"Sous un maillot qui se porte avec fierté, si tu le portes; il faudra le mouiller !" Fan's Club Fribourg Gottéron

28 février 2017

Vauclair rejoint Gottéron pour finir la saison


Tristan Vauclair sera de retour à St-Léonard pour la fin de la saison. L'attaquant jurassien de 32 ans rejoint Fribourg-Gottéron au bénéfice d'une licence B lui qui a porté le maillot des Dragons de 2011 à 2016. Cette saison il évoluait avec Martigny en ligue B. Il a inscrit 16 points en 42 matchs (play-off compris).

26 février 2017

Saison régulière 2016-2017 : 33 défaites en 50 matches !



Cette dernière ronde du tour qualificatif laissera un souvenir impérissable au toit de la BCF-Arena… mais c’est tout. Gottéron ne s’est pas fait du bien au moral en se faisant «patiner autour» par des Bernois qui ont par moments donné l'impression de s’économiser.

Place donc au tour de classement, avec une première équation à résoudre pour Larry Huras: faut-il tout tenter pour revenir miraculeusement à la 10e place, ou réserver les Sprunger et Cervenka pour la finale des play-out de tous les dangers?



Retour sur les pronostics de début de saison 
des quotidiens romands


La réalité


Les pronostics

20 minutes


Le Matin


Tribune de Genève



La Liberté


Le Journal du Jura

Shawn Heins et Beni Plüss ont été honorés


Avant le derby de samedi face à Berne, Fribourg-Gottéron a rendu hommage à deux anciens joueurs du club: Shawn Heins et Beni Plüss. Leurs numéros de maillots ont été retirés.

Les deux numéros ne pourront plus être portés par un joueur de Gottéron. © Aldo Ellena


Beni Plüss (à gauche) et Shawn Heins assistent à la montée de leur maillot. © Aldo Ellena



La cérémonie s'est déroulée avant le début du dernier match de championnat régulier des Dragons, perdu face à Berne (4-7). Un clip vidéo a d'abord rappelé les années passées par Shawn Heins et Beni Plüss sous le maillot de Fribourg-Gottéron. 

Après s'être adressés au public, le défenseur canadien (venu des Etats-Unis, avec sa famille, pour l'occasion) et l'attaquant zurichois ont vu leur numéro respectif être retirés. 

Des maillots floqués du 44 et du 13 ont ensuite été hissés aux côtés de ceux des joueurs ayant connu le meilleur honneur par le passé. Hormis Andrei Khomutov (excusé), ils étaient tous là: Mario Rottaris, Christian Hofstetter, Philippe Marquis, Gil Montandon et Slava Bykov.

La vidéo de la montée des numéros 44 et 13:



Martin Plüss, joueur de Berne et frère de Beni, est venu assister à la cérémonie:

Martin Pluss vient assister à la cérémonie du maillot de son frère Beni. Sympa!


Avant le derby du 25 février 2017 face à Berne, Fribourg-Gottéron a décidé d'honorer deux anciens joueurs du club: Beni Plüss et Shawn Heins. Leurs numéros ont été retirés et leurs maillots accrochés aux côtés de ceux des joueurs ayant aussi connu cette honneur par le passé. Hormis Andrei Khomutov, ces derniers étaient tous présents.


Photos © Aldo Ellena












25 février 2017

Message de Beni Plüss à Christian Dubé





Oups! 
Est-ce que Beni Plüss a voulu faire passer un message ici ? 
(La réponse est oui) 

Egger Ph.

Hormis Sprunger, les attaquants suisses de Gottéron sont à la peine


Julien Sprunger. Fribourg, 21 février 2013.
COPYRIGHT:François Wavre/Rezo


A l'exception de Julien Sprunger, les attaquants suisses de Fribourg-Gottéron connaissent les plus grandes difficultés à marquer des buts. Une situation qui handicape fortement les Dragons. Analyse à lire dans notre édition de vendredi.

Ces derniers mois, les oreilles des gardiens et des défenseurs de Fribourg-Gottéron ont sifflé plus souvent qu’à leur tour. Celles des attaquants ont moins souffert. Pourtant, avec la 10e attaque de ligue nationale A, les Dragons n’ont pas de quoi pavoiser. Ils possèdent heureusement le meilleur buteur du championnat en la personne de Julien Sprunger (25 buts en 48 matches). Mais derrière le capitaine, c’est la misère.

23 février 2017

Le point sur l'infirmerie


Un retour au jeu et deux joueurs incertains pour le match de demain face à Zurich.

Comme le rapporte Radio Fribourg, Chris Rivera fera bien son retour au jeu alors que Greg Mauldin et Kilian Mottet sont annoncés incertains.

21 février 2017

Jean Lussier, l’oubli historique


"Match à rebours" est une chronique tenue par les journalistes de la rédaction de Teleclub (ci-dessus, Philippe Ducarroz) qui décident de rebattre les cartes et de revenir sur un événement sportif marquant. Un ton résolument décalé ou engagé pour vous faire voir le jeu autrement. 
Photo: Teleclub / Jean Lussier par Wikimedia > cc Fanny Schertzer



La culture nord-américaine a parfois du bon. Celle qui, par exemple, essaie de se créer une Histoire avec un grand H. Ce fameux passé qui manque tellement à un territoire développant un complexe européen. Et le monde sportif n’est pas le dernier à apporter sa touche historique. Le moindre événement semble même prétexte à inventer l’émoi qui sera dûment analysé, répertorié et… fêté.




C’est comme ça que vous créez votre fond de commerce, ce fameux «memorabilia» que les Américains apprêtent à toutes les sauces. La mémoire collective ayant ses limites, ça n’a jamais fait de mal à personne. En Suisse, ça balbutie un peu. Un exemple? Ce samedi, FR Gottéron retirera les maillots de Beni Plüss et Shawn Heins. Nous en serons donc à huit pour un club qui n’a jamais rien gagné. A part un titre de LNB…

De vrais critères, svp!

Un numéro de maillot, ça ne se brade pas. On l’a bien compris dans certaines organisation qui se targuent – à juste titre – d’apporter une touche de professionnalisme dans un milieu qui fonctionne toujours beaucoup sur la bonne volonté de personnes peu au fait des affaires du hockey en général.

Ainsi le SCB, champion de Suisse en titre, ne retirera pourtant jamais le chandail d’un joueur emblématique comme celui de Martin Plüss. Tout simplement parce qu’il ne remplit pas tous les critères exigés (club d’origine, nombre de titres, sélections, etc.).

A Fribourg, le maillot de son frère Beni sera par contre suspendu sans autre critère particulier que celui de sa longévité à la BCF Arena. Comme ce fut le cas pour Hofstetter, Rottaris ou Marquis. Comme bientôt pour Heins en mémoire de ses coups de gueule. Montandon, lui, a été honoré après avoir fêté ses titres avec… Berne!

Les joueurs d’impact, à Fribourg, ont été finalement peu nombreux. Ces fameux «franchise players» qui ont su, de par leurs performances mais aussi leur aura, radicalement changer la vie, l’histoire, le devenir du club. Les deux derniers? Evidemment les Spoutniks Bykov et Khomutov. Aux côtés des numéros 90 et 91, un troisième chandail y a sa place.



Bienvenue à Cowansville!

Vous avez l’occasion de vous rendre dans la région de Montréal? Faites un détour par Cowansville. Ce n’est pas loin et le facteur de la bourgade en hiver est aussi un des responsables du golf durant l’été. Dans un passé pas si lointain, il hantait encore les nuits de tous les… gardiens de hockey de Suisse.

Quand on dit «pas si lointain», entendez tout de même il y a plus de 30 ans. Mais là-bas, les gens s’en souviennent. Et continuent d’honorer celui qui fut leur star locale le temps de sa carrière européenne: Jean Lussier. Dans le pub du coin trône un maillot floqué du célèbre No 16 aux côtés des oriflammes des meilleurs clubs de NHL. Vous y débarquez avec «Grand’Jean» en garde du corps et tout le monde vient vous taper sur l’épaule.

Bref, à Cowansville, on sait qui est Jean Lussier. Et à Fribourg? «Joueur d’une autre génération» diront les moins ignorants, «C’est qui?» m’a chuchoté l’ado pourtant porteur de la tunique des Dragons.

Le 16, un symbole



Et c’est bien là que le bât blesse. Comment est-il possible que le joueur ayant le plus marqué l’histoire de Gottéron, l’homme de la promotion en LNA avec les Lüdi, Raemy, Rotzetter, Meuwly et consort n’ait pas suscité plus qu’un intérêt poli lorsque nous évoquions avec d’anciens dirigeants son rôle incontestable dans le développement de l’organisation.

Un club qui, ceci dit en passant, a trouvé le moyen – il y a quelques années - de réattribuer un numéro qui avait été retiré auparavant. Heureusement, ça n’a pas duré longtemps.

Aujourd’hui, pour que justice sportive soit rendue, il faut retirer le No 16 des rangs de Gottéron et le suspendre sous le toit de cette vieille patinoire de Saint-Léonard qui a aussi vécu les adieux du Canadien.

Des milliers de Fribourgeois, en pleurs, s’étaient donnés rendez-vous pour remercier Lussier. Jean Lussier, le plus modeste des hockeyeurs ayant évolué en Suisse, n’osera jamais rêver d’une telle consécration. Il le devrait pourtant, depuis sa salle à manger de Cowansville où trônent Poya et photos de sa ville de cœur: Fribourg!

Philippe Ducarroz

"Fribourg-Gottéron, attention danger"

Egger Ph.

20 février 2017

Fribourg s'intéresse à Cory Emmerton


Selon ce que rapporte Ticinonews, le club fribourgeois serait intéressé par les services de Cory Emmerton pour la saison prochaine, voire la suivante.

Play-outs obligent, les négociations n'ont pas encore débuté alors que l'offre porterait sur une année de contrat plus option pour la suivante. Davos est également sur les rangs comme cela avait été rapporté auparavant.

Mauldin blessé, Andrei Bykov a pu rechausser les patins


Nouvelles toujours aussi mitigées du côté de l'infirmerie fribourgeoise.

Elle compte en effet un nouveau patient avec Greg Mauldin qui a dû jeter l'éponge lors du dernier match. Rien de trop grave apparemment mais sa présence vendredi à Zurich est très incertaine rapporte La Liberté.

Larry Huras pourrait en revanche compter sur les retours de Birner et Rivera pour ce match, mais pas encore de Schilt et Glauser. Une bonne nouvelle même si le chemin est encore long, Bykov a lui recommencé à patiner samedi précise le coach au quotidien fribourgeois.

19 février 2017

Huras: «Zoug était prenable»


Manque de discipline de certains joueurs; 
toute l'équipe trinque.
C'est pas nouveau, et c'est toujours les mêmes !
Huras mets les en tribunes et arrête de les excuser !
On veut pas des stars, on veut une équipe, une vraie !

Structure et discipline

Egger Ph.


Fribourg-Gottéron s'est incliné 4-1 samedi sur la glace de Zoug, le 3e du classement de ligue A, non sans avoir mené 1-0. La 10e place s'éloigne.

Privés de Michal Birner, blessé, les Dragons sont retombés dans leurs travers. S'ils ont réussi à marquer le premier but par Benjamin Neukom, qui remplaçait Birner aux côtés de Roman Cervenka et de Julien Sprunger, l'égalisation adverse leur a, comme trop souvent cette saison, brisé les ailes. Les Fribourgeois ont alors commis beaucoup trop d'approximations pour espérer revenir de la Bossard Arena avec un point ou, mieux, une troisième victoire consécutive. Autre problème, toujours le même mais de plus en plus criard: quand la première ligne est muselée ou connaît une baisse de régime, personne n'arrive à prendre le relais. Entraîneur mis devant le fait accompli, Larry Huras ne dira pas le contraire. Interview.

Quand Zoug a marqué, tout s'est alors enchaîné. Mais pas en votre faveur...

Larry Huras: C'est dommage, car nous avions très bien commencé. Le premier but zougois vient de nulle part. Martschini tire, le puck est dévié et il file dans les filets. Martschini est un vrai buteur: il tire, il tire, il tire. Son mérite est d'avoir créé quelque chose et d'avoir pris sa chance. Le deuxième but (un slap de Diaz à 5 contre 4, ndlr) est consécutif à deux fautes en box-play. Quant au troisième, c'est un cadeau (mauvaise relance de Kienzle, ndlr). Alors, tout était dit. A la fin, nous sommes un peu justes, mais tout n'est pas à jeter, loin de là.

Qu'est-ce qui vous a plu?

Encore une fois, Conz a bien joué. Il nous a gardés dans le match durant le deuxième tiers. Et puis, nous nous sommes battus jusqu'à la dernière minute. Enfin, j'ai bien aimé Chiquet, qui a pris le relais de Mauldin, blessé, lors des vingt dernières minutes. Je ne sais pas quelle est la gravité de la blessure de Mauldin, mais il se pourrait que nous soyions un peu légers au centre. Déjà, j'ai demandé à Slava (Bykov) de se tenir prêt.

Et Birner, quand pensez-vous qu'il pourra revenir au jeu?

J'espère qu'il pourra tenir sa place le week-end prochain (vendredi à Zurich et samedi contre Berne à St-Léonard, ndlr). Comme Rivera. Mauldin, je le répète, faut voir. Il a été touché lors du premier tiers. Il a essayé dans le deuxième mais la douleur était trop forte pour qu'il puisse continuer. Schilt et Glauser ne sont pas si loin (d'un retour) que ça. Schmutz doit encore patienter. Quant à Andreï (Bykov), il a recommencé à patiner aujourd'hui (samedi). Ce n'est que le début mais c'est déjà un bon signe.

Pour en revenir à ce match, Zoug n'a pas dégagé une intensité folle non plus...

Zoug était prenable. Il a gagné dans la facilité, car nous avons manqué de discipline et de sang froid.

A lui seul, Yannick Rathgeb a écopé de quatre pénalités mineures, dont deux pour des raisons disciplinaires. N'y a-t-il pas quelque chose à dire à ce sujet?

Je n'ai pas pour habitude de critiquer les individualités, mais il y a des types de prisons (sic!) qui sont inacceptables. Yannick a fait des erreurs et il s'est excusé auprès de ses coéquipiers. Surtout, il ne faut jamais oublié qu'il n'a que 21 ans.

18 février 2017

Fribourg-Gottéron en démonstration face à Ambri


Les Fribourgeois ont fessé Ambri... 7-0! Ils ont surtout forgé leur succès en remportant le premier tiers 5-0. les Dragons ont envoyé un signal fort aux Léventins en vue du tour de classement.

La ligne parade de Fribourg-Gottéron, composée de Michal Birner, Julien Sprunger et Roman Cervenka (de g. à dr.) a fait très mal à Ambri-Piotta. © Keystone


Si Fribourg et Ambri se retrouvent en play-out, on dira que Gottéron a marqué quelques points ce soir. Et les Léventins ont compris qu'il ne vaut mieux pas laisser les Dragons installer leur jeu de puissance. Parce que quand Julien Sprunger & Cie ont l'opportunité d'évoluer avec un ou deux hommes de plus sur la glace, cela peut faire très mal. Yannick Rathgeb s'est régalé avec 5 points sur les six premiers buts fribourgeois tous tombés en supériorité numérique. Quant à Julien Sprunger, il continue son ascension vers les sommets de l'histoire des buteurs de la LNA avec désormais 239 buts et la 9e place à égalité avec André Rötheli et Norman Dupont.

Les Dragons ont fait preuve d'une inefficacité inédite cette saison et envoient un signal fort à une équipe qu'ils retrouveront lors du tour de classement et peut-être en finale des play-out. Ce succès est important (Gottéron prend 4 unités d'avance sur Ambri et revient à 6 longueurs de Kloten, 10e), mais les pensionnaires de Saint-Léonard ne doivent pas tomber dans l'euphorie. Il faut préciser, tout d'abord, que les Tessinois étaient tout simplement moribonds lors de ce match des mal classés. De plus, le chemin du maintien est encore très long. Les trois derniers adversaires de Gottéron lors du championnat régulier (Zoug, Zurich et Berne) s'annoncent notamment bien moins complaisants qu'Ambri.

16 février 2017

Stalder et Kienzle aptes au jeu, Mauldin incertain


Ralph Stalder et Lorenz Kienzle ont pu s'entraîner normalement ce matin et seront donc à disposition de Larry Hurras pour le match face à Ambri rapporte Radio Fribourg.

En revanche, Greg Mauldin n'était pas présent pour cause de maladie rapporte La Liberté, sa présence demain est donc encore incertaine.

Gottéron est plus proche de la relégation qu’il ne le croit !






Egger Ph.

14 février 2017

Avenir nébuleux pour Cervenka


Roman Cervenka est un épais mystère. Virevoltant sur la glace, le Tchèque est pour le moins introverti sans ses outils de travail. «La Liberté» a sollicité Pavel Rosa, compatriote et ami du No 11 des Dragons, pour tenter de briser la glace.

Essayez d’arrêter Roman Cervenka sur le chemin des vestiaires pour lui demander une interview et vous lirez dans ces yeux un étonnement teinté d’exaspération. Est-ce le caprice d’un athlète surdoué, la timidité d’un homme solitaire, ou l’impression que laisse son anglais mal maîtrisé? Un peu des trois, sans doute.

«La Liberté» a sollicité Pavel Rosa, compatriote et ami de Roman Cervenka, pour aider le joueur le plus efficace du championnat (1,08 point par match) à se livrer. Avec, même, un sourire à la clé!

Comment vivez-vous cette saison?

Roman Cervenka: Difficilement, forcément. Il s’agit de la saison la plus compliquée de ma carrière. Partout où je suis passé, j’ai toujours participé aux play-off. Maintenant, l’équipe est où elle est, et il faut s’y faire.

Vous avez gagné le championnat tchèque, la KHL, les championnats du monde. Peut-on vraiment s’y faire, à cette dernière place?

Je n’ai pas le choix… Mais ne pas participer aux play-off, c’est vraiment, vraiment frustrant.

Je vous laisserai découvrir la suite dans l'édition du jour de la Liberté, mais on reste sur notre fin comme on pouvait s'y attendre, le Tchèque ne livrant pas grand chose et semble bien manier la langue de bois.

Tout juste apprend on qu'il ne ferme pas la porte à un retour à Gottéron, la saison actuelle ne l'ayant apparemment pas encore dégoutté, et confirme qu'il n'a pas encore eu de contacts avec la direction fribourgeoise pour la suite, ne sachant pas si le club veut encore de lui.

Le point sur l'infirmerie


La pause de l'équipe nationale n'aura pas permis aux Dragons de compléter son effectif avec le retour des joueurs blessés.

Ainsi, Schilt et Stalder se sont entraînés hier avec un maillot distinctif et ne reviendront donc pas au jeu ce soir confirme La Liberté. Rivera devrait lui retrouver la glace demain ou jeudi selon le coach fribourgeois. Pas de date de retour en vue pour l'instant concernant Glauser, Schmutz et Loichat.

13 février 2017

Best of vidéo de la carrière de Reto Berra



Egger Ph.

Laurent Meunier portera les couleurs de Fribourg-Gottéron



Le Franco-suisse s'en ira en ligue A la saison prochaine, et bien il posera son baluchon sur les bords de la Sarine comme cela était fortement pressenti.

C'est ce que confirment aujourd'hui en duo La Liberté et l'Express/L'Impartial en précisant que l'entente est bien entendu soumise à ce que le club évolue en ligue A.

swisshabs.ch

Un contrat à 3 millions pour Reto Berra


Gottéron a apparement fait une bonne affaire également financière en mettant Reto Berra sous contrat.

Selon ce que rapporte La Liberté aujourd'hui, le gardien suisse touchera en moyenne CHF 600'000.- par saison sur 5 ans. Pour mémoire, Jonas Hiller était lui venu à Bienne pour CHF 700'000.- par année, avec cependant un bagage NHL bien plus important.

12 février 2017

Joseph Boschung, ancien hockeyeur de Gottéron


Palmarès
Joseph Boschung est né le 29 décembre 1943 à Fribourg.
A passé toute sa vie de hockeyeur avec Fribourg dont il a gardé la cage en tant que titulaire durant 15 ans 
(début des années 1960 à 1975). 
« Mon palmarès, c’est mon parcours, cette fidélité», dit-il. 


« Il fallait que je voie tous les jours la cathédrale… »

Dans le monde du hockey sur glace, il est une légende. Avec le HC Gottéron, devenu HC Fribourg en 1967, Joseph Boschung a toujours évolué en LNB et été reconnu par ses pairs comme un très grand gardien. Le Singinois de Rechthalten (Dirlaret, en français) en a écoeuré des attaquants – connus et célèbres - durant quinze ans. Au moins. Car chez les juniors, c’était pareil.



Curieusement, il n’a jamais évolué, ni été sélectionné avec l’équipe nationale. Dans les journaux de l’époque -  Joseph Boschung a gardé de nombreuses coupures de presse, soigneusement protégées dans du plastique - d’aucuns se sont étonnés de cet oubli. «C’est parce que je jouais à Fribourg», dit-il avec assurance, la même que lorsqu’il se trouvait devant les filets. «Il fallait partir, évoluer ailleurs, pour être international. On était Fribourg, équipe de LNB. »

Un jour, Fribourg affronte Davos et gagne 4-2. Le grand Bibi Torriani (16 fois champion de Suisse avec Davos et deux fois médaillé olympique), déclara dans un journal :  « Une équipe qui a un tel gardien ne peut pas perdre. La question de savoir s’il doit jouer en équipe de Suisse ne se pose pas.» Dans un autre quotidien, on peut lire ceci : « Boschung, ça se prononce à peu près comme ça s’écrit. Là où la chose se complique c’est lorsque l’homme qui porte ce nom se place devant une cage de but. » Voilà le portrait, la carapace de ce gardien hors norme dessinée par des mots.

Malgré des sollicitations venues d’ailleurs, Joseph Boschung n’a jamais voulu quitter Fribourg, son quartier de la Basse-Ville, la célèbre patinoire des Augustins. « J’ai toujours déclaré que je n’aurais pas supporté de ne pas voir la cathédrale tous les jours. Et c’est vrai. » Lausanne (LHC) avait fait une tentative (via son entraîneur « Chouchou » Bagnoud), Berne, Kloten et La Chaux-de-Fonds (l’entraîneur était Gaston Pelletier) aussi. En vain. En 1967, Fribourg joue à Kosice contre Dukla, le club de l’armée. Il avait brillé bien sûr. «Voulez-vous rester chez nous ? », lui demandèrent des dirigeants fortement séduits, forcément. « Genève s’était aussi approché de moi », se souvient-il parfaitement. « Daniel Clerc – encore un grand gardien – était malade. Il avait un problème aux yeux. On m’a dit : « Joseph, faut aller à Genève, pour ta carrière, c’est bien. Le problème, c’est que Fribourg voulait me vendre. J’ai refusé et c’est Robert Meuwly (surnom « Roblon ») qui y est allé. »

A Fribourg, Joseph Boschung succéda à Otto Egger

Gérald Rigolet - autre monument, qui fut, lui,  international et qui évolua aussi à La Chaux-de-Fonds et à Villars  -,  alors gardien de la 2e équipe, parti à Lugano sur ordre de Raymond Maisonneuve, entraîneur de la une de Fribourg. «Egger avait dit : après moi, c’est Boschung. »

Outre le mental, la grande force de celui qu’on surnomma «Seppel», c’était ses réflexes - jambes et mains -, sa grande mobilité. « On avait monté un appareil de déviation de puck. On l’avait utilisé à plusieurs reprises mais il fallait 2 à 3 personnes pour le déplacer. Cet appareil était très lourd. » Le Singinois s’est aussi entraîné, l‘été, dans la cave d’un immeuble ou « sur la patinoire en béton », se rappelle-t-il. « Là, je ne portais pas de masque.» Pour travailler ses réflexes, il mettait du plomb sur  la canne et sur les gants. « C’était assez primitif », sourit-il, « mais à l’époque, nous faisions avec les moyens du bord. »



Joseph Boschung et...

…une autre anecdote. Aux JO de Sapporo en 1972, l’équipe de Suisse était formée de joueurs chaux-de-Fonniers. « A quelques exceptions près », précise Joseph Boschung. « Rigolet était le gardien, le numéro 2 était Molina - la Suisse a toujours possédé de très grands portiers - et le 3e était le gardien remplaçant de La Chaux-de-Fonds. Commentant sa présence, les journaux suisses-alémaniques ont parlé d’un witz. »

Joseph Boschung et le...

...monde du travail. Joseph Boschung a toujours travaillé, parallèlement au hockey sur glace. « Dans mon sport, je pleurais souvent, quand j’avais mal joué ou quand nous perdions. Je suis quelqu’un de sensible, de très émotif. »  A son travail, il était aussi consciencieux et professionnel que sur la glace. « J’ai effectué un apprentissage de cartonnier et durant cette période, j’ai passé six mois à Montana. J’avais une tache sur les poumons, sans aucune gravité. » A Fribourg, il a été calculateur-cartonnier, chez Cafag SA. « J’ai bénéficié d’un horaire libre, pour pouvoir aller m’entraîner. J’ai eu de la chance : les patrons étaient de grands sportifs. Je pouvais ainsi m’entraîner de manière spécifique avant mes camarades. » Tous les matins, à 6h, Joseph Boschung était à son travail. « Je ne me rappelle pas avoir été une fois malade. »

Plus tard, il a été chef de vente dans une maison de boissons - Boissons Ropraz SA -. « J’ai pris une préretraite à 63 ans et j’ai bossé à 50% jusqu’à 70 ans. » Joseph Boschung ne « fait » pas son âge et sa forme est du tonnerre.

Pourquoi Reto Berra a choisi Fribourg plutôt que Lausanne


Klaus Zaugg revient ce matin sur le probable transfert du gardien de l'organisation des Panthers vers Fribourg pour la saison prochaine.

Il affirme de façon assez péremptoire que le choix du gardien et de son agent ont avant tout été dicté par un manque de confiance envers le nouveau propriétaire lausannois. La volte face opérée à Kloten aurait brisé la confiance et rien n'assure que Ken Stickney ne soit encore là dans 5 ans, période pour laquelle s'est engagée Berra avec Gottéron.

Apparement la Banque Cantonale de Fribourg, actionnaire principal du club fribourgeois, est un bien meilleur gage de stabilité. Une raison qui expliquerait aussi la peine qu'a Jan Alston a faire venir des joueurs de premiers plans.

Et pour conclure et sans surprise, Reto Berra a bien entendu une clause de sortie pour un retour en Amérique du Nord en cas de relégation de Gottéron.

Reto Berra aurait choisi de signer un deal de longue durée avec Fribourg qui réglerait ainsi ses soucis de gardiens.

C'est ce que rapporte Dino Kessler ‏en parlant d'un pacte de 5 ans selon une source nord-américaine. Si tel est bien le cas, "l'embargo sur la communication" n'aura pas duré longtemps.

11 février 2017

Gérald Rigolet, le plus titré des Fribourgeois


En 1966, une équipe de la TSR assiste à l'entraînement de Gérald Rigolet à la Chaux-de-Fonds. 
© Capture d'écran/RTS Archives


Hommage à un enfant de Fribourg qui a été sept fois champion.

Pour commencer: bien avant Patrice Brasey (avec Lugano en 1990) ou Lukas Gerber (Lugano 2006 puis Davos 2009), quel sont les premiers hockeyeurs fribourgeois à avoir été champions? Mmmh? Oui, les lecteurs assis au fond de la classe, cette question s’adresse aussi à vous.

Alors? Alors ouvrez vos cahiers et notez: les premiers enfants de Fribourg à entrer dans l’histoire ont été Gérald Rigolet, Jo Piller et son fils Daniel, sacrés avec Villars en 1963. Il y a pile cinquante ans, c’est cela, et tous trois ont remis ça en 1964. Sous la direction de Gaston Pelletier qui, en 1980, mènera Gottéron en LNA.

Comment, Kevin? Tu demandes si Rigolet était rigolo? Au lieu de rire, les enfants, écrivez: Gérald Rigolet reste avec Michel Türler et Jörg Eberle le hockeyeur suisse le plus titré de ces cinquante dernières années. Ils ont été chacun sept fois champions. Surtout, aucun gardien n’a été idolâtré dans notre pays comme Rigolet.

Le fils du chiffonnier

Titi Rigolet naît en 1941 et grandit en Basse-Ville de Fribourg, à deux pas de la patinoire des Augustins. Issu d’une famille humble, où le papa est chiffonnier, il s’entraîne beaucoup et n’impressionne personne. Gottéron, de toute façon, tient déjà son grand gardien: Sepp Boschung.

Rigolet file donc à Lugano, puis rejoint Villars. Décollage immédiat! Il prend ses quartiers en équipe nationale et rejoint Gaston Pelletier à La Chaux-de-Fonds, où le gardien à gueule d’ange fête de 1968 à 1972 cinq des six titres chaux-de-fonniers.

Sacré héros national

La grande classe, il l’a. Avec ça, quel estomac! En mars 1971 à Berne, dans un Allmend bondé, la Suisse affronte l’Allemagne de l’Est. Ce jour-là, dans le choc des mondiaux du groupe B, Rigolet aurait même arrêté un train de marchandises. En dernière période, la Suisse mène 2-1. Rigolet, bombardé de tirs, se prend la lame d’un patin est-allemand dans la figure. Le gardien, visage en sang, continue à tout repousser. Devant la télévision, le pays entier est debout. Titi est en état de grâce. Avec lui, la Suisse tient bon. Elle tient son héros national qui la propulse dans le groupe A. Wouah!

Cette année-là, Gérald Rigolet reçoit le Mérite sportif fribourgeois cher à «La Liberté». Oui, Kevin, tu as raison: comme Julien Sprunger en 2012. Et pour répondre à ta question de tout à l’heure, non, malgré son nom rigolo, Rigolet n’était pas un marrant. Il a traversé le ciel du hockey suisse en laissant l’image d’un champion sérieux, bosseur, sympa et adulé. Mais il était surtout comme ça, Rigolet: secret, solitaire, imprévisible, entier, à fleur de peau.                                              

L'âme d'un écorché

Il termine sa carrière à Zoug, en première ligue, et disparaît de la circulation dès 1974. Ne veut plus entendre parler de hockey, refuse toute interview.  Qu’est-ce qui a bien pu l’écorcher? Quels idiots ont-ils bien pu le blesser? Mystère.

Tout ce qu’on sait, c’est qu’il devient ensuite bijoutier. Et globe-trotter. Après avoir vécu aux Etats-Unis, au Costa Rica et aux Philippines, il habite aujourd’hui en Thaïlande. Dans un coin tout sauf touristique, à l’écart du monde. Ben oui, forcément: le grand écart, ça connaît les gardiens.

Gérald Rigolet restera à jamais unique. Vrai personnage de roman qui, après le hockey, a eu plusieurs existences. Du reste, chers élèves, méditez cela: si Bykov, Birbaum et ses autres petits-neveux en hockey devenaient à leur tour champions, demain, ils vivront leur titre comme un aboutissement, une apothéose. Sans se douter qu’il s’agira peut-être dans leur vie d’un commencement, du début de quelque chose. Mais si vous le voulez bien, nous verrons cela plutôt dans notre prochain cours de philo.

PASCAL BERTSCHY

David Scott, l'homme qui va tenter de remettre de l'ordre dans la tête des Dragons




David Scott, psychologue pour le Canadien de Montréal, a choisi la pause internationale pour tenter de remettre de l'ordre dans la tête des Dragons.

Comme le détaille La Liberté, il passe actuellement trois jours sur les bords de la Sarine, un peu plus tard que prévu. Le programme est dense selon ce que rapporte le quotidien : trois séances avec toute l’équipe, une autre avec le capitaine et ses assistants, puis des entretiens personnalisés.

Comme l'explique Larry Huras, David Scott est avant toutlà pour aider les joueurs à gérer leurs émotions et conserver une constance au niveau de la concentration. Un soucis que confirme Julien Sprunger : «Il existe assurément un problème mental. Il faut mettre l’accent sur la concentration qui semble s’envoler dès que nous encaissons un but.». On saura mardi si cela a porté ses fruits.

Reto Berra; c'est fait ! Mais Gottéron ne communiquera rien avant la fin de la saison


Si le gardien de l'organisation des Panthers de Floride a signé dans l'un des deux clubs romands, il faudra prendre son mal en patience pour connaître sa destination.

L'agent du gardien annonçait hier qu'il laissait au club élu le soin de faire l'annonce, et bien on pourrait attendre. On connaît en effet la politique lausannoise de n'annoncer en cours de saison que les prolongations de contrat et pas les nouvelles arrivées, il en sera de même du côté de Fribourg, Christian Dubé réitérant à La Liberté qu'aucune annonce concernant la saison prochaine ne serait faite avant la fin de la présente.

Les impatients s'accrocheront donc à une fuite dans la presse ou alors d'un communiqué venant... d'un des quatre autres clubs qui lui ont également soumis une offre.

Goot est rond, natürlich


L'histoire de la patinoire des Augustins




Tout est bien choisi: le sport, le lieu et le nom du club. Comme l'explique scientifiquement Marc Waeber, "Le mot Gottéron est u8ne excellente illustration du bolze, cette étonnante coexistence de 3 langues. Gottéron signifie Gitt ist betrunken, Dieu est saoul, en bolze Gott est rond. C'est pourtant facile à comprendre"

Les fondateurs du club de Gottéron


Quarante-trois ans plus tard, attablé au café du Soleil-Blanc, 3 de ces fondateurs, Walti Schieferdecker, Popaul Gross et Albert Jelk disent le geste du HC Gottéron. Ils ont la mémoire qui chante. "C'était le règne du système D. Il fallait tout faire soi-même: les équipements, les jambières, les cannes, les buts. Il fallait même dépecer les voitures du garage voisin et voler le cuir. Il n'y avait que les pucks que nous devions bien acheter, la mort dans l'âme"


Vient le moment tant attendu : la demande à la Ligue suisse. Inspection sérieuse, très sérieuse. Le club est refusé, les jambières du gardien ont un centimètre de trop. Gottéron se venge sur les équipes qui osent l'affronter. Les joueurs de l'Auge deviennent toujours plus forts, les spectateurs plus nombreux et la porte de la Ligue suisse s'ouvre enfin.



Il faut alors déménager. Les copains choisissent les Augustins. Au centre de l'Auge. D'un côté, la falaise d’où émergent l'église St-Maurice et l'ancien couvent des Augustins, devant lequel eut lieu la dernière exécution du canton. De l'autre, la Sarine. Tous, dans le quartier, se mettent au travail. Les épouses et les filles retroussent les manches. Une coopérative, propriétaire de l'endroit, est fondée.

Il y a bien quelques croassements. Le curé apprécie peu cette proximité bruyante et joyeuse. de plus, le tuyau qui amène l'eau à la patinoire et qui passe devant l'église est troué. Conséquence logique: le parvis de l'église devient une vrais patinoire, pire: un chemin de croix. Les fidèles du dimanche matin se foutent allègrement sur la gueule. Jamais un missel n'a remplacé une bonne canne de hockey. Et comme le curé Schoenenberger refuse de chausser les patins pour monter en chaire, il menace le club des foudres divines.




Le ciel l'entend: en hiver 1941, la nouvelle patinoire est prête. Comme dit Walti Schieferdecker, quand il évoque ces débuts: "Nous , nous avons déjà connu le paradis." Depuis, et jusqu'à cette ascension en ligue A, le culte se célèbre, chaque match étant un rite, une cérémonie. En 1937, les officiants s'appellent : Jaeger, Gross, Zahno, Mülhauser, Jelk, Vonlanthen, Eltschinger, Stempfel, Schieferdecker. En 1980, les joueurs se nomment Luedi, Rotzetter, Boschung, Stempfel, Stoll, Waeber, Raemy, Meuwly ou Schwarz. Les Bolzes sont toujours à la manoeuvre.

Ce culte dépasse le sport. Il ne s'agit pas de coubertinage, ni de marivaudage. C'est plus simple et plus rude. L'Auge s'exprime. L'Auge clame son désespoir. Il y a une nouvelle exécution capitale, et capitaliste. Les spéculateurs sont venus. Ils ont transformé de nombreuses maisons en studios et en duplex de luxe. L'Auge perd ses gosses, sa vie, son sang. Et comme ce quartier de molasse n'engendre pas des mollusques, le cri est violent.

Sur l'eascension, lesa Bolzes dérouillent les grandes vedettes médusées d'Arosa, de Bienne, de Berne. Gottéron est comme cet élève du fond de la classe, près du fourneau, qui tout à coup démontre à ses professeurs ébahis le théorème de Pythagore en utilisant les références de Lobatchevski.


C'est aussi la revanche de la Basse sur la Haute. Celle-ci se vengera salement. Où construire la nouvelle patinoire ? En bas, juste en face des Augustins, de l'autre côté de la Sarine, comme le voulaient les habitants de l'Auge soutenus par une pétition qui avait recueilli 8'500 signatures ? Ou en haut, pour l'enterrer à côté du cimetière ? En haut, décida le Conseil communal, signant ainsi un nouvel arrêt de mort.



La riposte du Rababou, le journal satirique de l'Auge, fut cinglante, comme un slap-shoot qui perce les filets : "J'irai patiner sur vos tombes"


L'hymne de l'Auge 
(par les 3 canards)







Egger Ph.