"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

31 août 2010

Huet s'entraîne à Saint-Léonard


Alors qu'il manque toujours une autorisation de la NHL pour qu'il puisse porter le maillot de Fribourg-Gottéron, Cristobal Huet a posé son baluchon dans le vestiaire des Dragons. Le gardien français a débarqué hier matin et s'est entraîné pour la première fois à Saint-Léonard, en salle de fitness. Il est prévu qu'il chausse les patins sous les ordres de Serge Pelletier aujourd'hui.
Suant à grosses gouttes hier matin, au sortir de sa première séance d'entraînement physique à la salle de fitness Jean Tinguely de la patinoire Saint-Léonard, ristobal Huet s'excuse: «J'ai toujours énormément transpiré... C'est que je bois beaucoup d'eau.» Le gardien français se déplace au bord de la surface de glace. Lundi était jour de congé pour les Dragons. Seuls cinq convalescents (Aubin, Mowers, Jeannin, Knoepfli et Hasani) ont chaussé les patins. Un spectateur s'approche du remplaçant désigné de Sébastien Caron et lui tape sur l'épaule: «C'est chouette que tu sois là!» Avant de retourner au chaud dans les vestiaires, le Français répond: «Merci, c'est gentil...»
«Il est là...»
Cristobal Huet, «LE» transfert de l'année sur le marché suisse, a posé son baluchon dans le vestiaire des Dragons. Préparateur physique, Bruno Knutti a apprécié sa bonne forme et... son comportement. «Exemplaire. Il a serré la main à chaque personne qu'il a croisée en arrivant.» Dans l'intimité de son bureau, Serge Pelletier sourit: «Il est là... Il a l'autorisation de s'entraîner avec nous. Il attend encore son matériel pour s'entraîner sur la glace, ce mardi.»La situation est claire: Gottéron, Huet et Chicago sont tombés d'accord et il ne manque que le feu vert des instances de NHL pour considérer le portier français comme un joueur de Gottéron. «J'aurais dû avoir un contact téléphonique avec son agent samedi dernier après notre match à Yverdon», dit Pelletier. Le hic, c'est que l'entraîneur et directeur technique des Dragons s'est fait voler son portable durant la rencontre! «Et après, j'étais à la police pour faire ma déposition. J'ai dû repousser mon appel outre-Atlantique.»
Salaire rédhibitoire
La décision de la NHL peut tomber aujourd'hui comme... dans un peu moins de quatre semaines! «Il existe une date butoir: le 25 septembre», confie le portier. Un risque minime existe encore que Cristobal Huet ne soit pas «fribourgeois» cette saison: si un club de NHL décide d'acheter le portier à Chicago. Mais le salaire versé au premier Français à avoir son nom sur la Coupe Stanley - gagnée en juin dernier - paraît rédhibitoire. Les Blackhawks avaient signé en juillet 2008 un contrat assurant à Huet de gagner 22 millions de dollars sur quatre ans.Cristobal Huet se projette dans sa nouvelle aventure avec les réserves liées à l'attente de la ratification de son engagement. Il a discuté de la situation lors d'un repas avec Serge Pelletier, qui le voyait ainsi pour la première fois, vendredi dernier. Et il a retrouvé la patinoire Saint-Léonard hier, débarquant de Leysin. «Selon l'évolution de la situation, je m'installerai dans la région avec ma famille», dit-il.
«J'avais 12 ou 13 ans...»
«Ah... Saint-Léonard! Qu'y a-t-il de neuf?», interroge le Français qui avait fréquenté l'antre des Dragons durant quatre saisons (98-2002), avec le mail- lot luganais sur les épaules. «C'était l'époque de Thomas östlund. J'aime bien cette patinoire avec le public proche des joueurs et particulièrement enthousiaste.» Ses souvenirs des bords de la Sarine sont encore plus anciens. «J'avais 12 ou 13 ans et j'étais venu jouer un tournoi ici. C'était l'époque de Slava Bykov et Andrej Khomutov. Dans l'équipe, nous avions tous été impressionnés. Pour nous, les p'tits Français, c'était quelque chose!»Dans la formation dont il partage désormais le vestiaire, Cristobal Huet a retrouvé une vieille connaissance. «C'est Sandy Jeannin que je connais le plus, pour l'avoir fréquenté durant deux ou trois ans à Lugano. Nous sommes toujours plus ou moins restés en contact!»N'entrant plus dans les plans de Chicago, Huet a vite dit sa volonté de rebondir en Europe plutôt que d'être relégué dans les ligues mineures nord-américaines. Mais pourquoi Fribourg? «C'est un peu délicat d'en parler puisqu'il manque encore un papier... Mais le club a montré de l'intérêt et je voulais revenir en Suisse. Les places de gardien sont rares en ligue A, plus spécialement en Suisse romande d'où vient mon épouse... A Fribourg, il y a un bon public, une équipe formée de bons jeunes qui ont signé pour un moment.»
Retrouver le plaisir
«Pour l'instant, je ne suis pas une nouvelle recrue de Gottéron, mais un joueur qui s'entraîne avec l'équipe. Comme j'ai pu le faire par le passé, durant l'été, avec Genève-Servette ou Berne...» Cristobal Huet tente de se convaincre qu'il n'est pas encore un Dragon. «Il existe un bon engouement autour de ce club.» Et quelles sont ses attentes pour ses futures nouvelles couleurs? «C'est difficile à dire tant que je ne me suis pas entraîné sur la glace avec Gottéron. J'espère qu'on travaille fort, qu'on gagne le plus de matchs possible et qu'il y ait une bonne ambiance. J'ai envie de reprendre du plaisir à jouer. Car je ne cache pas l'avoir perdu lors de la saison écoulée!»

27 août 2010

Résumé des changements des règles 2010-14


140 Bancs des Joueurs
Chaque banc doit pouvoir accueillir 16 joueurs et un maximum de 8 officiels d’équipe.
210 Equipement
L’équipement complet, y compris le maillot (avec numéro dès 11-12), doit être porté lors de l’échauffement avant le match.
223 Casques des joueurs de champ
Si un joueur perd son casque pendant que le jeu est en cours, il ne peut plus y participer et doit retourner directement à son banc des joueurs. Si un joueur continue à jouer sans casque il sera puni d’une pénalité mineure.
411 Changement de joueurs et de gardiens de buts depuis le banc des joueurs en cours de jeu
Les joueurs et les gardiens de but effectuant un changement se trouvent à l'intérieur d'une zone imaginaire, délimitée en longueur par leur banc d'équipe et en largeur par une distance de 1,5 mètre de la bande. Une équipe ayant effectué un dégagement interdit n’est pas autorisée à effectuer un quelconque changement avant l’engagement suivant.
502 Pénalité de banc mineure
Est purgé par d'un joueur de l'équipe fautive qui se trouvait sur la glace au moment de l’infraction, à l'exception du gardien de but.
509 Procédure d'exécution d'un tir de pénalité
Le tir de pénalité doit être effectué par le joueur qui a été fauché. Si ce joueur a été blessé lors de cette action, le capitaine doit alors désigner un joueur non-pénalisé qui se trouvait sur la glace au moment de l’infraction pour exécuter le tir de pénalité. Les joueurs des deux équipes doivent se retirer sur leurs bancs de joueurs respectifs. Si deux tirs de pénalité sont accordés à la même équipe lors d’un même arrêt de jeu (deux fautes différentes), un seul but pourra alors être marqué sur un seul arrêt de jeu. Si le résultat du premier tir de pénalité est un but, le second tir ne sera pas exécuté mais la pénalité appropriée sera alors infligée et purgée pour l'infraction commise. Bercer le puck sur la palette (mouvement Lacrosse) au-dessus de la hauteur des épaules est interdit et il doit en résulter un arrêt de jeu.
514 Signalement des pénalités
Si, alors que l'arbitre a signalé une pénalité, mais avant qu'elle n'ait été sifflée, un but est marqué par l'équipe non fautive, ce but sera validé et la première pénalité mineure ne sera pas infligée. Toutes les autres pénalités doivent être infligées normalement.Si l'équipe fautive est déjà en infériorité numérique la première pénalité mineure ou de banc mineure alors en train d’être purgée sera terminée et toutes les pénalités signalées seront infligées.
556 Crosses brisées
Un joueur ou un gardien de but dont la crosse est cassée, ne peut pas recevoir une crosse qui lui a été jetée sur la glace. Par contre, il peut recevoir une crosse par un coéquipier sur la glace à ce moment, sans devoir se rendre au banc des joueurs. Un joueur ou un gardien de but dont la crosse est brisée qui ne se débarrasse pas immédiatement des parties brisées et continue de jouer se verra infliger une pénalité mineure. Un joueur dont la crosse est cassée qui reçoit une crosse d’un coéquipier depuis le banc des pénalités, alors que le jeu est en cours, sera sanctionné par une pénalité mineure.

Vente de billets: les 3 premiers matchs à domicile



La vente des billets pour les 3 premiers matchs à domicile débutera le mardi 31 août à 14h00 à la Billetterie et via Ticket Corner.

26 août 2010

Play-offs en ligne de mire

La nouvelle mouture du HC Fribourg-Gottéron SA a été présentée ce matin avec 3 renforts : Rytz, Lüssy et Rosa. En cible, 2 objectifs : bien commencer la saison et se qualifier pour les play-offs.

J-16 ! Le premier match du HC Fribourg-Gottéron SA à domicile contre Bienne est à quelques coups de patins… Directeur sportif et entraîneur, Serge Pelletier a présenté ce matin la nouvelle mouture du club aux journalistes et partenaires, venus nombreux assister à la manifestation. Une équipe que les fans avaient découverte en avant-première le 14 août dernier. Deux nouveaux joueurs sont venus compléter l’équipe : Philippe Rytz pour ses qualités défensives et l’attaquant Silvan Lüssy comme joueur de rôle. Blessé, Serge Aubin sera remplacé par Pavel Rosa jusqu’à la mi-octobre. L’objectif de ce championnat est double : un début de saison solide et la qualification aux play-offs.

Précieux soutien de fidèles sponsors
L’équipe du HC Fribourg-Gottéron SA ne pourrait évoluer dans la ligue suprême sans le soutien fidèle de sponsors, en particulier la BCF et le Groupe E. L’objectif de vente de cette saison est sur le point d’être atteint, suite à l’acquisition de nouveaux partenaires, rendue possible par le développement de surfaces publicitaires. En complément à ces ressources marketing, les clubs de soutien, plus précisément la Crosse d’Or, apportent une contribution précieuse à la réalisation de nos objectifs financiers. N’oublions pas non plus nos fans et fidèles supporters qui nous suivront encore cette année malgré l’augmentation substantielle des abonnements, certes compensée en partie par la gratuité des transports publics.

La BCF dans l'arène
En 2007, suite à l’assainissement conduit par la BCF, le soutien de la banque au HCFG a gagné en intensité. Depuis cette date, la BCF, au même titre que le Groupe E, est partenaire platine du club. La BCF a reconnu l'impact économique et social du HC Fribourg-Gottéron SA, par son aspect formateur et éducatif pour la jeunesse et par son rôle d'ambassadeur pour la Ville et le canton. La banque montre qu'elle sait s'engager localement au profit d'un sport populaire sans pour autant négliger d'autres manifestations sportives. Elle joue ainsi la carte de la proximité. A partir du 10 septembre 2010, date du 1er match de championnat contre Bienne, la patinoire de St-Léonard portera le nom de son nouveau sponsor : BCF-Arena. Avec "BCF-Arena", la banque consolide cette image et descend avec le club dans son arène, un lieu rassembleur par excellence. A noter encore que la vente des billets pour les 3 premiers matchs à domicile débutera le mardi 31 août à 14h00 par les canaux habituels.

Ne pas tomber dans l'euphorie

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Fribourg-Gottéron s'est présenté à ses sponsors et à la presse hier à Pont-la-Ville. Le décor de carte postale n'a pas inspiré l'entraîneur Serge Pelletier. A deux semaines du coup d'envoi du championnat, il s'est montré prudent en espérant d'abord prendre un bon départ et ensuite se qualifier pour les play-off.

Un décor de carte postale, le nez dans les petits fours et les yeux rivés sur l'île d'Ogoz: entre deux matches amicaux à Yverdon, où ils affrontent ce soir (20 h 15) Ambri-Piotta, les joueurs de Fribourg-Gottéron se sont offert le luxe d'un jour de détente, hier au Golf Resort la Gruyère à Pont-la-Ville. Au programme, présentation officielle du contingent 2010/11, et parcours de 18 trous pour ceux qui manient aussi bien le «putter» que la crosse. Il fut aussi question de hockey sur glace, et d'une saison qui commencera le 10 septembre, face à Bienne à la patinoire Saint-Léonard. Saint-Léonard? Ou plutôt BCF Arena, du nom de l'un des deux sponsors principaux des Dragons. «Depuis 2007, année de l'assainissement du club, la Banque cantonale de Fribourg est avec Groupe E un de nos deux partenaires platine», justifie Laurent Haymoz, un ancien de la maison. Combien son ex- employeur a-t-il dû débourser? «Je ne suis pas autorisé à en dévoiler le montant», rétorque le président de Gottéron, avant de préciser aux quelque 70 représentants des sociétés partenaires en face de lui que l'objectif de ventes était «à bout touchant». «Nous nous étions fixé un objectif de 6 mio de fr., soit le 50% de notre budget. Par rapport au 15 octobre de l'année passée, nous n'avons plus que 500 000 fr. à trouver. Et nous ne sommes que le 24 août.»

L'unanimité. Déjà

Sur le plan sportif, Gottéron est dans les temps également. Bien qu'entravée par la maladie de Sandy Jeannin, la «fatigue musculaire à la hanche» de Mowers ou les secousses telluriques liées au départ de Sébastien Caron et à l'arrivée attendue de Cristobal Huet, la préparation suit son cours et «l'intégration des nouveaux joueurs s'est bien passée», note Serge Pelletier, l'entraîneur et directeur sportif des Dragons (lire par ailleurs).Parmi eux, Pavel Rosa, appelé à remplacer Serge Aubin durant sa convalescence, fait déjà l'unanimité. Sur comme en dehors de la glace. «Il sera le meilleur étranger de l'équipe», ose une source proche du club. Sous contrat jusqu'au 22 octobre, l'ailier tchèque doit mettre ses coéquipiers sur orbite. Objectif? Les play-off. Une ambition mesurée, à mille lieux des envies de titre que beaucoup clamaient haut et fort il y a douze mois seulement.Gottéron a retenu la leçon. Prudent, Pelletier entend d'abord «réussir un début de saison solide». «Si je regarde les quatre dernières années, il y a eu beaucoup de changements de joueurs, des moments parfois difficiles mais aussi des succès inattendus. J'espère que l'équipe gagnera en constance et en maturité, et qu'elle ne tombera pas dans l'euphorie après une, deux ou trois victoires, ni dans le négativisme après une, deux ou trois défaites.»

Dans un coin de la tête

Un été n'a pas suffi à digérer la série des quarts de finale contre Genève-Servette, perdue malgré un avantage à priori confortable (3-1). «Elle est restée dans un coin de ma tête, avoue Shawn Heins. Parfois, il est bon de se souvenir des moments pénibles. Parce que personne n'aimerait avoir à les revivre.» Le défenseur ontarien ne doute pas des qualités du contingent, «plus fort sur le papier que la saison passée». «Si nous sommes épargnés par les blessures, alors nous pourrons rivaliser avec n'importe qui, j'en suis persuadé», dit-il. Heins entend inculquer cette culture de la gagne qui fait défaut à Gottéron. «Il ne faut pas se satisfaire d'une vic- toire, mais entrer chaque soir sur la glace avec la ferme intention de s'imposer. Nous devons aussi apprendre à conserver un score. Quand il a deux buts d'avance, Berne perd rarement...»

Pierre SALINAS

24 août 2010

Le HC Fribourg-Gottéron SA et Sébastien Caron ont mis un terme à leur collaboration avec effet immédiat.

Le HC Fribourg-Gottéron SA confirme avoir signé la lettre de sortie de son gardien Sébastien Caron, avec effet immédiat, afin de lui permettre, selon son désir, de signer une entente avec une équipe de KHL. La question de son remplacement reste ouverte pour l’heure.

Le HC Fribourg-Gottéron SA confirme avoir signé, avec Sébastien Caron, un accord mettant fin à leur collaboration. Contrairement aux propos retranscrits dans la presse depuis ce week-end, le HC Fribourg-Gottéron SA n’a pas manifesté son envie de se séparer de Sébastien Caron. Des discussions sont effectivement en cours concernant l’avenir du poste de gardien au sein du collectif fribourgeois, ce qui n’empêche en rien chacun de respecter les termes d’un contrat en cours. Cependant, vu le rapport de confiance qui s’est brisé entre les parties, puisqu’à priori Caron aurait déjà signé en début de semaine dernière avec le club russe, l’accord de sortie a pu être finalisé rapidement. Sébastien Caron rejoint donc avec effet immédiat le club de KHL de Tcheliabinsk. La succession de Sébastien Caron devrait se régler prochainement et les informations suivront.

CRISTOBAL HUET A DONNÉ SON ACCORD POUR JOUER UNE SAISON À GOTTÉRON

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Fribourg-Gottéron a trouvé le successeur de Sébastien Caron, parti en Russie. Cristobal Huet est prêt à s'engager et les Chicago Blackhawks ont accepté de le prêter pour une saison. Tous les voyants sont donc au vert pour accueillir le vainqueur de la Coupe Stanley. Il ne manque plus qu'un document de la NHL pour officialiser l'arrivée du Français qui «espère vraiment jouer à Fribourg». «Si Huet vient, on ne perdra pas au change», assure Julien Sprunger, en résumant l'avis général. A trois semaines de la reprise, Gottéron vient en effet de réussir un bien joli coup sur le marché des transferts.

Un vainqueur de la Coupe Stanley portera le maillot de Fribourg-Gottéron cette saison. Courtisé depuis plusieurs jours par le club de Saint-Léonard, le gardien des Chicago Blackhawks a donné son accord de principe pour évoluer à Fribourg cette saison. Devenu indésirable à Chicago en raison de son salaire très élevé (5,625 mio de dollars annuels) et de performances qui n'ont pas convaincu ses employeurs (une seule apparition depuis le 21 mars dernier), le Français a souhaité revenir en Europe. Son agent Stephen Bartlett a alors contacté divers clubs du Vieux-Continent. Fribourg-Gottéron a immédiatement manifesté son intérêt et les discussions ont commencé. Les parties sont tombées d'accord ces derniers jours. «Fribourg me veut, je suis intéressé par ses opportunités et Chicago est d'accord, mais tout n'est pas encore réglé», a reconnu Cristobal Huet que nous avons pu joindre hier soir par téléphone. Une position prudente qu'adoptait aussi Serge Pelletier, l'entraîneur et directeur technique des Dragons. «Il nous man- que encore l'accord de la NHL. Il reste donc un point d'interrogation. A partir de là, je ne veux pas m'exprimer en détail, mais vous connaîtrez l'histoire de A à Z tout prochainement», a expliqué le Canado-Suisse.

«J'espère jouer à Fribourg»

Si l'accord n'est pas officialisé, il ne fait plus guère de doute que Huet défendra le filet des Dragons lors du prochain championnat. «J'avais la chance de pouvoir choisir où je voulais jouer. Avec les enfants, mon épouse et moi avions envie de nous rapprocher de la Romandie. Je suis encore sous contrat avec Chicago et je n'ai donc pas mon mot à dire, mais j'espère vraiment jouer à Fribourg», a encore précisé le portier tricolore, qui reste sur une saison compliquée en NHL.Engagé durant l'été 2008 par les Blackhawks qui alors lui ont offert un contrat de quatre ans de quelque 22 millions de dollars, Huet a fini la dernière saison sur le banc, pendant que ses coéquipiers s'adjugeaient la Coupe Stanley, un trophée derrière lequel Chicago patinait depuis 49 ans. «C'est une expérience incroya- ble de gagner cette Coupe. Mais ce n'est pas facile de vivre ça au bout du banc», avoue-t-il.

«Question de paperasse»

Ami avec Sandy Jeannin, qu'il a côtoyé lors de ses années à Lugano, Huet évoque Gottéron avec envie. «Fribourg est un club qui possède une grande histoire et qui compte beaucoup de supporters. Il y a un bel élan autour de cette équipe. L'effectif est jeune et possède du potentiel», lâche encore le Français, qui n'a pas souhaité trop s'étendre sur son transfert. «C'est dur à commenter, tant que ce n'est pas fait. Après, j'en parlerai volontiers.» En obtenant le prêt pour un an de Huet, Gottéron réalise un joli coup à trois semaines de la reprise du championnat que le gardien français commencera dans la peau d'un étranger. Avant d'obtenir la nationalité suisse et la licence tant convoitée? «On ne sait jamais avec l'office des naturalisations. Je me souviens d'une expérience à Lugano. Fedulov voulait ses papiers pour septembre ou novembre et il ne les a pas obtenus avant la fin de la saison. Mais je sais que Huet a déjà fait sa demande...», dévoile Pelletier. Chicago assumera la grande majorité du salaire de Huet qui se monte à 5,625 mio de dollars annuels. Gottéron versera la différence.Plus rien ne semble donc s'opposer à l'arrivée de Huet sur les bords de la Sarine. Même si aucun ne veut prendre la responsabilité de confirmer officiellement la transaction, le transfert de l'international français ne fait plus guère de doute. «Ce n'est qu'une question de paperasse», conclut le gardien français, bien décidé à rejoindre Fribourg dans les plus brefs délais.

François ROSSIER

23 août 2010

Gottéron veut Huet, Caron part


Entre mensonges et mutisme, il est difficile d'y voir clair avec Fribourg-Gottéron. Une chose est sûre: le gardien Sébastien Caron s'en va en Russie à Tcheliabinsk. Il a pris sa décision quand il a su que les dirigeants fribourgeois cherchaient à engager Cristobal Huet qui pourrait être rapidement naturalisé suisse.

Le camp d'entraînement et les deux matches - qui se sont soldés par deux défaites - de cette semaine au Tessin ont accouché d'une énorme surprise. Comme «La Liberté» le laissait entendre dans son édition de samedi, Sébastien Caron ne portera en effet plus le maillot de Fribourg-Gottéron, malgré un contrat valable une saison. Après plusieurs jours de mensonges des différentes parties impliquées, la nouvelle a été officialisée hier après midi sur le site internet du Traktor Tcheliabinsk. Caron s'est engagé pour une année avec le club russe de KHL.Que s'est-il donc passé pour que le Québécois s'en aille si précipitamment? «Cette semaine au Tessin, j'ai entendu que le club voulait Cristobal Huet, ça ne me tentait donc pas de rester. J'ai alors contacté mon agent afin qu'il trouve une solution», raconte Caron.

Mensonges et discrétion

Demain, au moment de s'envoler pour la région de l'Oural, Caron aura sans doute une pensée émue en se remémorant les trois saisons passées sur les bords de la Sarine. «La situation n'est pas facile. Je suis déçu de partir. J'adore la ville, j'ai beaucoup d'amis ici à Fribourg et j'étais prêt pour une nouvelle saison, mais je comprends aussi le contexte. Huet va devenir Suisse et c'est une belle opportunité pour Gottéron. Je ne suis pas perdant dans l'histoire. Fribourg est aussi gagnant. Tout le monde est content», estime le Québécois.Du côté de Fribourg-Gottéron, on se montre beaucoup moins bavard. Longtemps silencieux, Serge Pelletier n'a réagi à nos appels qu'en début de soirée. Au bout du fil, l'entraîneur et directeur sportif des Dragons a semblé plutôt emprunté. Niant l'évidence en refusant de confirmer le départ de Caron, le Canado-Suisse est resté très mystérieux. «Des choses ont changé ces derniers jours...», commence-t-il avant de s'arrêter. Selon lui, Caron n'a pas été poussé à partir. «On n'a mis personne dehors», se contente-t-il de répondre. «C'est une décision d'affaire et tout n'est pas réglé. Je dois attendre, vous devez attendre, tout le monde doit attendre...»

Pas de panique

En dehors des petits secrets qui accompagnent toutes les transactions et des mensonges que ne se sont pas gênés de lâcher Pelletier et Caron ces derniers jours, un constat s'impose: à trois semaines de la reprise du championnat, Fribourg-Gottéron n'a que le jeune Damiano Ciaccio sous contrat pour défendre ses filets. Faut-il s'en inquiéter? Non, si l'on ose croire le directeur sportif. «Je ne suis pas en panique», lâche Pelletier avec son accent québécois.Une réponse qui laisse supposer que le club de Saint-Léonard a assuré ses arrières. Cristobal Huet n'a peut-être pas encore paraphé son contrat, mais le Français a sans doute donné son accord oral aux Dragons. Si la tendance se confirme dans les prochaines heures, Gottéron pourrait bien avoir réalisé une jolie opération. Gardien fragile et moins dominant que par le passé, Caron ne faisait en effet plus l'unanimité dans le vestiaire. Avec Huet, le club de Saint-Léonard récupérerait un leader doté d'une expérience riche de 289 matches en NHL.

Huet bientôt Suisse?

Agé de bientôt 35 ans, le Français n'entre plus dans les plans de Chicago malgré un contrat valable encore deux ans. Les Blackhawks, qui cherchent à s'en débarrasser afin d'alléger leur masse salariale, seraient ainsi prêts à racheter son contrat qui atteint les 5,625 millions de dollars annuels. Autre gros avantage pour Gottéron si la transaction s'effectue, Huet est marié à une Suissesse depuis de nombreuses années. Il pourrait donc demander une naturalisation facilitée et permettre ainsi à Gottéron d'aligner quatre joueurs de champ étrangers. Tout ça reste cependant au conditionnel. En attendant que Gottéron veuille bien sortir de son silence et communiquer sur ce changement pour le moins inattendu.

11 août 2010

Matchs à domicile de Fribourg-Gottéron et de Fribourg Olympic

Les spectateurs désirant se rendre à Saint Léonard aux matchs de la saison officielle du HC Fribourg-Gottéron SA et du Benetton Fribourg Olympic Basket, qui seront en possession de leur billet d'entrée au match pourront voyager sur les 7 lignes urbaines desservies par les Transports publics fribourgeois (TPF) librement. En effet, leur billet ou abonnement fera office de titre de transport. Cette facilité est valable deux heures avant et deux heures après les rencontres. Cette nouvelle prestation court sur l’ensemble de la saison 2010/2011.

Les discussions engagées depuis des années entre les Transports publics fribourgeois et le HC Fribourg-Gottéron SA ont enfin trouvé un dénouement satisfaisant pour les deux parties, le club ayant finalement accepté de prendre en charge partiellement le coût du transport. Il en ira de même pour les rencontres de la saison officielle du Benetton Fribourg Olympic Basket.

De son côté, l'entreprise fribourgeoise concrétise ainsi sur le plan opérationnel sa participation financière dans la Fondation Site Sportif Saint Léonard. C'est pour elle l'occasion de lancer son concept "TranSPORT TPF"

Valable deux heures avant et deux heures après

Concrètement, les TPF s'engagent à accorder l'accès de leurs véhicules du réseau urbain (lignes 1 à 7) à toute personne qui pourra présenter un billet d'entrée à un match de la saison officielle 2010/ 2011, un abonnement pour ladite saison et ce deux heures avant et deux heures après ledit match.

Toute personne quittant le stade pourra donc en bénéficier pour autant qu'elle conserve son billet. Les TPF et les deux partenaires sportifs se réjouissent des accords conclus qui permettent d’offrir aux spectateurs la possibilité de voyager librement en transports publics. Ils encouragent vivement toutes les personnes qui le peuvent à privilégier cette solution pour tous leurs déplacements vers le Site Sportif Saint Léonard. Opter pour les transports publics, c’est la garantie d’un accès facilité aux infrastructures sportives et l’accomplissement d’un geste respectueux de l’environnement.

Le lancement de cette prestation "TranSPORT TPF" revêt une grande importance dans la gestion des flux de circulation aux abords du Site Sportif St Léonard. Avec le slogan «Sain, Simple, Saint Léonard», les TPF veulent attirer l’attention sur les avantages et la complémentarité gagnante que les transports publics peuvent apporter dans les choix de mobilité respectueux de l'environnement pour se rendre à Saint Léonard.

Le principe du payement d'une participation par spectateur présent aux matchs était une nécessité d'équité par rapport à l'ensemble de la clientèle des TPF. L'introduction de ce principe a été rendue possible grâce à l’engagement responsable des trois partenaires qui se sont de ce fait mobilisés pour assumer les charges inhérentes à cette opération. Ce premier exercice, s'il se révèle satisfaisant, devrait être renouvelé pour les futures saisons. D'autre part, les Transports publics fribourgeois demeurent ouverts pour étendre des prestations de ce genre avec les autres clubs fribourgeois du Site Sportif Saint Léonard.

Organisation des matchs de Fribourg-Gottéron

Transports publics
Le HC Fribourg-Gottéron SA et les Transports publics fribourgeois (TPF) , représentés par leur directeur Monsieur Claude Barraz, ont tout d’abord annoncé la nouvelle que certainement beaucoup attendaient, à savoir la conclusion d’un accord, impliquant également le Benetton Fribourg Olympic, permettant à tous les titulaires d’un billet de match ou d’un abonnement, de se rendre sur le Site Sportif St-Léonard gratuitement, en utilisant les lignes de bus 1 à 7, et ceci 2 heures avant et 2 heures après chaque match. Le concept baptisé « tranSPORT TPF » fait l’objet d’un communiqué complémentaire à celui-ci, comprenant de plus amples précisions.

Situation des parkings
Compte tenu de la nouvelle règlementation de parking en vigueur dès le début de la saison 2010/2011, dont Monsieur le Conseiller communal Charles de Reyff a exposé les grandes lignes, le HC Fribourg-Gottéron SA s’est vu accordé un nombre restreint de places de parc se situant sur le domaine public. Des solutions ayant cependant pu être négociées avec des propriétaires privés, le système d’organisation des matchs ne sera pas entravé. Des ajustements auront certes lieu quant à l’emplacement de certaines zones de parking et les heures d’utilisation. Les personnes concernées seront contactées prochainement à ce sujet. Le HC Fribourg-Gottéron SA encourage toutefois ses supporters ne disposant de cartes de parking à utiliser les transports publics.

Accès à la patinoire
La construction de la nouvelle Allée du Cimetière, entre la patinoire et les terrains de football synthétiques, a nécessité une réflexion quant à la mise en place d’une infrastructure permettant à nos supporters de pouvoir entrer dans la patinoire comme par le passé. Environ 4'000 personnes pénétrant dans la patinoire en utilisant ces voies d’accès, il était difficile d’imaginer de les faire patienter sur une route avant de pouvoir entrer, le problème étant évidemment le même à la sortie et durant les pauses. Les détails du dispositif finalement approuvé ont été communiqués par Monsieur Richard Jordan, représentant Monsieur le Préfet Carl-Alex Ridoré pour l’occasion. La satisfaction du HC Fribourg-Gottéron SA réside dans le fait que son avis a été pris en compte et que pour la saison 2010/2011, aucun changement notoire n’est à signaler en ce qui concerne les accès à la patinoire.

Modifications à l’intérieur de la patinoire
Différentes modifications ont également été réalisées à l’intérieur de la patinoire durant la pause estivale. La première consiste en la décision de vider le rink, soit le pourtour de la patinoire entre les bandes et les premiers rangs de gradins, qui était pour partie occupé par les spectateurs en fauteuil roulant et par divers autres groupes de personnes. Cette décision va permettre à cette zone de retrouver sa vocation première, à savoir celle de voie d’évacuation. Au niveau publicitaire, une revalorisation des produits marketing à vendre dans cette zone a également pu être pratiquée, contribuant pour partie à l’augmentation du budget pour la saison 2010/2011. Autre avantage de cette décision, les personnes en fauteuil roulant ne se retrouveront plus dans la zone de travail des employés communaux. L’alternative offerte aux personnes en fauteuil roulant se matérialise sous la forme de deux plateformes construites à l’avant des bouches d’accès des places debout, des deux côtés de la patinoire, offrant un champ de vision nettement meilleur qu’avant. L’accès dans la patinoire pour ces personnes se fera donc depuis la rampe d’accès située sur la Route de Morat. Ces places, comprenant également une place de stationnement sur le parking du centre commercial St-Léonard, seront, comme toutes les autres catégories de places, limitées. Le HC Fribourg-Gottéron SA invite ainsi les personnes concernées à prendre contact avec la billetterie. En raison de la forte demande et de la tendance actuelle au niveau des infrastructures à ajuster le différentiel places debout – places assises, les dirigeants du HC Fribourg-Gottéron SA ont également décidé d’étendre les deux nouveaux secteurs assis créés l’an dernier, non sans avoir au préalable déposé lesdites places afin de les mettre à niveau par rapport au reste des gradins assis. Des voies d’accès ont également été aménagées. Enfin, en vue des modifications qui vont avoir lieu prochainement concernant l’accès des fans adverses, le secteur leur étant réservé a été déplacé, du secteur G au secteur H. Il a également été fractionné en trois zones, contre deux auparavant, permettant de modifier sa capacité en fonction de l’adversaire. Toutes ces modifications ont évidemment une incidence sur la capacité totale de la patinoire qui sera ainsi abaissée à 6'900 places, contre 7'000 lors de la saison 2009/2010 et 7'125 encore en 2008/2009.

10 août 2010

NHL 11 est enfin là!


Le nouveau Jeu de hockey virtuel NHL 11 avec Fribourg-Gottéron est enfin là !


En coordination avec la League Nationale le fabricant de jeu vidéo NHL10 lance une nouveauté mondiale: La Swiss Virtual National League. Ce nouveau jeu d’EA Sport comprend tous les équipes de la LNA Suisse, dont naturellement Fribourg-Gottéron!


Nous vous proposons une série limité avec une pochette exclusive de Fribourg-Gottéron, signé de Sandy Jeannin (âge conseillé: dès 16 ans).


Commandez dès maintenant: Prix: CHF 109.-Livraison dès septembre 2010.




Ce jeu vidéo avec la pochette exclusive de Fribourg-Gottéron peut seulement être commandé sur ce site.

7 août 2010

Présentation de l'équipe

17h00
Fribourg-Gottéron – Litvinov (CZE)
Entrée libre

19h15
Concert de JO (José Mettraux)
devant l'entrée principale
www.sitedejo.ch

20h15
Présentation de l'équipe 2010/2011

Durant toute la manifestation > Billetterie, Fanshop et stands de restauration ouverts.
Pour les repas au SportCafé, prière de réserver au 026 322 90 10.

5 août 2010

Les deux missions de Pavel Rosa

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C'était l'heure de la reprise hier pour Fribourg-Gottéron. Très attendu lors du premier entraînement sur glace, le Tchèque Pavel Rosa affirme être venu à Fribourg avec deux buts: aider Gottéron à bien commencer la saison et se montrer dans le championnat de Suisse. On a aussi revu Serge Aubin sur les patins, mais son retour au jeu n'est pas pour tout de suite.

Ils n'étaient pas 4000 comme à Ambri, ni même 800 comme à Lugano où la reprise des entraînements est fêtée en grande pompe, il n'empêche qu'on a dénombré une bonne cinquantaine de curieux hier lors du premier entraînement sur glace de Fribourg-Gottéron. Venus pour revoir «leurs» Dragons qu'ils avaient quittés en mars dernier, enfants, adolescentes et supporters ont également pu assister aux premiers coups de lames des trois nouveaux: Philipp Rytz, Sylvain Lüssy et surtout Pavel Rosa.Engagé la semaine passée pour deux mois et demi afin de pallier l'absence de Serge Aubin, qui se remet d'une blessure aux ligaments croisés d'un genou, le Tchèque attirait tous les regards. Et suscitait l'intérêt de tous les journalistes présents. L'interview soigneusement préparée en anglais, il ne restait plus qu'à attendre la sortie de glace de l'attaquant... A peine le temps de se présenter que Pavel Rosa nous interrompt. «On peut le faire en français. Je le parle assez bien», lâche-t-il avec le sourire et un petit accent québécois. La surprise est totale et l'entretien d'une dizaine de minutes franchement sympathique.

Pavel Rosa, comment se fait-il qu'un Tchèque maîtrise comme ça bien le français?

C'est parce que je suis marié à une Québécoise depuis 14 ans. A la maison, on mélange un peu le français et l'anglais, mais l'été, au Québec, avec sa famille on parle le français.

Vous êtes donc arrivé ici en droite ligne du Québec?

Oui. Je commence toujours mes étés par deux ou trois semaines dans ma famille en République tchèque, puis on rejoint Gatineau (ndlr: près d'Ottawa) pour le reste de l'été.

Vous vivez au Québec, vous avez un contrat dans la poche pour la Finlande, valable dès octobre, comment vous retrouvez-vous à Fribourg?

Je voulais signer en Suisse depuis quelques saisons, mais je n'ai rien trouvé. Avec la proposition de Gottéron, j'ai une chance de prouver que je suis capable de jouer dans ce championnat.

Que connaissez-vous de Fribourg et de la Suisse?

Je suis déjà venu deux fois quand je jouais en Russie (ndlr: à Avangard Omsk). On avait effectué un camp d'entraînement dans la région d'Engelberg. J'ai profité du week-end passé de congé pour me promener à Fribourg. La Suisse est un pays merveilleux, très plaisant, avec une belle nature.

Et Gottéron, ça vous disait quelque chose?

Pas vraiment. Je connaissais quelques noms comme Caron ou Heins contre qui j'ai dû jouer il y a une dizaine d'années. Je sais aussi que Gottéron a disputé les play-off ces dernières années. C'est important. Je ne voulais pas signer dans une équipe de bas de classement.

Quelles sont vos ambitions pour vos quelques semaines en Suisse?

Je veux aider l'équipe à bien commencer la saison et montrer ce dont je suis capable. Pour rigoler, je me dis que je pourrais peut-être fêter deux titres de champion cette saison. Un avec Gottéron et un autre avec mon équipe finlandaise de Kärpät Oulu!

Quel genre de joueur êtes-vous?

Depuis tout petit, je suis un joueur à vocation offensive. Après, cela dépendra de mes partenaires. Je peux être un buteur si on me donne le puck. Je cherche aussi à créer des espaces. L'an passé, j'étais play-maker, j'organisais le jeu offensif de mon équipe. Quel que soit mon rôle, je veux être efficace sur la glace.

Malgré des statistiques impressionnantes, vous avez beaucoup voyagé durant votre carrière. Pourquoi?

C'est vrai que j'ai vécu beaucoup de changement. J'aurais aimé rester à une place, mais la vie des hockeyeurs est ainsi faite... C'est ma femme Isabelle qui est contente. Elle adore voyager.

Elle va vous rejoindre bientôt à Fribourg?

Oui, elle ne va pas tarder à venir avec nos deux garçons Alex (4 ans) et Adrien (1 an). Tant mieux, car je suis un gars de famille, je ne peux pas rester longtemps sans eux.

François ROSSIER

4 août 2010

L'été a fait du bien à Sébastien Caron


Parti en urgence le 1er avril dernier pour une pige en NHL, Sébastien Caron est de retour à Fribourg. Le gardien est en meilleure forme que par le passé. «C'est la première fois depuis quatre ans que je suis capable de courir», avoue-t-il, enfin débarrassé de ses pépins physiques. Gottéron a par ailleurs prolongé de trois ans le contrat de Benjamin Plüss.

Parti en urgence le 1er avril dernier pour disputer la fin de la saison régulière de NHL avec les Philadelphia Flyers, Sébastien Caron est de retour à Fribourg. Deux mois après avoir signé pour une quatrième saison sur les bords de la Sarine, le gardien québécois a accepté de faire le point sur sa situation et les relations, parfois compliquées, qu'il a entretenues la saison dernière avec son équipe, les journalistes et les supporters.Débarrassé des soucis physi- ques qui ont pourri ses derniers étés, Caron a paru détendu, se montrant disponible comme rarement. Preuve de sa bonne volonté, il est, cette fois-ci, arrivé en forme pour la reprise. «Il a surpris tout le monde», se réjouit le préparateur physique Bruno Knutti. Caron par- viendra-t-il maintenant à retrouver son meilleur niveau sur glace et à faire ainsi le bonheur de Gottéron? Interview.

Sébastien Caron, vous souvenez-vous qu'on devait se voir, ici même au Sport Café, le 1er avril dernier?

Oui, mais il y a eu cette offre de Philadelphie... J'avais fini la saison avec Gottéron. J'ai reçu un coup de fil, puis tout s'est joué en quelques heures. Philadelphie n'était pas content de ses gardiens et voulait un gars d'expérience pour amener de la concurrence. C'était une bonne opportunité pour moi de retrouver la NHL.

Engagé pour la fin de la saison, vous n'avez finalement pas disputé le moindre match. Déçu?

Non. J'aurais pu jouer le soir même de mon arrivée mais avec le décalage horaire, je n'étais pas prêt. L'autre gardien a tenu sa place et plutôt bien. Ensuite, il a continué sur sa lancée et Philadelphie s'est qualifié pour les play-off. C'était une bonne expérience. Ca n'a duré que deux semaines, mais j'ai apprécié.

Selon le règlement de NHL, vous n'aviez pas le droit de prendre part aux play-off. Vous avez donc quitté l'équipe?

J'aurais pu rester pour les entraînements, mais le risque de blessure était trop grand. J'ai préféré rentrer chez moi en Pennsylvanie.

A ce moment-là, vous n'aviez pas de contrat pour cette saison. Et Gottéron n'était pas une priorité puisque avant de partir, vous aviez carrément distribué autour de vous les jouets de votre fils...

Comme je ne savais pas si j'allais revenir, je devais libérer la maison. J'avais beaucoup de choses. Je ne pouvais pas tout emporter avec moi. J'ai alors donné quelques jouets que j'avais achetés à mon fils quand il était petit. Il a grandi depuis mon arrivée et cela faisait un moment qu'il ne jouait plus avec. En plus, il va commencer l'école aux Etats-Unis où il est resté avec mon épouse.

Vous êtes finalement revenu. Comment avez-vous décroché ce nouveau contrat avec Gottéron?

J'ai commencé par étudier le marché. J'aurais pu obtenir des contrats en NHL, mais il s'agissait d'offres «two-ways» (ndlr: sans garantie de jouer en NHL ni de toucher l'entier de son salaire). J'ai aussi reçu des téléphones de Russie, mais il n'y avait rien de sérieux. J'ai alors préféré reve- nir ici. Je savais où je tombais.

Gottéron a aussi exploré d'autres pistes avant de vous proposer un nouveau contrat. Ce manque d'intérêt vous a-t-il dérangé?

Absolument pas. Le club suivait une piste suisse et voulait attendre. C'était dans son intérêt. Cela me permettait de voir aussi de mon côté. Ca fonctionne souvent comme ça avec les joueurs étrangers.

En signant une nouvelle entente avec Gottéron, cela veut-il dire que vous enterrez la NHL?

Pour la NHL, il aurait fallu attendre encore plus longtemps. Les franchises se décident à la fin juin ou au début juillet. Je vis ça année après année. Maintenant, je suis à Gottéron et je veux aider l'équipe à gagner. En jouant bien ici, cela m'ouvrira des portes.

Malgré l'intérêt de Lugano, vous avez choisi de prolonger l'aventure fribourgeoise. On vous imagine donc satisfait de votre situation.

Je suis content de revenir. J'ai beaucoup d'amis dans la ville et j'ai obtenu un meilleur contrat que l'an passé. Lugano m'a effectivement contacté, mais ça ne m'intéresse pas d'aller ailleurs en Suisse. A Gottéron, on ne fait pas plus mal que les autres. L'an passé, les deux tiers de notre saison étaient bons.

Le premier tiers était par contre beaucoup plus délicat. Comme vos coéquipiers, vous n'avez pas échappé à la critique. Comment jugez-vous votre saison?

A l'image de l'équipe, j'ai mis du temps à trouver mon rythme. En play-off, ce n'était pas si mal, même si on peut toujours faire mieux...

Les play-off, la période durant laquelle vous aviez refusé de vous exprimer dans la presse...

Tout le monde me parlait de mon contrat et je voulais me concen- trer sur mon jeu. C'est la raison pour laquelle je me suis fermé aux journalistes.

Votre nouveau contrat comporte une clause liée à votre état de forme. Comment vous sentez-vous au moment de griffer la glace?

Je me sens mieux que l'an passé. C'est la première fois depuis quatre ans que je suis capable de courir! Des gens ont crû que je suis venu me tourner les pouces la saison passée, mais je m'étais luxé la hanche en play-off contre Davos au mois de mars. J'étais incapable de faire du sport durant l'été. Ce n'est pas que je ne voulais pas m'entraîner, c'est que je ne pouvais pas!

Comment se sont déroulés les tests physiques de ce début de semaine?

Je me suis surpris moi-même, spécialement à la course à pied. Je suis bien, content de revoir les gars et vraiment excité à l'idée de rechausser les patins.

3 août 2010

Communiqué de presse

Le HC Fribourg-Gottéron SA et Benjamin Plüss (31 ans) ont prolongé leur collaboration pour une durée de trois ans, soit jusqu’au terme de la saison 2013/2014. L’entraîneur des gardiens de la 1ère est également confirmé en la personne du québécois Pascal Lizotte.

Les dirigeants du HC Fribourg-Gottéron SA ont prolongé leur entente les liant avec leur attaquant no13 Benjamin Plüss (03.03.1979). Arrivé en provenance de Langnau au début de la saison 2003/2004, l’ailier formé à Kloten a déjà disputé 341 matchs sous les couleurs fribourgeoises, inscrivant 230 points à son compteur personnel parmi lesquels 108 goals.

Le staff technique pour la saison 2010/2011 s’est quant à lui complété par l’engagement pour une saison de l’entraîneur des gardiens de la 1ère équipe, Pascal Lizotte. Le québécois qui occupait l’an dernier le même poste pour les Cataractes de Shawinigan (LHJMQ), club duquel est également issu René Matte, sera à Fribourg en début de semaine prochaine. L’équipe et le staff seront ainsi au complet.