"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

31 octobre 2014

Trois défenseurs en licence B avec Fribourg-Gottéron


Mathieu Maret et Daniele Marghitola, sous contrat avec les Red Ice de Martigny, ainsi que Dave Sutter, sous contrat avec la Chaux-de-Fonds, disposent dès à présent d’une licence B en faveur de Fribourg-Gottéron.

Le HC Fribourg-Gottéron SA et le HC Red Ice SA ont convenu que les deux défenseurs, Mathieu Maret (11.12.1991) et Daniele Marghitola (07.03.1988), disposent pour le reste de la saison d’une licence B auprès du club fribourgeois. Le même accord a été signé avec le HC La Chaux-de-Fonds SA en ce qui concerne Dave Sutter (21.02.1992), également défenseur.

Mathieu Maret et Dave Sutter joueront  pour les couleurs fribourgeoises ce soir à la BCF Arena contre le HC Bienne. Mathieu Maret a joué au total 203 matchs en LNB avec Sierre et Ajoie et évolue depuis la saison 2011/2012 avec le HC Red Ice. Quant à Dave Sutter, il a à son actif 3 matchs en LNA avec Genève-Servette et 112 matchs en LNB avec les Red Ice. Il est sous contrat avec La Chaux-de-Fond depuis le début de cette saison.

Demain, Daniele Marghitola rejoindra Mathieu Maret en licence B pour le match qui se jouera à Ambri. Agé de 26 ans, ce défenseur a joué 165 matchs en LNA avec Ambri Piotta entre 2007 et 2011. Il est sous contrat avec le HC Red Ice depuis la saison 2013/14.


28 octobre 2014

Les Dragons ont retrouvé le feu sacré




Fribourg-Gottéron est bien vivant! Deux jours après leur victoire à la maison contre Zoug (5-2), les Fribourgeois sont allés terrasser le champion dans son antre en battant les Zurich Lions 3-2 ap.

Greg Mauldin, avec deux buts, fut le Fribourgeois le plus efficace.

Au classement, la "bande" à Gerd Zenhaüsern - qui a pris ses fonctions le 18 octobre - est encore à dix points de la 8e place qualificative dans ce Championnat de LNA. Mais tout semble à nouveau possible pour Gottéron, qui a joué de façon disciplinée et plaisante. Pour la deuxième fois de suite, sa défense n'a plié qu'à deux reprises, ce qui ne lui était jamais arrivé lors des quinze rencontres précédentes. Et surtout, c'est la première fois cette saison que les Dragons engrangent deux victoires d'affilée.

Préféré à Conz devant la cage fribourgeoise, Nyffeler a d'abord commis une bourde en laissant filer un tir peu puissant de Smith à la 5e pour le 1-0 des Zurich Lions. Mais par la suite, le portier zurichois des Dragons fut intraitable. Julien Sprunger a égalisé à la 11e en supériorité numérique (1-1), avant que Mauldin, dès l'entame du 2e tiers, ne donne l'avantage aux Fribourgeois en déviant un missile de Helbling adressé de la ligne bleue (1-2).

Schäppi a égalisé pour les Lions à la 37e en reprenant un puck récupéré par le coriace Bärtschi dans l'arrondi (2-2). Avant que ce diable de Mauldin, très bien servi par Kamerzin, n'assène le coup de grâce aux Lions dans la 4e minute de la prolongation (2-3). Les 8979 spectateurs du Hallenstadion ont pu être surpris.

26 octobre 2014

Première victoire pour Fribourg version Zenhäusern


Fribourg Gottéron a enfin retrouvé le goût de la victoire en dominant Zoug 5-2

Gottéron devra confirmer lundi au Hallenstadion face aux Zurich Lions.
Image: Keystone


Enfin. Après avoir essuyé deux défaites, le Fribourg version Gerd Zenhäusern a obtenu sa première victoire en venant à bout de Zoug 5-2.

Les Dragons ont tout de suite attaqué la partie avec le bon état d'esprit et leur récompense est arrivée sous la forme d'une ouverture du score signée Mauldin après 32 secondes. Comme pour valider leur renouveau, les Fribourgeois ont doublé la mise à la 8e par Pouliot.

Et contrairement aux autres matches, les pensionnaires de la BCF Arena n'ont cette fois pas connu de blanc ou de coup de moins bien permettant à leur adversaire de revenir dans la rencontre. Les Dragons ont même fait mieux en réussissant le 3-0 par Plüss à vingt secondes de la fin du tiers médian.

Il s'agira maintenant pour Gottéron de confirmer ce qui ne doit pas être un feu de paille lundi au Hallenstadion face aux Zurich Lions. Mais museler une excellente équipe de Zoug, qui plus est meilleure défense du championnat, prouve que Fribourg veut absolument quitter le fond du classement.

25 octobre 2014

L’enchanteur et le dragon de Gottéron


L’artiste et ex-hockeyeur Hubert Audriaz est une figure fribourgeoise


«Gottéron est le premier club d’Europe à s’être doté d’un totem.» Hubert Audriaz n’a pas besoin d’en dire davantage. La fierté se lit sur son visage, fendu par un large sourire. A la patinoire Saint-Léonard, avant chaque rencontre, l’équipe locale bondit sur la glace en émergeant de la gueule d’un gigantesque dragon, pour mieux effrayer l’adversaire.



Une sculpture mobile qui a vu le jour dans son atelier de la Vannerie, en Basse-Ville, un matin de février 1998. Au fil des ans, l’objet est devenu un must incontournable. Les lumières s’éteignent, le dragon surgit dans un sourd grondement, émet de la fumée, crache sa flamme avant que les joueurs ne pénètrent dans l’enceinte au son d’une musique d’épopée. Un rituel immuable.




Mais pourquoi cet animal imaginaire? «Comme habitant de la Basse-Ville, je connaissais bien sûr la légende du dragon de la vallée du Gottéron. Du reste, en hiver, quand il y a de la bise, on entend son cri. Or le berceau du club, c’est cet endroit. Dès lors, il était tout naturel de choisir cet emblème», répond-il.

Label du club

Avant d’avouer qu’il a quand même dû convaincre les dirigeants de l’époque, d’abord sceptiques devant cette créature fantastique. «Ils trouvaient que cela faisait un peu chinois.» L’artiste saura pourtant se faire entendre. Derrière son large sourire se cache un homme obstiné qui sait imposer ses choix. Le dragon deviendra donc, dès le mitan des années 1990, le label du HC Fribourg-Gottéron.

Hubert Audriaz est né en 1940 dans le quartier de l’Auge, situé dans la Vieille-Ville de Fribourg (Basse-Ville). Issu d’une grande famille de onze enfants et habitant un quartier formé de quatorze familles dont quatre-vingt enfants, l’entraide était le mot d’ordre. A quinze ans, Hubert ouvre un atelier de sculpture et de peinture. Puis, trois ans plus tard, il commence le hockey et évoluera durant une dizaine d’année dans le club.

L’existence d’Hubert Audriaz ne saurait toutefois se résumer au hockey sur glace. Trois décennies durant, après un séjour de quatre ans aux Beaux-Arts de Paris, il a joué le rôle d’animateur culturel de la ville de Fribourg. Ateliers créatifs dans son repaire de la Vannerie ou dans sa ferme du Grabensaal, passeports vacances pour les enfants, balades thématiques annuelles dans les endroits les plus cachés de la cité: l’artiste a marqué l’imaginaire collectif des habitants de la capitale cantonale.

Son parcours de golf de 18 trous, imaginé en 1992, à cheval sur la Sarine et zigzaguant entre les maisons centenaires de la vieille ville, reste un coup de génie. Au point que, seize ans plus tard, l’Office du tourisme local a réactivé l’idée avec une sorte de swing golf. Au fil des ans, la thématique de ses itinéraires a pris un tour un zeste répétitif: elfes, fées, mondes merveilleux, Hubert Audriaz est devenu l’enchanteur de Fribourg. Une image renforcée par son look: avec sa longue chevelure hirsute et son bouc blanc, il ressemble à s’y méprendre à un Merlin fribourgeois.

Certes, il n’est plus lié contractuellement à la Ville. «Mais je n’ai pas, pour autant, pris ma retraite. Je continue à créer des animations, en particulier avec les enfants.

Histoire de la Basse-Ville

La légende ne dit pas si Merlin était particulièrement loquace. Hubert Audriaz, en tout cas, est intarissable. Engager une discussion avec lui, c’est se plonger dans l’histoire d’un patrimoine, celui de cette Basse-Ville de Fribourg dont il est natif et qu’il aime par-dessus tout. Né dans le quartier de l’Auge en 1940, l’homme vient d’un milieu modeste. Son père est écrivain public, sa mère artiste. Le couple aura onze enfants, élevés dans une petite demeure de la rue d’Or.

«Dans cette rue, nous étions 14 familles pour 80 gamins. Nous avons appris à partager le peu que nous avions.» Et de décrire la solidarité entre les gens du quartier: «Toutes les caves communiquaient. Si quelqu’un n’avait plus rien à manger, il savait qu’il trouverait des pommes de terre chez le voisin.»

A 18 ans, tandis qu’il a déjà ouvert un atelier de sculpture et de peinture depuis trois ans, Hubert Audriaz commence le hockey. La patinoire est alors aux Augustins, un site tout proche de la maison familiale. «J’ai rejoint les rangs de Gottéron parce que, chez nous, il n’y avait pas d’eau chaude. Or, au club, il était possible de se doucher», se marre-t-il. Deux ans plus tard, il évolue avec la première équipe. Il jouera en Ligue B durant une dizaine d’années, et tâtera même de la LNA avec Bienne.

La première photo officielle de l’équipe de Gottéron, sur l’étang du Jura, à Fribourg, en 1940. 
© Archives de l’Etat de Fribourg

«Aujourd’hui, avec mon format, ce ne serait plus possible. Il faut être une armoire pour jouer au hockey.» Le sport est devenu plus physique, mais le passionne toujours autant. Deux fois par semaine, Hubert Audriaz entraîne encore des enfants et des «amateurs de tout âge».

François Mauron 

20 octobre 2014

Première séance d'entraînement à la BCF-Arena pour Zenhäusern et les dragons


Bienvenue au HC Fribourg Gottéron !


La charge assénée par le Davosien Marc Wieser à Benjamin Plüss, samedi, met hors jeu l’ailier de FR Gottéron pour une durée indéterminée. Il ne sera en tout cas pas aligné sur la glace mardi face à GE Servette. Quand on demande s’il souffre d’une commotion, le manager Raphaël Berger répond: «Vous avez vu la charge, vous pouvez en imaginer les conséquences.»

Questionné sur le nom du joueur qu’il introniserait capitaine face à GE Servette en l’absence de Plüss, Gerd Zenhäusern n’a pas hésité: «Ce sera Julien (ndlr: Sprunger). C’est une référence à Fribourg. Il donne tout pour le club. C’est un exemple à suivre, un leader dans son attitude. De plus, il était déjà l’un des assistants cette saison. Il est donc logique qu’il soit capitaine.»

«Content que ça commence»

Arrivé à la BCF Arena lundi peu avant 8h, le nouvel entraîneur de FR Gottéron a pris un peu moins d’une heure pour parler aux médias. Quand on lui a demandé ce qu’il avait ressenti ce matin en se réveillant dans la peau du nouvel homme fort de l’organisation fribourgeoise, Gerd Zenhäusern a dit être «heureux».

Il étayait ses dires: «Heureux, bien sûr, mais surtout content que ça commence. Ça fait une semaine que j’imaginais cet instant possible, à savoir dès le moment où les dirigeants ont pris contact avec moi. Maintenant, j’ai hâte de me retrouver devant le groupe. Pouvoir entraîner une équipe de LNA a toujours été un rêve pour moi. J’ai travaillé pour. J’ai réussi, mais ce n’est pas pour me dire que j’ai atteint mon but.»

Gerd Zenhäusern a ensuite été présenté à ses joueurs par le président du club Charles Phillot. Ensuite de quoi, il a dirigé son premier entraînement sur la glace de la BCF-Arena.






















Photos Jean-Guy Python


«Zenhäusern aura tout notre soutien dans ce qu’il entreprendra»

Le président des Dragons, Charles Phillot, est convaincu d’avoir effectué le bon choix en confiant la responsabilité de FR Gottéron à Gerd Zenhäusern. Il a confirmé l'engagement du Haut-Valaisan jusqu'en 2016.



Monsieur Phillot, FR Gottéron a effectué un choix courageux en optant pour Gerd Zenhäusern en tant que coach de la première équipe. Bénéficiera-t-il aussi du soutien inconditionnel de sa hiérarchie?

Nous allons le soutenir totalement dans tout ce qu’il entreprendra, dans la mesure de nos moyens financiers notamment. Je suis convaincu que cela va fonctionner avec lui comme entraîneur. 

Il a signé un contrat jusqu’en 2016. Risqué?

A la base, nous voulions proposer un contrat jusqu’à la fin de la saison au nouvel entraîneur. Mais lorsque nous avons identifié Gerd Zenhäusern comme notre priorité, nous savions que nous devrions nous plier à certaines exigences pour nous assurer les services d’un entraîneur d’une telle qualité et doté de telles compétences. 

Avez-vous imposé des objectifs de performance au nouvel entraîneur?

L’objectif ? Ecoutez, pour le moment, l’objectif est de retrouver la voie du succès, de gagner des matches et de retrouver notre hockey. Pour les play-off, on verra bien. Pour l’instant, ce n’est pas la priorité. Laissons déjà le nouvel entraîneur arriver et prendre ses marques.

Qu’est-ce qui vous laisse penser que FR Gottéron parviendra à remonter la pente?

Ce soir contre Davos, malgré cette défaite 5-6, j’ai ressenti une prise de conscience au sein de l’équipe aux deuxièmes et troisièmes tiers-temps. Il s’est passé quelque chose, et c’est peut-être le début de quelque chose de nouveau, de prometteur.

Qu’en est-il du cas d’un éventuel directeur sportif? 

Le fait que FR Gottéron ne possède pas de directeur sportif est clairement l’un des points faibles du club. Mais nous avons envisagé deux possibilités : engager quelqu’un, ce qui est plus compliqué d’un point de vue financier. Ou collaborer avec un directeur sportif sur la base d’un mandat. Nous allons prochainement prendre une décision à ce sujet. 

19 octobre 2014

Le coeur du dragon s'est remis à battre



Si la défaite a frustré une grande partie de la BCF Arena, les 6250 spectateurs n'ont pas été privés de spectacle.

Les Fribourgeois n’ont pas réellement eu l’occasion de relever la tête. Ils ont toutefois réveillé leur public en ne laissant jamais totalement tomber et en y croyant jusqu'à la dernière seconde. «On savait qu'on avait besoin d'un bon début de match pour se lancer, a expliqué Michael Ngoy à l'issue de la partie. On a bien joué mais on avait vraiment l'impression que le sort s'acharne sur nous. Eux avaient une réussite insolante et nous rien.»

Menés 1-6 après 25'17 de jeu, les Fribourgeois ont réagi en mettant - enfin - de l'émotion et un peu de feu dans leur jeu. En revenant à 5-6 à moins de trois minutes de la fin du temps règlementaire, ils ont été tout près d'arracher l'égalisation face à l'une des meilleures formations actuelles.

Une scène de la 36e minute est toutefois assez symptomatique. Fribourg s’est retrouvé en supériorité numérique à la suite d’une pénalité infligée à Andreas Ambühl. Imprécis, les Dragons se sont alors fait prendre en contre. Marc-Antoine Pouliot qui a raté le puck a alors été obligé d’intervenir avec sa canne devant Dick Axelsson, qui partait seul affronter Nyffeler. Le Fribourgeois a dû ensuite purger à son tour une peine de deux minutes, qui a mis son équipe dans l’embarras.

A «Zeno» de trouver le bon traitement

Après le sixième but grison, la sono de la BCF Arena diffusait le titre de Chantal Goya «Un Lapin». Si Davos est le mammifère aux longues oreilles qui a tué le chasseur ce samedi soir, ce dernier a bien du souci à se faire pour retrouver son statut. Et surtout pour accrocher à son tableau de chasse une participation aux play-off

Il s'agissait du dernier match dirigé par la paire René Matte/Dany Gélinas. Au coup de sifflet final, le club a confirmé par communiqué l'engagement du Valaisan Gerd Zenhäusern, jusque-là assistant de Kevin Schläpfer à Bienne, au poste d'entraîneur en chef jusqu'au 30 avril 2016. Zenhäusern (42 ans) entrera en fonction lundi. Il aura pour assistant René Matte.

A Gerd Zenhäusern de trouver le traitement adéquat. Il pourra s'appuyer sur les ressources montrées par les Dragons pour revenir de 1-6 à 5-6. La maladie n'est pas incurable. «On a fait un pas vers la guérison», a même avancé Ngoye après la rencontre. «On peut bâtir là-dessus, mais s'il nous faut des points», a ajouté Julien Sprunger. «Zeno» avait su relancer un LHC pas au meilleur de sa forme pour l’emmener vers les étoiles de la LNA en 2013. Un nouveau challenge compliqué s’offre à lui, mais loin d'être impossible.

Samedi 18 octobre 2014, l'électrocardiogramme du dragon a montré des signes positifs.

Egger Ph.

18 octobre 2014

"Zeno", bienvenue à Fribourg !


 "Zeno" Gerd Zenhäusern

Le club fribourgeois a trouvé le successeur de Hans Kossmann, Gerd Zenhäusern sera le nouvel entraîneur des Dragons dès lundi. Gerd Zenhäusern est bel et bien le nouvel entraîneur de Fribourg Gottéron, annonce le matin.ch. Favori pour prendre la succession de Hans Kossmann, limogé dimanche dernier, le Haut-Valaisan dirigera lundi son premier entraînement.

Le coach de 42 ans, qui était en concurrence pour le poste avec Gil Montandon et Benoît Laporte, a la lourde de tâche de relancer les Dragons, en grandes difficultés depuis le début de la saison. Sa nomination officielle par le club fribourgeois est attendue samedi soir après le match contre Davos, voire dimanche matin, précise lematin.ch. Il devrait signer un contrat jusqu'au terme de l'exercice 2015/2016.

A Fribourg, Gerd Zenhäusern va connaître son troisième club en tant qu'entraîneur. Il a jusqu'ici oeuvré à Lausanne - fêtant notamment une promotion en LNA en 2013 - puis à Bienne, où il officiait depuis la saison dernière comme entraîneur assistant à Kevin Schläpfer.

A noter également que l'ancien attaquant connaît très bien Gottéron pour y avoir joué pendant près six saisons (1998-2001, puis 2005-2007).

L’ancien coach du Lausanne HC en LNB - il avait fêté la promotion en LNA au printemps 2013 avant d’être remplacé par le Danois Heinz Ehlers – est actuellement adjoint de Kevin Schläpfer au HC Bienne. Il a porté le maillot des Dragons durant près de six saisons (1998 à 2001, puis de 2005 à 2007) en tant que joueur.

Les dirigeants fribourgeois ont donc décidé de miser sur le Haut-Valaisan pour relancer FR Gottéron, lanterne rouge du classement de LNA. Zenhäusern faisait figure de grand favori pour l’obtention du poste d’entraîneur.

La nouvelle sera officialisée samedi soir après le match FR Gottéron - Davos (le tandem Matte-Gélinas sera toujours à la barre) ou dimanche matin au plus tard. Gerd Zenhäusern dirigera son premier entraînement lundi matin.

Nous lui souhaitons d'ores et déjà beaucoup de succès à son nouveau poste d'entraîneur en chef.

Egger Ph.

17 octobre 2014

Informations concernant les prochains matchs hors championnat régulier


 Fribourg-Gottéron a deux rendez-vous à la BCF Arena hors championnat régulier. Le premier a lieu le 29 octobre 2014 contre le HC Ambri-Piotta dans le cadre de la Swiss Ice Hockey Cup. Concernant les 1/8 de finale de la Champions Hockey League contre le IFK Helsinki, le match aller du 4 novembre aura lieu à Fribourg et non en Finlande comme annoncé préalablement.

1/8 de finale de la Champions Hockey League contre IFK Helsinki 

Lors de son dernier match à domicile dans le cadre de la Champions Hockey League (CHL) contre les Djurgarden Stockholm, Fribourg-Gottéron a accédé aux 1/8 de finale. Le tirage au sort qui a eu le 10 octobre a désigné comme adversaire le IFK Helsinki, qui aurait dû recevoir Fribourg-Gottéron pour le match aller du 4 novembre. Leur patinoire étant indisponible à cette date, et contrairement à ce qui a été annoncé préalablement, le match aller aura finalement lieu à la BCF Arena de Fribourg à 19h45.

Les tarifs des billets pour les matchs de CHL sont les suivants :

Adulte assis : CHF 32.-

Enfant assis : CHF 27.-

Adulte debout : CHF 17.-

Enfant debout : CHF 12.-

Pour le match retour qui aura lieu à Helsinki le 11 novembre 2014, le Fan Club Sense organise un déplacement avec départ le 10 novembre et retour le 12 novembre. Pour plus d’informations, prière de se référer ici.

1/8 de finale de la Swiss Ice Hockey Cup contre le HC Ambri-Piotta 

Dans le cadre de la Swiss Ice Hockey Cup, Fribourg-Gottéron jouera contre le HC Ambri-Piotta le 29 octobre à 19h45 à la BCF Arena de Fribourg.

Les tarifs sont identiques à ceux de la CHL.

Pour la Swiss Ice Hockey Cup, les personnes ayant un abonnement peuvent obtenir un rabais de CHF 5.- (sur toutes les catégories) en présentant leur abonnement à la billetterie.

Les points de vente pour obtenir les billets sont les mêmes que d’habitude

16 octobre 2014

Blessé, Bykov sera absent deux mois et demi!


Tout juste remis de sa commotion, Bykov retourne à l'infirmerie


Comme si les soucis sportifs ne suffisaient pas, Gottéron va devoir composer sans Andreï Bykov pendant deux mois et demi. L'attaquant s'est déchiré un tendon du pouce lors du match contre Berne.

Alors que les dirigeants de Gottéron auditionnent les candidats au poste d'entraîneur, René Matte et Dany Gelinas, coaches intérimaires, continuent de s'occuper de la première équipe. Ils ont dirigé l'entraînement du matin.

En plus de Bykov, Vauclair et Abplanalp (blessés) manquaient à l'appel.

15 octobre 2014

Qu'est-ce qu'un bon coach?

A part ça, quand un entraîneur est viré, c'est toujours la question. Etait-il trop gentil, trop dur? © Alain Wicht/La Liberté


Hans Kossmann avait fini probablement par l'oublier. Mais un entraîneur doit aimer son équipe de la même façon que votre copine vous aime…

Titre de l'entretien donné par Hans Kossmann à Planetehockey.com après son licenciement: «J'ai peut-être été trop gentil». Lui, oui, peut-être trop gentil. Ce qui expliquerait les défaites de Gottéron et donc son limogeage, prévisible soit dit en passant avant même le début du championnat.

Kossmann pense avoir été trop tendre avec ses joueurs? Les joueurs qui sont tombés sur cette déclaration ont dû choper un sacré fou rire. Après trois saisons, Hans aura réussi enfin à les amuser. Ouf, c'était moins une!

A part ça, quand un entraîneur est viré, c'est toujours la question. Etait-il trop  gentil, trop dur? Ces histoires de gentil et de pas gentil, moi, me courent sur le haricot. Qu'est-ce que la gentillesse vient foutre là-dedans? Un coach n'a pas à être gentil ou méchant, on lui demande juste d'être bon. Encore faut-il savoir ce qu'est un bon coach…

Vous le savez, vous? Moi pas. Même que je pourrais devenir président de Gottéron, tant j'ignore ce qu'est un bon coach. Mais attendez, ne zappez pas, j'ai quand même ma petite idée.

Un bon coach, je suppose, est un capitaine. Or à quoi reconnaît-on un grand capitaine? Déjà à ce qu’il ne se trompe pas d’ennemi, qu'il lie son destin à ses soldats et joue contre ses adversaires plutôt que contre sa propre troupe.

Les coaches qui se plantent, ça n'a jamais manqué. Et tous ceux que j'ai vus passer un peu partout avaient ceci en commun: ils se méfiaient davantage de leurs joueurs que de leurs adversaires.

Un grand capitaine, j'imagine, aime ses joueurs. Et quand je dis aimer, ça n'a rien à avoir avec le fait d'être gentil. Capable d'avoir des colères de dieu antique, mais doué aussi de sentiments plus doux, il doit aimer ses gars de la même manière que votre copine ou votre femme vous aime.

Oui, pareil: tout le temps sur votre dos, toujours à vous faire des remarques, à vous corriger, à mettre le doigt sur vos lacunes, à vous bousculer, ainsi qu'à vous encourager, à vous rassurer, à vous rendre plus ambitieux, bref à chercher sans cesse à vous améliorer.

Pénible, hein? Pourtant, bizarrement, vous en redemandez. Parce que votre belle vous est dévouée et sait vous murmurer à l'oreille, de temps en temps, que vous êtes son bébé d'amour!

Le mélange d'autorité et de souplesse, de rigueur et de flair, de bon sens et de fantaisie, d'assurance et de doutes qu'exige le boulot d'entraîneur. Fichu métier. Vous dirigez une vingtaine de types qui jouent tous mieux que vous et devez leur dire comment jouer.

N'était que ça! Il faut par-dessus le marché leur montrer comment vivre, et si possible comment vivre ensemble. Un bon coach, au fond, n'est peut-être rien d'autre qu'un entraîneur de vie. Parce que le sport, c'est la vie même.

Tiens, encore un truc commun aux coaches qui finissent par lasser: ce sont des monomaniaques, en général, qui savent tout du hockey et pas grand-chose du reste. Or un bon coach, je crois, se doit d'être un homme complet.

Il peut vous parler aussi bien de hockey que d'un vin, d'un voyage, d'un livre, d'un film, d'une femme ou d'un grand-père bien-aimé. Entraîneur de vie, quoi! Et éveilleur d'envie: sachant que la joie de jouer est la meilleure des solutions pour une équipe, il est ce type pour qui vous irez vous entraîner avec le sourire.

Gerd Zenhäusern est-il le «bon coach» dont Fribourg a besoin? S'il ne l'est déjà, il semble avoir pas mal de qualités pour le devenir. Ah oui, parce que j'oubliais de le dire: on ne naît pas bon coach, on le devient. Au cas où, Arno Del Curto, Kevin Schläpfer et Chris McSorley ne se sont pas faits en un jour.

Pascal Bertschy

14 octobre 2014

Le début de saison de FR Gottéron en chiffres




-7 Soit le plus/minus exécrable de Joel Kwiatkowski après 11 matches. Pas un seul défenseur étranger patinant en LNA ne fait pire. Pour l’heure, le Canadien n’a qu’un seul assist au compteur. Une misère pour un homme régulièrement aligné en power-play.

1 Le Dragon n’est sorti victorieux d’un match durant le temps réglementaire qu’à une seule reprise. C’était lors de la première journée du championnat face aux Zurich Lions et c’était, rappelons-le, un succès conquis sur le fil (but victorieux de Julien Sprunger marqué à 28 secondes du gong final).

2 Ils ne sont que deux, les Fribourgeois, à afficher un plus/minus positif, à savoir Greg Mauldin et Timo Helbling (+1). Tout le reste de l’équipe (sauf Sandro Brügger et David Wildhaber, deux éléments appartenant au cadre élargi qui sont à 0) affiche un plus/minus négatif.

8 C’est le nombre de points qui séparent désormais le Dragon de l’équipe placée au 8e rang (Berne, l’adversaire de mardi…). C’est aussi le nombre de buts marqués en supériorité numérique cette saison. C’est l’un des pires taux de réussites à 5 contre 4 en LNA.

31 Avec ses trois buts et quatre assists marqués depuis la reprise, Marc-Antoine Pouliot est l’étranger le plus percutant présent dans les rangs de FR Gottéron. A l’échelle de la ligue, il n’occupe pourtant que le 31e rang, ce qui signifie que 30 importés font mieux que lui.

51 C'est le nombre de buts encaissés en 11 matches. FR Gottéron a la pire défense de LNA, et de loin. En moyenne par match, elle encaisse 4,6 goals, ce qui est infiniment trop pour prétendre à mieux qu’un rang situé dans les profondeurs du classement.

88,04% C’est le pourcentage d’arrêts effectués par Melvin Nyffeller durant ses 125 minutes passées sur la glace. Benjamin Conz fait pire (86,23% d’arrêts lors des 540 minutes jouées). Rappel: un gardien performant affiche des stats situées aux environs des 92%, ou plus.

155 FR Gottéron a pris 155 minutes de pénalités depuis la mi-septembre. Seul Zoug et Davos «font mieux» dans ce domaine qui démontre que les Fribourgeois font régulièrement preuve d’indiscipline.

René Matte: «En hockey, un coach, c’est le père: il peut gueuler s’il le veut»


«Je sais comment Hans se sent car je l’ai moi-même vécu il y a douze ans au Canada» commente René Matte. © Charles Ellena



Il était 17h30 dimanche lorsque René Matte a appris la nouvelle. Le matin-même, comme il le fait chaque week-end, l’assistant qu’il était encore avait pris soin d’envoyer un petit rapport à Hans Kossmann - «qui est blessé, qui est malade….», précise le Québécois - sans se douter que ce serait lui qui aurait le sifflet à la bouche, le lendemain à l’entraînement.


Interview

- René Matte, on imagine que le licenciement de Hans Kossmann ne vous laisse pas indifférent…

Ce n’est pas le fun à vivre. Je sais comment Hans se sent car je l’ai moi-même vécu il y a douze ans au Canada. Quand il est entré en fonction à Fribourg, je ne le connaissais pas vraiment. Mais en trois ans, tu crées des liens. Forcément. On travaillait ensemble, mais on se voyait aussi en dehors de la glace. Quand Sylvain Rodrigue (l’entraîneur des gardiens, n.d.l.r.) était ici, on se faisait toujours un petit souper. Il venait parfois chez moi pour préparer les entraînements et il était toujours super avec ma petite (fille).

- Avez-vous été surpris?

Ecoutez, ça arrive, c’est le métier qui veut ça. Mais, excusez-moi l’expression, j’ai le cul entre deux chaises et vous comprendrez que je ne peux pas en dire beaucoup plus. Oui, on n’allait pas bien, mais la saison est encore longue. Si, ces trois dernières années, on termine 3e, 1er et 2e, si on dispute une finale et deux demi-finales, c’est aussi un peu grâce à lui, non?

- Le lien de confiance entre Hans Kossmann et les joueurs était-il rompu?

Je ne crois pas que quelque chose se soit cassé. En Ligue des champions, notre défense a toujours été solide, à part peut-être le premier match contre Djurgarden, où on menait 3-1 avant de se mettre les pieds dans la même bottine (défaite 5-4 après prolongation, ndlr). Le problème, c’est que la Ligue suisse est beaucoup plus intense: ici on te saute tout de suite à la gorge. Les matches de Ligue des champions, eux, s’apparentent davantage à des combats de boxe: il y a toujours deux rounds d’observation avant que quelqu’un ne se décide à attaquer. Le fait est qu’on n’a pas réussi à s’adapter aux différents styles.

- Les joueurs jouaient-ils contre lui?

Je ne pense pas que l’on puisse faire exprès de manquer le filet ou de perdre une mise en jeu. Quand je vois la manière dont on s’est battu pour revenir par trois fois au score face à Ambri, j’ai de la peine à me l’imaginer.

- L’idée de faire le pas et de reprendre l’équipe en tant qu’entraîneur en chef vous a-t-elle traversé l’esprit?

Non. On me l’avait demandé après le départ de Serge Pelletier, et cette expérience n’avait pas été couronnée de succès (7 matches, 7 défaites en février 2011, n.d.l.r.). Un numéro 2 ne peut pas devenir numéro 1 dans la même équipe. J’en étais déjà conscient à l’époque.

En hockey, un coach, c’est le père: il peut gueuler s’il le veut. L’assistant, lui, c’est la mère: il passe derrière pour recoller les pots cassés. Vous imaginez si je commence à élever la voix à l’entraînement? Les joueurs me diraient: mais il se prend pour qui celui-là? Si je décide un jour de devenir entraîneur-chef, je partirai de Fribourg.

Pierre Salinas

«La part de responsabilité de Kossmann n’est pas plus importante que la nôtre»


De l’avis unanime des joueurs - qui affirment sur tous les tons n’avoir jamais voulu la peau du coach -, le problème ne se résume pas aux méthodes de leur ex-entraîneur. © Aldo Ellena 



Jour 1 de l’ère post-Kossmann à Saint-Léonard. Les joueurs disent assumer une part de responsabilité dans le naufrage actuel. «Dernièrement, on a baissé les bras un peu vite. On n’avait plus la même volonté, le même caractère. C’est quelque chose qui n’est pas acceptable» explique Julien Sprunger.

Lundi, 10h à Saint-Léonard. L’annonce du licenciement de Hans Kossmann n’est vieille que de quelques heures et déjà, l’équipe a repris le train-train de l’entraînement. Car le temps presse. A peine le temps de digérer le limogeage du patron qu’il faudra déjà en assurer le service après-vente, sur la glace, face au CP Berne.

Le match de ce soir apportera des premiers éléments de réponse: choc psychologique ou électrocardiogramme plat? Une certitude: Kossmann n’est plus là pour servir de paravent et les joueurs se savent attendus au tournant. «De la pression, il y en avait déjà pas mal avant. Mais c’est clair que le départ de l’entraîneur en ajoute encore. Jusque-là, les médias ont beaucoup parlé de Hans Kossmann. Désormais, ce sont les joueurs qui sont dans la ligne de mire. A nous de répondre présent et de prendre nos responsabilités», avance Julien Sprunger.

Prendre ses responsabilités, se remobiliser, changer d’attitude: voilà le leitmotiv entendu hier devant le vestiaire. «Cette issue, personne ne l’a voulue», assure le capitaine Beni Plüss. «On est encore sur le coup de la déception. Mais on connaît les règles du jeu: le coach est toujours le premier visé. Aujourd’hui, on est tous dans le même bateau. Des erreurs, tout le monde en a commises, les dirigeants, le coach et les joueurs. Mais ce sont ceux qui restent qui doivent sortir le club du trou. Chacun d’entre nous doit se regarder dans un miroir et savoir ce qu’il veut amener à l’équipe.»

«C’est du 50-50»

Ce début de saison raté pèse sur le moral des troupes, bien plus qu’il n’y paraît. Christian Dubé évoque cette spirale négative qui a fini par emporter Kossmann. «Ce n’est jamais plaisant de voir un coach remercié. Mais la manière dont les choses se passaient était difficile pour tout le monde, l’entraîneur, comme les joueurs. En sautant sur la glace, on serre notre canne tellement fort de peur de faire une erreur… C’est la panique. Dans ces conditions, on ne peut pas jouer au hockey. Vous pensez qu’à Rapperswil ou à Kloten, les gars vont s’entraîner le sourire aux lèvres? Quand les résultats ne suivent pas, la pression est là, mais plus le plaisir. On a connu le succès avec Hans ces trois dernières années, mais cette saison, ça n’a pas marché comme on le voulait. Le club a pris une décision. Les joueurs doivent l’accepter et repartir pour décrocher une place en play-off. On est payé pour jouer au hockey et on n’a pas le temps de penser au passé.»

Avant de choisir le remède, il faut pourtant connaître la nature du mal. Et de l’avis unanime des joueurs - qui affirment sur tous les tons n’avoir jamais voulu la peau du coach -, le problème ne se résume pas aux méthodes de leur ex-entraîneur. «C’est du 50-50», soupèse Julien Sprunger. «On sait que c’est un coach qui était souvent sur notre dos, qui ne lâchait rien. Mais sa part de responsabilité n’est pas plus importante que la nôtre. Avec ce potentiel, Gottéron doit gagner davantage de matches. Dernièrement, on a baissé les bras un peu vite. On n’avait plus la même volonté, le même caractère. C’est quelque chose qui n’est pas acceptable. Et sans ça, difficile de construire quelque chose de cohérent.»

Christian Dubé balaie lui aussi d’un revers de manche l’idée selon laquelle le vestiaire fribourgeois aurait le droit de vie ou de mort sur ses entraîneurs. L’attaquant québécois rappelle qu’il a évolué sous les ordres de Huras, Koleff, Van Boxmeer ou Suhonen, «et jamais ces entraîneurs reconnus n’ont fait l’unanimité dans le vestiaire.» Pour Dubé, c’est un faux débat: «Hans est un entraîneur comme les autres: il y a des gars qui l’aiment et d’autres qui ne l’aiment pas. On ne joue pas pour ou contre un coach, mais avec les gars qui patinent à nos côtés.»

Aller à l’essentiel

Comment, par la seule grâce du licenciement de Kossmann, Gottéron va-t-il parvenir à retrouver ses esprits et un jeu défensif digne de ce nom? Dans un premier temps, c’est le duo René Matte/Dany Gelinas qui essuiera les plâtres. Avec une marge de manœuvre quasi nulle. En 36 heures, impossible de peser véritablement sur les événements. Face à Berne, on retrouvera une équipe standard et un système connu. «On a procédé à un état des lieux. Il tient sur une page car il faut aller à l’essentiel. Et l’essentiel, c’est de faire corps», résume Gelinas. «Je ne suis pas Jésus. La pire chose serait d’essayer de tout changer en quelques heures. L’équipe a tout de même gagné des matches ces derniers mois. Contre Berne, c’est l’attitude qui fera la différence.»

Changer d’attitude? Un credo rabâché par Hans Kossmann ces dernières semaines. Avec le succès que l’on sait.

Vincent Chobaz

13 octobre 2014

Hans Kossmann est un vrai gentleman, contrairement à certains joueurs


Merci Monsieur Hans Kossmann !

Pour votre travail en faveur du club. 
Vous avez permis aux dragons de progresser 
dans la hiérarchie du hockey suisse et
 d’atteindre d’excellents résultats durant trois saisons

Egger Ph.

En poste depuis 2011, Hans Kossmann présente un bilan qui se défend parfaitement: deux places de demi-finalistes en 2012 et en 2014 et une place de finaliste en 2013. Son contrat avait été prolongé le 2 septembre dernier jusqu'au 30 juin 2016.



A chaque fois qu’une tête tombe, c’est la même rengaine à base de «on ne pouvait pas virer 22 joueurs».

Ainsi, le directoire a mis un terme à sa collaboration de 3 ans et demi avec Kossmann. Les joueurs, fantomatiques depuis septembre, vont bien. Merci pour eux.

Le directeur général du club, Raphaël Berger, se défend de toute décision précipitée: «Après le match à Zurich, nous avions prôné la patience et laissé du temps à Hans Kossmann. Mais avec 2 points lors des 3 dernières rencontres, il nous fallait réagir si nous voulions garder nos chances d’aller en play-off.»

La grogne s’était installée dans le vestiaire des Dragons depuis des mois (la poussée vers la sortie de Shawn Heins). Les méthodes de Hans Kossmann ne passaient plus (il était trop dur !!! En fait il disait aux joueurs des choses vraies qu'ils n'aimaient pas entendre). Les dents avaient grincé en janvier déjà avec le transfert de Romain Loeffel à Genève. Cette manœuvre destinée à reprendre le vestiaire en main s’est retournée contre Kossmann.


interview

Hans Kossmann, quels sentiments vous animent?

C’est le genre de sentiments que tous les entraîneurs du monde ont vécu une fois dans leur vie. Je suis très déçu.

Avez-vous l’impression de n’avoir pas bénéficié d’assez de temps pour essayer de sortir FR Gottéron de l’ornière dans laquelle il s’est fourré après 11 matches?

J’avais quand même un groupe capable de faire bien mieux et beaucoup plus. C’est une évidence quand je regarde ce que nous avons atteint ensemble ces trois dernières saisons.

Comment expliquer ce début de saison catastrophique?

C’est bizarre. Je n’ai jamais eu le sentiment, avant que la saison ne reprenne, que nous pouvions avoir autant de problèmes. Le groupe était intact par rapport à celui qualifié la saison passée pour les demi-finales. Il était mû, me semble-t-il, pas un bon état d’esprit et une volonté de bien travailler.

Ce sont les résultats enregistrés en matches amicaux et en Champions Hockey League qui vous font dire ça?

Oui, en bonne partie. Je me suis trompé. Dès que la saison de LNA a commencé, nous n’avons pas été capables d’enchainer les bonnes prestations.

Parce que l’opposition en LNA est autrement plus coriace que celle présente sur la scène européenne?

La LNA est une ligue qui devient de plus en plus équilibrée et concurrentielle. Il ne faut pas l’oublier et je ne cesse de le répéter.

Est-ce que vous plaidez quand même coupable?

Je n’ai pas été capable de guider l’équipe vers le chemin du succès, c’est un fait. J’ai aussi été desservi par les blessures de trois joueurs clés, Tambellini, Bykov et Mauldin.

N’en restait-il pas en suffisance dans vos rangs?

Ecoutez, perdre un leader comme Mauldin trois jours avant la reprise du championnat, ce fut un énorme coup dur. Ça a été l’un des premiers clous enfoncés dans mon cercueil.

Quand avez-vous senti qu’il allait se refermer sur vous pour de bon?

Durant le match contre Lausanne. Nous étions tellement mauvais... Pour moi, ce match a été très difficile à regarder. Je n’ai jamais eu le sentiment que l’équipe était prête à se battre pour gagner.

A se battre pour vous?

C’est difficile de pointer du doigt ce qui n’a pas fonctionné cette saison. Une fois c’était la défense, une fois c’était l’attaque, une fois c’étaient les gardiens, une fois c’étaient les pénalités que nous ramassions… Nous n’avons jamais été capables de tout mettre ensemble pour que ça fonctionne.

Plusieurs de vos joueurs ne supportaient plus votre côté tyrannique. Que répondez-vous à cela?

Je connais bien mes confrères dans cette ligue et, croyez-moi, il y en a des beaucoup plus durs que moi. Quand vous me dites ça, je repense au match de vendredi et aux multiples fois où Heinz Ehlers a recadré énergiquement ses joueurs quand ils revenaient sur le banc. Non, ça ne tient pas.

Vous réfutez ces accusations?

Je ne suis pas le plus dur, vous pouvez en être certain. Vous savez, quand vous avez du succès, tout est plus facile. Quand ça ne tourne pas, comme cette saison, la mentalité change un peu.

Comment avez-vous appris votre limogeage?

Le président Charles Phillot me l’a annoncé entre quatre yeux. Avant de parler en sa compagnie, j’avais encore espoir que l’on m’accorde un peu de temps. Mais quand j’ai vu l’expression de son visage, j’ai vite compris.

Nourissez-vous de l’animosité envers quelqu’un à FR Gottéron après ce qu’il s’est passé?

En aucun cas. J’ai vécu trois magnifiques années à Fribourg. J’y ai rencontré de belles personnes. Je ne peux pas être frustré.

Même pas un peu?

J’étais payé pour que cette équipe obtienne de bons résultats. J’y suis parvenu lors des mes trois premières années. Cette saison, ce n’était plus le cas. C’est comme ça. 



Réactions des Fans

Kossmann tyrannique... les pauvres petit joueurs qui se faisaient gronder parce qu'ils ne jouaient pas. J’espère pour eux qu'ils seront jamais entraîné par Mcsorley sinon ils vont se pendre... 


Fallait faire comme à Lugano, garder Kossmann et faire de l'ordre dans le vestiaire... Certains joueurs ne méritent pas de jouer ! 


Kossmann loin, bon d'accord, mais qu'est-ce qu'on fait du brave René Matte, parce que lui ça fait des années qu'il n'est pas inquiété, et il semble que c'est lui un des grands boss de cette défense trouée et branlante de toutes parts. 


"le budget est serré" et vous voulez faire de l'ordre dans le vestiaire. Pour virer qui? Bykov (contrat jusqu'en 2017)? Kwiatkowski (contrat jusqu'en 2016)? Monnet (contrat jusqu'en 2016)? Helbling (contrat jusqu'en 2016)? Et on les paie comment? Avec un 3e "Sauvez Gottéron"? Et leurs remplaçants (parce qu'il en faudra et que des juniors ne suffiront pas)? Avec un n-ième "Sauvez Gottéron"? 


Celui qui vient de prolonger le contrat de l'entraîneur mérite lui aussi de prendre la porte. 


Si besoin en est, on pourra vendre notre nouveau pont aux genevois pour 4 fois son prix, ca leur rendra service pour leur rade et nous permettra d'acheter une grande équipe. 


Dans le vestiaire qu'il faut nettoyer comme effectué l'année passée a Lugano ...... je trouve ingrat de licencier un Kossmann après 3 saisons couronnées d'une finale , et deux demie ..... il y a deux mois on visait la continuité et la garantie que c’était l'homme de la situation ...... et pendant ce temps Matte reste a sa place alors que pour moi il est aussi associé a ces mauvais résultats.... 


Communiqué du club aux joueurs

"Les joueurs de la première équipe, dont la part de responsabilité est assumée, se voient ainsi offrir une deuxième chance de lancer véritablement leur saison après des débuts catastrophiques" indique la direction du club.


Pour ma part,
Le puck est dans le camp du vestiaire 
Messieurs "les professionnels"! 

Montrez-nous que vous êtes capables d'autres choses que de faire virer vos entraîneurs
(Pelletier ou Kossmann )

Egger Ph.

10 octobre 2014

«Ce n’était pas un pari insensé»




Mal barré en championnat, le club fribourgeois continue sa route en Coupe d’Europe. Le match de vendredi à Lausanne est crucial. Président du club, Charles Phillot se confie sur un début de saison tumultueux.


Dix matches: deux victoires – une seule dans le temps réglementaire – pour huit défaites. Sous la barre, Fribourg-Gottéron broie du noir en championnat. L’équipe d’Hans Kossmann rigole en revanche sur la scène européenne. Avec Genève-Servette, le club fribourgeois est la seule organisation suisse à s’être qualifiée mardi soir pour les huitièmes de finale de la Champions Hockey League. Président de Fribourg-Gottéron, le Glânois Charles Phillot s’est confié à La Gruyère.

Charles Phillot, cette qualification pour les huitièmes de finale de la Champions Hockey League met-elle du baume au cœur ou est-elle anecdotique?

Elle donne un influx positif à l’équipe. Les matches sont plus techniques et moins physiques qu’en championnat, mais on peut tirer des enseignements. Notre parcours européen montre que l’équipe a un bon niveau.

Cette compétition deviendrait-elle un objectif?

Le but est d’aller le plus loin possible. Après, nous n’allons pas tout sacrifier pour devenir champion d’Europe. Le championnat de Suisse est évidemment notre priorité.

La qualification en huitième de finale rapporte-t-elle une prime au club, comme en football?

Non, il n’y a pas de forfait. Pour le moment, la Champions Hockey League n’est pas très lucrative. On couvre nos frais, en dégageant un petit bénéfice. Mais, dans les années à venir, on pourrait peut-être gagner une petite cagnotte, notamment grâce aux droits TV.

La parenthèse est refermée. La réalité, c’est le championnat, vendredi à Lausanne. L’entraîneur Hans Kossmann risque-t-il sa place en cas de défaite?

C’est un match extrêmement important. Mais nous ne prendrons aucune décision par rapport à l’entraîneur après cette rencontre. L’analyse sera poursuivie, comme nous le faisons de semaine en semaine, tout en restant à l’affût d’une opportunité de renforcer l’équipe. Une chose est sûre: les joueurs font les résultats. Voyez Berne l’an dernier: le licenciement de Törmänen n’a débouché sur aucune amélioration de la situation.

Comment jugez-vous votre début de championnat?

Il est mauvais. L’équipe avait les moyens de démarrer la saison normalement. La préparation s’est très bien déroulée. Les premiers matches de l’été ont été réussis. Tout à coup, la machine s’est grippée. Ce début de saison est une déception ressentie aussi bien par les fans, les joueurs, le coach que le management. Mais il faut se serrer les coudes.

Gottéron a été très peu actif sur le marché des transferts durant l’intersaison. Pourquoi?

D’abord, parce que notre marge de manœuvre financière était clairement limitée. On vit avec un budget (n.d.l.r.: de l’ordre de 13 millions de francs). Nous n’avons pas de mécènes qui mettent la différence en fin de saison. Contrairement à Davos, Lugano, Kloten ou Zurich. Ensuite, c’était un choix sportif. Malgré des hauts et des bas, l’équipe avait atteint un très bon niveau la saison dernière. Et elle avait – elle a toujours – un potentiel de progression. Ce n’était pas un pari insensé de peu modifier le groupe.

Qu’est-ce qui vous inquiète aujourd’hui?

Ce qui me préoccupe, c’est que trop de joueurs peinent à retrouver confiance. De ce fait, ils ne vont pas jusqu’à donner le maximum et le meilleur d’eux-mêmes. L’équipe manque aussi d’esprit combatif. Elle a tendance à lever le pied au mauvais moment.

L’absence de combativité est le plus inquiétant. N’est-elle pas liée à un manque d’adhésion des joueurs au discours d’Hans Kossmann?

Non. L’entraîneur est capable de redonner confiance au grou­pe et de le faire progresser.

Sur quoi basez-vous votre optimisme?

Sur plusieurs matches, l’équi­pe a présenté un bon visage, au moins par moments. Lors de la victoire contre Ambri, samedi dernier, c’était mal parti. Mais les joueurs se sont repris et ils n’ont pas perdu les pédales lors des tirs au but. Or, c’est un exercice qui se joue beaucoup dans la tête. Les seuls remèdes, c’est du travail, de l’engagement, de la solidarité et de la rage de vaincre. Tout le reste c’est du bla-bla.

La question que tout le monde se pose: pourquoi avez-vous prolon­gé d’une saison supplémentaire le contrat d’Hans Kossmann avant même le début de l’exercice?

Parce que son bilan est extrêmement positif. Lors des trois dernières saisons, Gottéron s’est classé parmi les trois premiers après la saison régulière. Il était vital qu’Hans Kossmann puisse commencer le championnat l’esprit serein, sans penser à devoir chercher un emploi la saison prochaine. Il pouvait ainsi se concentrer sur son travail et sa mission à Gottéron.

Vous auriez pu attendre un ou deux mois de compétition, d’autant que les performances de l’équipe n’étaient pas totalement satisfaisantes la saison dernière. Cette prolongation, jusqu’à la fin de la saison 2015-2016, a des allures de chèque en blanc…

Non, nous avons procédé à une analyse des risques. D’autres options ont été étudiées et elles n’ont pas été retenues. Les compétences et les qualités d’Hans Kossmann sont reconnues. Beaucoup de clubs aimeraient avoir un tel entraîneur.

Avait-il d’autres propositions?

Je tiens à souligner qu’il n’y a eu aucune pression ni chantage de la part d’Hans Kossmann. Avant de prolonger son contrat, nous avons eu une discussion extrêmement franche et ouverte avec lui.

Envisagez-vous que Gottéron ne participe pas aux play-off cette saison?

Quand on considère que Berne est resté sous la barre la saison dernière, aucune équipe n’a sa place assurée en play-off. Un mauvais début de championnat augmente ce risque. Mais je suis confiant. J’exclus même que Gottéron ne soit pas en play-off. Les play-off, c’est vital. Sur tous les plans: financier, comme émotionnel.

THIBAUD GUISAN

7 octobre 2014

Bouillon ou Bezina à Gottéron?


Le Canadien de Montréal n'a pas accordé de prolongation de contrat à Francis Bouillon.
Image: AFP

Le défenseur Francis Bouillon (38 ans), à qui le Canadien de Montréal n’a pas accordé une prolongation de contrat hier, poursuivra-t-il sa carrière avec FR Gottéron?

A en croire Vincent Damphousse, l’ancien attaquant de NHL devenu consultant pour la chaîne de télévision RDS, le scénario est probable.

Damphousse l’a déclaré lors de l’émission «L’Antichambre» la nuit dernière: «J’ai parlé avec Francis. Il parle avec deux clubs suisses, Fribourg et Ambri. Il a un ami qui joue à Fribourg, Christian Dubé. Je lui ai dis: vas-y!» Le joueur devrait prendre sa décision dans les 24 prochaines heures.

Sur le même plateau de télévision, Guillaume Latendresse – qui avait joué avec les Zurich Lions la saison dernière – a abondé dans le même sens: «Si Francis va en Suisse, il deviendra rapidement le meilleur défenseur de la Ligue. Il est mobile et, sur les grandes patinoires, il va pouvoir laisser exprimer ses qualités.»

 Emmanuel Favre


La vox populi réclame le retour du défenseur valaisan à Fribourg. Comme en 2013, 2012, 2011 et encore avant. Est-ce bien raisonnable?

Recyclée plus vite que n’importe quel objet d’usage courant, l’idée est à nouveau à la mode. On en parle en ville, sur les réseaux sociaux ou même à la rédaction de «La Liberté» où les Dragons ont aussi leurs fans: faire revenir Goran Bezina sur les bords de la Sarine. C’était déjà le cas il y a un jour, une semaine, un mois, un an, une décennie… Les deux parties - Gottéron et Genève - auraient même signé un accord de principe.

Il s’agirait, comme dans l’«affaire» Loeffel, d’un échange. L’attaquant des Dragons Thibaut Monnet effectuerait le trajet inverse de celui du défenseur. Miracle du progrès (?): personne ne crierait au loup, au scandale, à la traite d’humains, à l’indécence du procédé. Les supporters ont la mémoire courte.

Goran Bezina de retour sur les bords de la Sarine, là où il a vécu son baptême du feu en ligue A entre 1998 et 2001? Cela permettrait au défenseur, relégué en fond de classe par McSorley, de boucler la boucle. On peut donc l’annoncer sans crainte, avec tambours et trompettes: Bezina sera en test avec Gottéron ce soir à l’occasion du match de Champions Hockey League. Le règlement de la nouvelle compétition l’autorise…

Non, mais vous n’y pensez tout de même pas! Les premiers à dénoncer le vieillissement des Dragons ne peuvent tout de même pas réclamer le retour de Bezina. A 34 ans, ce dernier serait le deuxième plus vieux défenseur de l’équipe derrière Kwiatkowski (37 ans). S’il était aligné en avant, comme à Genève, il serait le quatrième attaquant le plus âgé après Dubé, Jeannin et Plüss. L’idée d’un rapatriement ne permettrait pas de rajeunir le cadre.

Les finances du club fribourgeois lui permettraient-elles seulement un tel coup de poker? Gottéron a effectué une campagne de transferts maigrichonne en raison d’un budget contraignant dans le domaine des nouvelles acquisitions. Ceci parce que la masse salariale était déjà importante. Bezina coûterait tout autant que Sprunger: un peu trop pour éviter de tomber dans les chiffres rouges.

A entendre le directeur Raphaël Berger, loin des spéculations des supporters, le retour de Bezina à Gottéron ne serait pas d’actualité. «Il n’en a jamais été question», assure-t-il pour la énième fois. «Son nom ne circule pas chez nous. Nous n’avons jamais eu de contact par rapport à un engagement de Bezina. Et si cela devait arriver, il y aurait pas mal de choses à régler. Et comme ça, je dirais à brûle-pourpoint que ce ne serait pas vraiment une solution avantageuse. Pour l’instant, on n’exclut rien du tout. Mais si un retour de Bezina devait être envisagé, la pierre d’achoppement serait notamment financière.»

Pour ceux qui en doutaient: il faudra encore attendre un peu pour revoir - éventuellement - Bezina sous le maillot de Gottéron… Tout est dit. Pour le moment.

Patricia Morand

6 octobre 2014

Le système de communication des Dragons est aussi lacunaire que le système défensif


Les Dragons l’ont écrit sur leur site officiel: Sprunger a sans doute sauvé la tête de son entraîneur samedi dernier.

Capture d'écran du samedi 04.10.2014



C’était écrit noir sur blanc sur le site officiel de FR Gottéron dans l’article du match contre Ambri.

  «Ce troisième but (ndlr: de Sprunger) a sans doute sauvé la tête de l’entraîneur Hans Kossmann.» Oups!

Vraiment? Le propos, qui plus est sur l’une des plateformes de communication des Dragons, est étonnant. Car…

-Raphaël Berger, le directeur de FR Gottéron, l’avait affirmé au Matin.ch le 30 septembre: «Nous ne sommes pas le FC Sion! Nous ne cherchons pas des solutions simplistes pour résoudre nos problèmes.»

-Selon nos informations, le conseil d’administration du club de la BCF Arena n’avait pas prévu de se séparer de Kossmann en cas de défaite contre Ambri.

-ll n’y a pas de quoi crier trop fort victoire après un succès acquis au-delà des 60 minutes contre Ambri.

D’où la question: et si finalement le système de communication des Dragons était aussi hésitant que le système défensif enseigné par Matte et Kossmann? 


Nouvelle capture d'écran du lundi 06.10.2014

Visiblement, la censure est passée 

Egger Ph.

4 octobre 2014

Sans flamme, le Dragon s'est encore incliné




La porte est entrouverte pour Hans Kossmann

Alors qu'ils étaient - une fois n'est pas coutume - parvenus à prendre l'avantage, les hommes de Hans Kossmann ont fait la sieste et irrémédiablement perdu le bénéfice de leur bonne entame dès la mi-match.

Question: mais qu'y avait-il dans les bidons que les Fribourgeois ont vidé lors de la première pause ? Assurément ni boisson énergétique, ni breuvage euphorisant. Tout au plus un liquide aux vertus somnifères qui les a plongés dans un état second pour ne pas écrire végétatif.

Car, curieusement éteints après un premier tiers honnête, Sprunger et sa bande ont sombré corps et biens dans le deuxième «vingt». Eloquante, la statistique des tirs de cette période illustre d'elle-même l'absence fribourgeoise: 18-5 ! Déserté par les siens, Benjamin Conz a retardé l'échéance tant qu'il a pu. C'est-à-dire jusqu'au moment où Haas l'a pris au dépourvu, en déviant subtilement un puck entre ses jambières.

L'égalisation des joueurs locaux n'a guère eu l'effet d'un électrochoc sur un Dragon en hibernation. Dès lors, Fribourg a été incapable de relever la tête. Au contraire, Bykov et consorts ont, comme ils ont en pris la fâcheuse habitude depuis le début de l'exercice, subi. Au point d'encaisser deux goals en 88 secondes sans esquisser le moindre geste de révolte.

Malgré quelques signes de vie dans l'ultime tiers, les Fribourgeois ont poursuivi leur traversée du désert et scié un peu plus la branche sur laquelle leur coach Hans Kossmann repose fébrilement. «Nous analyserons la situation lundi», s'est contenté de dire, dépité, le président Charles Phillot, entre deux jurons.

Julien Sprunger : 

«C'est rageant. Nous avions pourtant bien commencé. Pour une fois, on avait fait ce qu'il fallait pour ne pas devoir courir après le score comme on le fait habituellement. Notre premier tiers a été solide, pas extraordinaire, mais solide. On est parvenus à limiter le champs d'action de leurs étrangers. Ensuite, on a tenu le choc jusqu'à l'égalisation. Et là, le scenario habituel a repris ses droits. Lorsqu'on encaisse un goal, on perd notre hockey. Après un but, il faut savoir se concentrer et mettre beaucoup d'énergie. Mais au lieu de cela, nous nous enfonçons systématiquement. Dès le début de la période médiane, on a patiné après le puck. On se débarasse trop vite de la rondelle. On a du pain sur la planche et il faut redresser le tir, car pendant ce temps-là, les autres équipes font des points.»

La solution ?

On pourrait en parler des heures. La confiance, le power-play, les gardiens, la préparation, les entrainements et entraineurs, l'excuse du surplus de matchs, le manque de leader... Tant de points supplémentaires qui peuvent faire partie des causes de ce catastrophique début de saison. Toujours est-il que les dirigeants devront rapidement trouver une solution pour ne pas voir leurs espoirs de playoffs s'envoler.