 © Charles Ellena


Après la sévère défaite à Zoug (6-1), les Fribourgeois ne se sont pas défilés. S’ils ont eu de la peine à mettre des mots sur le malaise qu’ils vivent en ce début de saison, ils semblent avoir pris conscience de l’ampleur des dégâts. Sans langue de bois, l'attaquant de Fribourg-Gottéron Tristan Vauclair n’y est pas allé par quatre chemins. Son interview.

- Tristan Vauclair, comment expliquez-vous cette nouvelle déconvenue de Gottéron?

On a été plus faible dans tous les compartiments du jeu! Actuellement, on est dominé en un contre un, on perd les duels dans les bandes, on n’arrive pas à stopper nos adversaires en zone neutre, on offre des surnombres, on prend trop de pénalités, bref, on commet beaucoup, beaucoup d’erreurs…

- L’équipe semble très fragile sur le plan mental. A la moindre contrariété, tout s’effondre!

Quand on doute, on réfléchit beaucoup. La différence entre le haut et le bas est faible. Il faut travailler sur nos erreurs et retrouver la base de notre jeu. On doit jouer simple, fore-checker haut, se montrer plus physique, aller davantage devant le but adverse, surtout garder le puck et mettre de la vitesse. Il faut jouer comme on sait et comme on aime le faire.

- Il ne semble pas évident de passer de la parole aux actes…

Il faut regarder la réalité en face. Ce week-end, on a pris six buts par match. Si on continue à jouer de la sorte, on va perdre les 43 prochains matches. Il est vraiment l’heure de se sortir les pouces du c…!

- Le constat a le mérite de la clarté, mais le chantier est énorme…

Actuellement, tout le monde ne joue pas si mal, mais j’ai l’impression dans certaines situations qu’on ne veut pas donner le maximum. Si quelques-uns ne jouent pas très bien, il ne faut pas que ça devienne contagieux. Il faut au contraire être positif, montrer l’exemple et prendre ses responsabilités en donnant encore plus.

- A vous entendre, Gottéron doit surtout changer d’attitude.

Il faut qu’on montre davantage de fierté. On ne peut pas laisser autant d’espaces à l’adversaire et le regarder shooter.

François Rossier

25 septembre 2014

Nouveau Restaurant & Bar: Le Dépôt




Connaissez-vous déjà notre nouveau Restaurant & Bar "Le Dépôt" ? 


Demain 26.09. après le match, n'hésitez pas à passer pour y retrouver Joël 

Kwiatkowski et Tristan Vauclair pour une séance signature! 

"Le Dépôt" se trouve derrière le Business Site. 

Vous pouvez également réserver une table au 026 322 90 10 pour le repas d'avant-match! 

Bar avec musique!


«Nous, les joueurs, nous lisons aussi les journaux»


A Davos, nous avons reçu l’ordre de la direction de ne pas répondre aux questions d’un journaliste précis. 
© Charles Ellena


Tous les quinze jours, le défenseur Michaël Ngoy évoque les coulisses de Fribourg-Gottéron et le monde du hockey sur glace. Il revient sur le boycott de «La Liberté» par les Dragons, soulignant avoir «reçu l'ordre» de la direction du club.

C’était le matin de la reprise du championnat de ligue A. Comme souvent, Julien Sprunger et moi étions arrivés un peu avant les autres à la patinoire. En buvant un café, on se disait qu’on avait réussi un bel été malgré les blessés. Notre campagne européenne avait été bonne, avec deux gros matches contre Zlin pour terminer. On lit «La Liberté» et on tombe sur le cul. La défense ne va pas, l’attaque ne va pas, le gardien, eh bien voilà… C’était injustifié. Cela a beaucoup discuté dans le vestiaire (l'article en question «Le soufflé est retombé à Gottéron» est à lire en cliquant ici, n.d.l.r.).

Nous sommes des professionnels et nous en avons conscience. Pour moi, c’est le cas depuis environ 14 ans. Nous savons comment ça marche et nous avons appris à encaisser la critique. Nous savons la gérer. Mais nous sommes des êtres humains. Nous avons été touchés.

Nous avons construit une carapace. On sait que si le grand (Julien Sprunger) ne marque pas pendant quelques matches, il sera critiqué. Ou que si nous encaissons trop, cela ne va pas passer… Nous sommes là pour livrer des performances et si ce n’est pas le cas, il faut faire avec. Je me souviens de notre défaite synonyme de relégation en ligue B avec Lausanne. J’avais 21 ans, j’avais signé à Fribourg et on me demande une interview en sortant de la glace. Je n’avais peut-être pas la tête à ça, mais j’ai été au micro. Répondre aux journalistes, cela fait partie de notre quotidien.

Pour en revenir à notre sujet, nous avons pris un gros coup derrière le genou et nous n’en avions pas besoin à l’heure de la reprise après de bonnes prestations en CHL, sans Bykov ni Tambellini. Il y a des critiques plus difficiles à avaler. Nous sommes des pros, mais des êtres humains avant tout. Nous avons réagi. Nous étions déçus et basta.

L’affaire a ensuite pris des proportions énormes. A Davos, nous avons reçu l’ordre de la direction de ne pas répondre aux questions d’un journaliste précis. «Aujourd’hui, on ne lui donne pas d’interview», a-t-on entendu. J’étais surpris. En plus, nous avions perdu 8-2... On a vite fait de nous prendre pour des vilains petits canards. On a vu sur certains sites que les joueurs boycottaient les journalistes après la lourde défaite. Nous nous sommes retrouvés dans une position délicate. On nous faisait passer pour des pigeons. Nous n’avions fait qu’obéir à notre employeur, mais, dans le contexte, nous avions l’air stupides. A peine sorti de la glace, à Davos, j’ai pourtant répondu à une interview en direct à la télévision. Et ce n’était pas une première.

Ce que je retiens de cette histoire, c’est qu’à chaque fois qu’il se passe quelque chose dans un vestiaire, il y a une version. Après, on découvre toutes les interprétations dans les médias et le public. Même si nous sommes des pros, certaines critiques nous touchent. On ne peut pas l’éviter, comme on ne peut pas avoir le même niveau de jeu durant dix ans de suite. Là, c’était un jour, un match, une mauvaise soirée. En plus, on a pris huit buts! Et nous, les joueurs, nous lisons aussi les journaux.

15 septembre 2014

Heurtés par un article, les joueurs de Gottéron ne veulent plus parler à «La Liberté»


Samedi à Davos, les joueurs de Fribourg-Gottéron, contrairement à leur entraîneur Hans Kossmann, ont refusé de répondre aux questions de «La Liberté» à l’issue de la rencontre. © Keystone/DR


Samedi soir à l’issue de la sévère défaite de Fribourg-Gottéron à Davos (8-2), les joueurs fribourgeois ont refusé de répondre aux questions de «La Liberté». La raison? Un article paru la veille et qui ne leur a visblement pas plu. Nous vous proposons de (re)lire cet article sur notre site.

Samedi à Davos, les joueurs de Fribourg-Gottéron, contrairement à leur entraîneur Hans Kossmann, ont refusé de répondre aux questions de «La Liberté» à l’issue de la rencontre. Interpellé sur la situation, le capitaine des Dragons Beni Plüss n’a pas voulu expliquer les raisons précises de cette décision d’équipe. «Non, désolé, non, je ne peux pas», a-t-il juste dit avant de s’engouffrer dans le vestiaire.

Ce refus est la conséquence de l’article «Le soufflé est retombé à Gottéron», (à lire en cliquant ici) paru vendredi dans «La Liberté», un article qui soulevait plusieurs inquiétudes avant le début de la nouvelle saison. «Que faut-il réellement attendre de Fribourg-Gottéron durant cette saison 2014/15?» s'interrogeait «La Liberté» dans une analyse construite autour de cinq thèmes: l'équipe, les gardiens, l'attaque, la défense et l'entraîneur.

Son contenu n’a visiblement pas plu aux joueurs qui ont décidé de boycotter les interviews. Cela avec le soutien de la direction du club. Contacté dimanche, le directeur général Raphaël Berger n’a pas souhaité s’exprimer. «On en reparlera la semaine prochaine», s’est-il contenté de répondre par SMS.

Voici l'article de La Liberté que certains n'ont visiblement pas aimés



Le soufflé est retombé à Gottéron

Avec un effectif quasi inchangé, les Dragons travaillent dans la continuité. La concurrence s’est bien renforcée. Il leur faudra hausser le ton pour suivre la cadence des grosses cylindrées du championnat.

Il y a douze mois, tout Fribourg rêvait du titre de champion de Suisse. Les transferts de Monnet et Helbling devaient permettre à Gottéron de décrocher enfin ce Graal derrière lequel il patine depuis la nuit des temps. Aujourd’hui, le soufflé est retombé. A l’aube de leur 35e saison consécutive en ligue nationale A, à quelques heures de la venue des Zurich Lions, champions de Suisse en titre, les Dragons n’appartiennent plus aux favoris. Avec un effectif quasi inchangé, l’entraîneur Hans Kossmann a l’avantage de pouvoir travailler dans la continuité. Deuxième de la saison régulière et demi-finaliste des play-off, Gottéron peut-il faire mieux? Ou, au moins, aussi bien? Rien n’est moins sûr…

Enthousiasme mesuré

En fin de saison dernière, les Dragons ont marqué le pas. Conscients du déclin amorcé, déclin qui fait évidemment écho à l’extraordinaire saison 2012/13, les dirigeants de Saint-Léonard ont fait profil bas lors de la présentation des objectifs. Ils ne visent plus qu’«une qualification pour les play-off, si possible dans les quatre premiers». Un enthousiasme pour le mois mesuré… Que faut-il réellement attendre de Fribourg-Gottéron durant cette saison 2014/15? Réponse au travers de cinq thèmes clés.

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Les gardiens? Une concurrence bienvenue

Il s’agit à n’en pas douter du grand changement de l’été. L’arrivée de Melvin Nyffeler, 19 ans seulement mais du talent plein la mitaine, a clairement changé la donne. Benjamin Conz, passé au travers de sa demi-finale des play-off où il a souffert de la comparaison avec Martin Gerber, va devoir hausser son niveau.

Le Jurassien a vite compris le message. Après avoir flirté avec le quintal en play-off, il a perdu six kilos durant l’été pour attaquer la nouvelle saison avec 93 kg sur la balance. Fort de son expérience de quatre saisons comme titulaire en LNA, Conz tient toujours la corde et reste le No 1 dans la tête de Hans Kossmann. Mais Nyffeler a les dents longues. Et sa bonne préparation - avec quatre victoires en quatre matches - prouve qu’il possède de sérieux arguments. Cette nouvelle concurrence - pour autant qu’elle reste saine bien sûr - ne pourra que faire du bien à Gottéron. Et bonifier à coup sûr, le poste le plus important d’une équipe de hockey sur glace.

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La défense? Le gros point noir

Avec pas moins de 147 buts encaissés durant les qualifications, soit près de trois buts par match, la défense fribourgeoise a été le gros point noir de la saison dernière. Aucune équipe qualifiée pour les play-off n’avait fait pire. Malgré l’évidente faiblesse de l’arrière de Gottéron, les dirigeants n’ont pas effectué le moindre transfert significatif.

Six mois après le naufrage défensif des play-off, le seul changement a été le remplacement de Birbaum par un junior élite (Montandon)… Après le flop Helbling, Kwiatkowski reste donc le seul et unique leader défensif. A 37 ans, le Canadien aura-t-il encore l’énergie pour se démultiplier soir après soir?

En comparaison avec les grosses cylindrées comme Zurich et Kloten, finalistes des derniers play-off, qui s’appuient sur deux défenseurs étrangers et une flopée d’internationaux, Gottéron ne fait toujours pas le poids. A l’arrivée de Jeannin en 2008, les dirigeants fribourgeois avaient fait de l’engagement d’un défenseur de haut vol une priorité. Six ans plus tard, les supporters de Fribourg-Gottéron attendent toujours…

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L’attaque? Plus aussi tranchante

Irrésistible au point d’emmener Gottéron jusqu’en finale en 2013, la «SBP» n’est plus qu’un lointain souvenir. La fragilité de Bykov, qui a manqué toute la préparation et qui sera absent en début de saison à cause d’une commotion, est franchement inquiétante. A 35 ans, Plüss, capitaine exemplaire, aura de la peine à rééditer une saison aussi prolifique que la dernière (38 points). Quant à Sprunger, seulement 12 buts l’an passé, il peine à s’exprimer en l’absence de Bykov, son fidèle compère. Qui alors pour prendre le relais de cette triplette essoufflée? Touché aux côtes à la mi-août, Tambellini ne fera pas tout de suite oublier Hagman. Le Canadien pourrait en revanche avantageusement remplacer le très quelconque Miettinen, mais on n’en est pas encore là.

Lors de la préparation, le duo Mauldin-Pouliot s’est montré percutant, malheureusement la blessure de l’Américain (fractures à la mâchoire) oblige Kossmann à revoir ses plans. Un vrai coup dur que Dubé, précieux mais vieillissant, ou Monnet, loin de répondre aux attentes l’an passé, auront de la peine à faire oublier. Malgré les difficultés actuelles, l’attaque reste la principale force de Gottéron. Toutefois, sans étranger dominant et sans Jeannin, un blessé de longue durée qui n’a pas été remplacé, elle n’est plus aussi tranchante que par le passé.

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L’entraîneur? Rigueur et coups de gueule

Depuis son arrivée à la tête de Fribourg-Gottéron, Hans Kossmann présente un bilan tout simplement remarquable. En trois ans, il a cumulé 96 victoires en 150 matches de saison régulière (64%), deux demi-finales et une finale des play-off! La rigueur imposée par le Canado-Suisse a permis à l’équipe d’exploiter au mieux son potentiel et de s’installer dans le haut du classement. Une brillante progression qui contraste avec des transferts peu inspirés. Le directeur sportif Kossmann ne connaît en effet pas autant de succès que le coach Kossmann. Présentés comme des leaders, Helbling et Monnet peinent à convaincre, alors que des joueurs comme Barinka ou Miettinen ont été vite oubliés.

Malgré ces choix discutables, les dirigeants de Gottéron ont réitéré leur confiance en leur entraîneur en prolongeant son contrat d’un an. Une décision prise avant même le début de la saison qui comporte une part de risques. Ses exigences et son intransigeance sont usantes et pénibles à supporter. L’an passé, ses coups de gueule à répétition ont d’ailleurs sérieusement agacé certains joueurs… Si Gottéron s’installe dans une dynamique positive, la cohabitation continuera d’être fructueuse. Dans le cas contraire, l’atmosphère pourrait vite devenir suffocante.

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L’équipe? Sans leader et sans repères

Après un championnat 2012/13 de tous les superlatifs, l’équipe a été confrontée à ses limites la saison dernière. Avec les départs de Heins et Gamache en 2013, et l’interminable commotion de Jeannin, le vestiaire fribourgeois a perdu ses leaders et ses repères. Cela s’est ressenti sur l’ambiance du groupe. Sans parler de dissensions, plusieurs joueurs ont reconnu qu’elle n’était «plus aussi bonne que par le passé».

Les blessures de Bykov (16 matches manqués), Dubé (14) ou Pouliot (10), le transfert abrupt de Loeffel et les jérémiades de Birbaum n’ont rien fait pour arranger les choses. Bien placée au moment des play-off (2e), l’équipe aurait dû faire corps pour atteindre la finale. C’est tout le contraire qui s’est passé avec une série désolante contre Kloten.Dans cette adversité qui fait le sel des play-off, les Fribourgeois n’ont pas su répondre présent. Comme l’esprit revanchard ne transpire pas du vestiaire fribourgeois, les Dragons devront absolument retrouver cette soif de vaincre qui leur a fait cruellement défaut au printemps passé sous peine de vivre d’autres désillusions.

François Rossier



Messieurs les joueurs du HC Fribourg-Gottéron :
quand on voit vos résultats,
peut-être serait-il bon, au moins une fois, 
de vous remettre en question !

Egger Ph.

14 septembre 2014

Kossmann: «On verra un autre FR Gottéron à Berne»


Même si son équipe a été laminée par Davos (défaite 8-2), l’entraîneur fribourgeois a promis qu’elle allait trouver le moyen de rebondir mardi dans la capitale.



Hans Kossmann, votre équipe «tue» très vite une double infériorité numérique, puis explose dès le premier but inscrit par Marc Wieser (4e). Comme expliquer ce naufrage?

Nous étions un peu plats ce soir. C’est le début de championnat. Le premier week-end est toujours très difficile à négocier. J’ai le sentiment que nos deux derniers matches face à Zlin (ndlr: en Champions Hockey League) et aux Zurich Lions (vendredi en ouverture de saison) ont laissé des traces. Davos était beaucoup plus frais.

C’est le moins que l’on puisse dire…

Nous étions complètement à côté, voilà... Je ne veux pas trop analyser ce match non plus. Le plus important maintenant est celui qui nous attend mardi.

Avez-vous déjà vécu des soirées aussi pénibles derrière le banc de FR Gottéron?

Oh oui. L’année passée, nous en avons aussi connues. Notamment notre premier match ici à Davos, où nous avions essayé de titulariser Kevin Huber. Ça n’avait pas fonctionné (ndlr: il avait été remplacé par Benjamin Conz après 11’58 de jeu et le 3-1 signé Reto von Arx). Davos, chez lui, en début de saison, c’est toujours difficile à gérer. Ce soir, nous étions toujours en retard.

Après Kevin Huber, c’est Melvin Nyffeler qui a vécu un match cauchemardesque en étant remplacé après 10’18 de jeu et un 4e but encaissé. Qu’allez-vous dire à votre gardien délaissé par ses coéquipiers?

Je n’ai pas de soucis avec lui. C’est un battant, il va rebondir. Il est jeune, il va avoir des soirées comme ça durant sa carrière. Il va dès à présent se préparer pour mardi.

Samedi soir, on a parfois eu l’impression que FR Gottéron évoluait comme une poule sans tête, c’est-à-dire sans concept, sans organisation, sans âme, sans état d’esprit…

Après ce premier but, on a simplement arrêté de jouer. On s’est mis à perdre tous les duels en un contre un. Quand ce genre de choses arrivent, c’est égal quel système vous mettez en place. Vous ne pouvez pas continuellement perdre les duels et espérer un autre résultat.

Hans Kossmann, êtes-vous inquiet?

Je ne peux adresser aucun reproche à mon équipe sur ce qu’elle a montré durant ce dernier mois et demi et sur la manière dont elle a travaillé en général. Après une performance comme ça, qui n’est pas habituelle pour elle, je ne vais pas commencer à gueuler et à critiquer à tout va. Et puis, nous avons trois points en deux matches. C’est en ordre.

Qu’attendre mardi à Berne?

Ce sera un autre match. Il ne faut pas s’attendre à ce que quelque chose comme ça arrive une deuxième fois. On verra un autre FR Gottéron mardi. Je ne dis pas que ce sera facile. On va à Berne et on sait ce que cela implique. Mais cette équipe sera prête à se battre. On l’a vu ce soir, si vous n’êtes pas près à vous battre, les difficultés arrivent rapidement.

12 septembre 2014

Fribourg avance à pas de loup, mais avec une soif de revanche


Le hockey reprend ses droits avec Gottéron-Zurich


Le championnat commence vendredi pour Fribourg-Gottéron. Sans faire de bruit, les Dragons ont misé sur la continuité, malgré le semi-échec de la saison dernière. Les doutes qui planaient au soir de l’élimination ont-ils été levés?

Ils avaient été mangés par l’engouement et la percussion de leurs adversaires. Eliminés en demi-finale des play-off par Kloten, les joueurs de Fribourg-Gottéron avaient terminé la saison dernière la tête basse. En observant une équipe inconstante qui semblait incapable de faire face à l’adversité, plusieurs interrogations sont venues ternir l’image d’un groupe qui avait été construit pour gagner le titre de champion.

Six mois ont passé et le championnat commence vendredi à domicile face à Zurich pour les Fribourgeois (19 h 45). Les vacances, un nouveau maillot, de nouveaux joueurs et une nouvelle saison à venir n’ont toutefois pas mis en sourdine les questions que chacun se posait au terme de l’exercice 2013/2014.

Les Dragons ont-ils retrouvé l’appétit?

«Peut-être que les joueurs de Kloten avaient plus faim. Ils avaient tout à gagner et nous tout à perdre.» Cette phrase du directeur Raphaël Berger au lendemain de l’élimination en demi-finale symbolisait l’état d’esprit d’un groupe qui s’était peut-être vu trop beau. La leçon a, semble-t-il, été apprise. Les devoirs estivaux n’ont pas été oubliés et c’est le sac à dos rempli de bonnes intentions qu’ils effectueront leur rentrée. «Notre préparation a été meilleure que la précédente, explique Marc-Antoine Pouliot, l’un des hommes en forme du moment. Les gars étaient déçus du dénouement de la saison et ils n’avaient qu’un souhait: se rattraper. L’attitude a changé.»

Les bons résultats en Champions Hockey Ligue (trois victoires et une défaite) semblent confirmer la sensation du Québécois. «Tout s’est très bien passé, acquiesce Anthony Huguenin. Nous avons affronté de bonnes équipes et le fait de gagner des matches nous a permis de pouvoir commencer le championnat avec une certaine confiance. C’est positif.»

Le jeu défensif est-il plus solide?

Imprécisions, relances hasardeuses et marquage défaillant: la saison dernière, la défense des Dragons n’inspirait pas confiance et se situait au cœur de l’échec. Ce problème devait être résolu. Le club a pris l’option de le régler à l’interne, en n’embauchant aucune nouvelle pièce maîtresse. Seul le jeune Maxime Montandon est arrivé. Les dirigeants ont-ils pris un risque? «Chacun a eu l’occasion de beaucoup apprendre l’année dernière, lance Anthony Huguenin. Nous avons mûri.» L’entraîneur assistant René Matte complète: «A domicile, certains avaient tendance à suivre l’engouement du public et à aller plus loin que leurs limites. Chacun doit jouer plus simplement.»

Il poursuit: «Nous avons tous conscience qu’il est primordial d’avoir une bonne défense si nous souhaitons aller le plus loin possible. Le fait que peu de nouveaux joueurs soient arrivés est positif. Car chacun connaît le système et chacun est déjà en place. La cohésion est plus grande.»

L’équipe a-t-elle déniché son buteur?

L’absence d’un buteur, d’un joueur capable de marquer plus de vingt-cinq buts en qualification et de faire la différence en play-off s’était fait ressentir face à Kloten. Pour pallier ce man­que, les dirigeants ont engagé Jeff Tambellini, auteur de 57 points lors de sa première saison en Suisse, à Zurich en 2011-2012. «Il est capable de tirer de n’importe quelle position», décrit Anthony Huguenin. Seul souci: Tambellini est actuellement en convalescence. Blessé aux côtes en août, il manquera la reprise du championnat. «D’autres sont aussi capables de marquer des buts», assure Marc-Antoine Pouliot.

Le Canadien pensait notamment à Mauldin, en pleine confiance avant qu’il ne se blesse à la mâchoire mardi à l’entraînement. Un simple exercice de supériorité numérique qui a coupé l’élan du leader offensif de ce début de saison. Cette absence, d’une durée de six semaines, n’arrange pas les Fribourgeois, qui devraient commencer la saison avec trois étrangers et, encore une fois, compter sur leurs attaquants suisses pour faire la différence. Mais Anthony Huguenin rassure en concluant: «Nous bénéficions d’une meilleure attaque que celle de l’année dernière.» Pour autant que la liste des blessés (Tambellini, Mauldin et Bykov) cesse de s’allonger.

Qui est le leader?

Sans meneur, une équipe ne parvient jamais à affronter les défis qui l’attendent. Absent la saison dernière, cet homme qui rameute les troupes en cas de besoin ne semble toujours pas avoir été trouvé, même si certains éléments prennent les devants, comme l’explique Anthony Huguenin: «Dans le vestiaire, des joueurs comme Dubé ou Kwiatkowski sont présents. Ils n’hésitent pas à gueuler quand ça ne va pas.»

L’inconstance a-t-elle été traitée?

Un match magnifique et puis une baisse de régime inexplicable. Comme les erreurs défensives, l’inconstance avait sonné le glas des espoirs de titre la saison dernière. Un défaut difficilement corrigeable: «C’est une question de maturité, affirme René Matte. Les joueurs doivent être concentrés durant tout le match et ils le savent.» Une saison de plus dans les jambières de chacun suffira-t-elle à gommer cette inconstance? «Il ne faudra jamais s’arrêter de jouer, même si nous gagnons en fin de rencontre, promet Anthony Huguenin. Nous devons sans cesse continuer à développer notre jeu pour éviter les défaites stupides.»

La revanche des flops de 2013?

Si Fribourg avait parfois paru fébrile ou impuissant en demi-finale, c’est aussi parce que certains leaders n’avaient pas rempli leur mission. Attendu comme le nouveau chasseur de but local, Thibaut Monnet avait séduit en début de saison, avant de finalement décevoir. Le présent exercice lui permettra-t-il d’exposer son talent au grand jour? Et si, finalement, le buteur tant recherché était déjà là?
 Autre homme à devoir se rattraper: Timo Helbling. Celui qu’on présentait comme un roc s’est finalement fait chahuter, le tout en commettant de nombreuses imprécisions.

Les Dragons sont-ils encore favoris?

«Dans le monde du hockey, une équipe qui n’accueille pas beaucoup de nouveaux joueurs ne se renforce pas.» Cet été, René Matte et les Fribourgeois n’ont pas fait beaucoup de bruit. Seul Tambellini et le jeune portier Nyfeller ont rejoint le groupe. Le Finlandais Petteri Wirtanen a également débarqué pour une pige d’un mois. Cette stabilité a permis aux Dragons de passer un été plutôt tranquille: «De l’avis des spécialistes, nous ne sommes pas favoris, continue René Matte. Et c’est tant mieux.» Le défenseur Anthony Huguenin confirme: «Nous commençons la saison avec moins de pression sur les épaules. Nous sommes moins attendus au tournant.»

Moins exposés, les Dragons peuvent ainsi viser un top 4 en championnat régulier dans une certaine quiétude.

VALENTIN CASTELLA

Hans Kossmann: «Il est important de gagner ce premier match»

«J'aurais préféré commencer à l'extérieur», avoue Hans Kossman. © Alain Wicht/La Liberté


Au moment d’aborder sa 35e saison consécutive en LNA, Gottéron ne manque pas de soulever quelques interrogations. On est en effet loin de l’euphorie qui entourait le club il y a douze mois, quand tout Fribourg rêvait de décrocher le titre de champion. Le point avant le match de ce soir face aux Lions de Zurich (19h45).

Fribourg-Gottéron 

Avec la venue dès la 1re journée du champion en titre et grand favori à sa propre succession, les Dragons seront vite dans le bain. «J’aurais préféré commencer à l’extérieur», avoue Hans Kossmann, qui sait qu’il joue gros. «On a hérité d’un calendrier difficile avec Zurich, puis Davos et Berne à l’extérieur. Il est important de gagner ce premier match pour pouvoir ensuite travailler sans pression.»

Zurich Lions 

Les Zurichois ont commencé mercredi déjà leur saison avec un succès attendu contre Rapperswil (4-1). Un avantage certain. «C’est Zurich!, soupire Kossmann. Ils ont toujours un programme différent des autres. Ils arrivent avec un match de plus dans les jambes, mais nous, nous avons eu la chance de pouvoir les observer.» Et alors? «C’est similaire à l’année passée. C’est une équipe expérimentée qui ne panique jamais, mais on va leur mettre davantage de pression que Rapperswil», promet le coach fribourgeois.

Infirmerie 

Gottéron entame son championnat sans Tambellini (côtes), Bykov (commotion), Mauldin (mâchoire) ni Jeannin (commotion). Les Zurichois évolueront quant à eux sans Keller, Stoffel ni Blindenbacher (tous blessés).

Sous la loupe 

Gottéron n’engagera finalement pas d’attaquant pour pallier l’absence de Mauldin, forfait pour six semaines après s’être fracturé la mâchoire à l’entraînement. Le coach table sur le retour imminent du Canadien Jeff Tambellini. «J’espère pouvoir l’aligner en fin de semaine prochaine. Cela ne vaut donc pas la peine de griller une licence de joueur étranger pour un seul week-end», estime Kossmann, qui pourrait aussi récupérer tout bientôt Bykov, présent toute la semaine aux entraînements.


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Chaud 

Gottéron aime recevoir Zurich. Contre les Lions, Hans Kossmann n’a encore jamais connu la défaite à Saint-Léonard. Bilan: 8 matches, 8 victoires. Mieux: il faut remonter à cinq ans en arrière pour trouver trace d’un succès zurichois sur la glace fribourgeoise (1-7, le 16 octobre 2009).

Tiède

Benjamin Conz saura-t-il rebondir après une fin de saison décevante? © Corinne Aeberhard

Benjamin Conz sera bien le gardien No 1 de Gottéron. Il aura en tout cas le privilège de commencer la saison. Quid de la suite? «Je ne vais pas révéler le nom de mon titulaire à l’avance», coupe Kossmann, qui n’a pas voulu s’avancer sur le terrain glissant d’une alternance entre Conz et le nouveau venu Nyffeler.

Froid 

Comme Petteri Wirtanen, qui va disputer son premier match avec les Dragons sans avoir jamais enfilé le maillot de Gottéron en préparation. Kossmann ne se fait pas de souci pour son centre, qui sera aligné aux côtés de Sprunger et Hasani: «Il m’a fait bonne impression à l’entraînement. Avec l’adrénaline, cela va bien se passer.»

11 septembre 2014

Pas de remplaçant pour Mauldin, Tambellini bientôt de retour


Jeff Tambellini a repris le chemin de l'entraînement. Son retour au jeu ne devrait pas tarder.


Hans Kossmann n'engagera finalement pas d'attaquant pour pallier l'absence de Greg Mauldin, forfait pour six semaines après s'être fracturé la mâchoire à l'entraînement. Le coach table sur le retour de Jeff Tambellini en fin de semaine prochaine.

«Nous étions très proches d'engager quelqu'un, mais finalement nous y avons renoncé», révèle l'entraîneur de Gottéron. L'amélioration de l'état de santé du Canadien Tambellini lui a permis de revoir ses plans.

«J'espère pouvoir l'aligner en fin de semaine prochaine. Cela ne valait donc pas la peine de griller une licence de joueur étranger pour un week-end. Nous commencerons donc le championnat avec le groupe à disposition», conclut Kossmann, qui a confirmé la titularisation de Benjamin Conz dans les buts pour la venue des Zurich Lions ce vendredi.

Accès à l'intérieur de la patinoire


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Séance dédicaces à la BCF



Mercredi 17 septembre 2014 de 14:00 à 16:00, siège central BCF, Boulevard de Pérolles 1, Fribourg. Posters gratuits à disposition !



10 septembre 2014

Greg Mauldin sera absent durant six semaines au minimum


Greg Mauldin dit se sentir bien après son opération de mercredi matin. 


Fribourg-Gottéron devra commencer sa saison de LNA sans Greg Mauldin. L'attaquant américain a reçu un puck sur la mâchoire lors d'un entraînement, subissant plusieurs fractures.

Il doit être opéré mercredi matin et sera absent des patinoires durant six semaines.

Cette blessure constitue un nouveau coup dur pour Gottéron. Alors que les Fribourgeois entament vendredi leur saison, ils doivent également composer sans deux autres joueurs clefs, le Canadien Jeff Tambellini et Andreï Bykov, également blessés.

Pour mémoire, Gottéron vient d'engager pour un mois le centre finlandais Petteri Wirtanen, justement pour pallier l'indisponibilité de Tambellini et Bykov.

Le joueur a twitté un message pour ses fans



Fritsche à la place de Mauldin 

John Fritsche a pris, lors de l’entraînement de mercredi, la place de l’infortuné Greg Mauldin dans la triplette qui était la plus percutante de FR Gottéron en préparation.

John Fritsche tentera de colmater la brèche en prenant la place de l’Américain aux côtés de Marc-Antoine Pouliot et de Thibaut Monnet.

Quand on lui demande pourquoi il n’a pas opté pour Julien Sprunger, Hans Kossmann répond: «Je ne voulais pas tout chambouler non plus. J’ai le sentiment que Julien et Adam (ndlr: Hasani) s’harmonisent bien. Le travail qu’ils fournissent avec Petteri Wirtanen est plutôt bon. Et puis, John a des qualités assez semblables à celles de Greg. Tous deux sont rapides, intenses et n'hésitent pas à aller chercher les pucks dans les bandes.»

Tambellini et Bykov s'entraînent

Jeff Tambellini (côtes) et Andreï Bykov (commotion) ont de leur côté disputé l’intégralité de la pratique du milieu de semaine, avec un chandail distinctif sur le dos.

«Mais ni l’un ni l’autre ne sont encore en mesure d’absorber des charges», temporise Hans Kossmann. Dans le meilleur des cas, l’un d’eux pourrait revenir au jeu lors du deuxième week-end de compétition.

Vendredi, FR Gottéron entame son championnat face au champion en titre, les Zurich Lions, avant d’effectuer le délicat déplacement de Davos le lendemain. Des débuts gratinés.

La place peut en dire long


Qui vient sur la photo? Qui s’assied au premier rang? Certaines règles sont immuables. L’entraîneur a évidemment son mot à dire.

La photo d'équipe du HC Fribourg-Gottéron pour la saison 2014-2015. © HC Fribourg-Gottéron


A la tête des Dragons derrière le banc ou en coulisses lorsqu’il s’agit de négocier transferts ou renouvellements de contrats, Hans Kossmann a l’œil sur tout. Le technicien a également son mot à dire lors de la séance photos. «Je décide quels juniors y participent. Cette année, il n’y en a pas un qui s’entraîne assez assidûment avec nous pour y poser», dit-il. Le gardien Ludovic Waeber et le défenseur David Wildhaber figurent dans le contingent fribourgeois présenté sur le site internet du club, mais ils n’apparaissent pas sur la photo d’équipe qui sert de poster de Gottéron pour la saison 2014-2015.

Abplanalp au premier rang

A l’heure de la prise de vue, certaines règles sont immuables. Le capitaine, ses adjoints, les gardiens et les entraîneurs s’assoient au premier rang. Il s’agit des éléments les plus importants de l’équipe. «Après, c’est une question de gestion symétrique», assure Kossmann. Sur la photo de Gottéron, la présence de Michaël Ngoy, dans une moindre mesure, mais surtout de Marc Abplanalp, aux côtés des Nyffeler, Bykov, Sprunger, Plüss, Dubé, Kwiatkowski et Conz, surprend. «C’est clair qu’on place quelques joueurs clés devant. Mais ce n’est pas obligatoire», prévient Kossmann. «Pour moi, il n’y a aucune différence entre un joueur placé au deuxième ou au troisième rang.» Le premier, lui, reste un emplacement particulier.

La loyauté d’Abplanalp envers Gottéron lui a-t-elle valu cette exposition sur la photo d’équipe, comme cela avait été le cas pour Alain Birbaum douze mois plus tôt? «C’est la première fois que je me trouve au premier rang», souligne le défenseur de 29 ans, arrivé sur les bords de la Sarine durant l’adolescence. «C’est peut-être parce que je suis depuis un moment dans le club», poursuit-il. «C’est cool, mais que je sois devant ou derrière, cela ne change rien sur la glace. Je connais mon rôle. C’est tout. Et dans une photo d’équipe, le plus important, c’est l’équipe.»

La première en 2003

Abplanalp se souvient de sa première photo d’équipe avec Gottéron avec précision. «En fait, cela n’en était pas vraiment une», raconte-t-il. «C’était en 2003. Les joueurs n’étaient pas alignés, mais dispersés un peu partout sur une banderole. Les jeunes étaient tout derrière, en petit, et les joueurs importants devant, en grand. C’était assez spécial. Mais c’était ma première photo avec l’équipe fanion!» Abplanalp ne collectionne pas les posters, par contre, il conserve quelques articles ou photos en souvenir. «Les posters, c’est parce que cela prend trop de place», explique le défenseur avec le sourire. «A l’époque, j’avais commencé un classeur… Quand on est junior, c’est différent. Je regardais ce qu’on publiait sur moi. Je gardais ce que je trouvais ou ce qu’on me donnait. Aujourd’hui, cela a bien changé. Je ne fouine plus.»

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Gottéron 2014-2015

Neuf contrats seront échus au printemps

Les chiffres des joueurs: Date de naissance - Taille - Poids - Contrat jusqu’en

Gardiens

1 Benjamin Conz 13.09.91 185cm 94kg 2018

60 Melvin Nyffeler 16.12.94 178cm 84kg 2015

35 Ludovic Waeber 19.08.96 186cm 87kg 2018

Défenseurs

2 Marc Abplanalp 07.11.84 180cm 88kg 2015

56 Timo Helbling 21.07.81 190cm 100kg 2016

27 Anthony Huguenin 27.12.91 180cm 72kg 2015

29 Jérémie Kamerzin 17.02.88 189cm 91kg 2016

8 Joel Kwiatkowski (Can) 22.03.77 184cm 92kg 2016

49 Maxime Montandon 19.01.94 203cm 95kg 2015

82 Michaël Ngoy 10.01.82 183cm 87kg 2016

77 Sebastian Schilt 16.05.87 185cm 89kg 2017

33 David Wildhaber 16.03.95 185cm 95kg junior

Attaquants

15 Sandro Brügger 11.11.91 170cm 68kg 2015

89 Andreï Bykov 10.02.88 173cm 70kg 2017

96 Christian Dubé (Can/lic. CH) 25.04.77 183cm 80kg 2016

18 John Fritsche (CH/USA) 03.09.91 185cm 86kg 2016

57 Adam Hasani 03.06.89 183cm 85kg 2016

58 Sandy Jeannin 28.02.76 180cm 83kg 2015

20 Greg Mauldin (USA) 10.06.82 180cm 88kg 2015

7 Thibaut Monnet 02.02.82 182cm 83kg 2016

71 Killian Mottet 15.01.91 177cm 76kg 2015

16 Martin Ness 28.03.93 190cm 95kg 2016

78 Marc-Antoine Pouliot (Can) 22.05.85 185cm 85kg 2015

13 Beni Plüss 03.03.79 175cm 85kg 2016

86 Julien Sprunger 04.01.86 194cm 90kg 2017

9 Jeff Tambellini (Can) 13.04.84 180cm 87kg 2016

17 Tristan Vauclair 13.02.85 180cm 82kg 2016

26 Petteri Wirtanen (Fin) 28.05.86 186cm 89kg oct. 2014

Entraîneurs: Hans Kossmann (Can/CH, contrat jusqu’en 2016), René Matte (Can, assistant, jusqu’en 2015), Sylvain Rodrigue (Can, gardiens), Bruno Knutti (physique).

2 septembre 2014

Petteri Wirtanen rejoint Fribourg-Gottéron pour une courte période



Le HC Fribourg-Gottéron SA a engagé Petteri Wirtanen (28.05.1986) pour la durée d’un mois afin de pallier les absences actuelles de Jeff Tambellini et Andei Bykov.

Le HC Fribourg-Gottéron SA a engagé le centre Petteri Wirtanen pour la durée d’un mois afin de renforcer la 1ère équipe qui ne peut actuellement pas compter sur deux de ses attaquants blessés, Jeff Tambellini et Andrei Bykov.

Ce joueur finlandais de 186 cm pour 89 kg a débuté sa carrière professionnelle avec le club de HPK (Liiga) et a évolué durant les deux dernières saisons en KHL avec le Donbass Donetsk. Durant la saison 2013/2014, le joueur de 28 ans a apporté à son équipe 18 points (7 goals et 11 assists).

Hans Kossmann prolonge son contrat avec Fribourg-Gottéron



Le HC Fribourg-Gottéron SA et Hans Kossmann (14.03.1962), entraîneur principal de la 1ère équipe, prolongent leur collaboration pour une saison supplémentaire, soit jusqu’au terme de la saison 2015/2016.

Le HC Fribourg-Gottéron SA et Hans Kossmann ont signé un contrat afin de prolonger leur partenariat jusqu’au terme de la saison 2015/2016 avec une option en faveur du club pour la saison 2016/2017.

L’entraîneur canado-suisse a débuté sa carrière de coach en 1995 en LNB avec le HC Ajoie et a ensuite pris le chemin de la LNA en tant que coach assistant. Avant de rejoindre Fribourg en 2011, il était en poste au CP Berne en tant qu’assistant.

Hans Kossmann entame présentement sa quatrième saison avec l’équipe fribourgeoise et, durant les trois saisons passées, il a démontré sa valeur en tant qu’entraîneur principal en composant et en coachant une équipe qui a atteint sous son aile à trois reprises le Top 3 des qualifications ainsi qu’au minimum les ½ finales des play-offs.