31 octobre 2017
Le point sur l'infirmerie
Nouvelles partiellement rassurantes du côté de Fribourg
Je vous en faisais part hier, Julien Sprunger a retrouvé la glace mais n'a finalement pas pris part à la totalité de l'entraînement explique La Liberté. Les douleurs à sa nuque ont disparues et il va progressivement augmenter l'intensité en cette fin de semaine. Une décision quant à sa participation aux matchs du week-end sera prise vendredi, tant lui que le staff ne prendront aucun risque à la veille de la pause de l'équipe nationale.
Barry Brust fera lui encore l'impasse sur la pratique du jour mais pourrait revenir demain ou jeudi et se retrouve donc dans la même incertitude que son capitaine quant à son alignement ou non en fin de semaine. Benjamin Chavaillaz s'est lui entraîné normalement.
Glauser devrait quitter Fribourg
Malgré une offre de prolongation de contrat, le jeune défenseur fribourgeois devrait tenter sa chance ailleurs en fin de saison.
C'est en tout cas l'avis du Matin qui affirme que le joueur est peu enclin à signer l'offre qui lui a été faite par son club actuel. Et au contraire en étudier d'autres dont la plus attractive, sportivement parlant au niveau responsabilités et temps de glace, émanerait de Langnau alors que Bienne et GE Servette le courtise également.
Marchon absent un bon mois
Fribourg-Gottéron annonce la blessure de son jeune attaquant Nathan Marchon, victime d'un doigt cassé. L'espoir de 20 ans sera absent des patinoires durant 4 à 6 semaines.
La ville de Fribourg approuve le crédit de développement du site de la patinoire
C'est un pas de plus vers la nouvelle patinoire à Saint-Léonard. Lundi soir, le Conseil général de la ville de Fribourg a accepté d'octroyer gratuitement au promoteur du projet, la société L'Antre SA, un droit de superficie de 60 ans sur la parcelle de 9000 m2.
L'investissement est estimé à sept millions de francs. Les conseillers généraux ont également donné leur feu vert pour que la Ville participe aux travaux à hauteur de huit millions de francs. Enfin, ils ont libéré un crédit d'étude d'un peu plus de trois millions de francs pour agrandir la patinoire d'entraînement, construire un parking et réaménager le site de Saint-Léonard.
Cette étape était une condition indispensable pour la construction de la nouvelle BCF-Arena, car le Canton de Fribourg devrait lui aussi participer pour un montant équivalent.
Reste à la société immobilière L'Antre, qui est le maître d'ouvrage, de trouver une bonne cinquantaine de millions de francs pour atteindre le prix total, estimé à CHF 85 millions). D'après ce dernier acteur, la plus grande partie du financement serait assuré et les travaux devraient commencer en 2018 pour s'achever en 2020.
Le projet conserve la piste de glace et les gradins existants, mais ceux-ci seront surmontés d'un second étage circulaire, composé d'un espace piétonnier, de loges et de nouveaux gradins sous un toit réhaussé.
La capacité totale de la nouvelle enceinte passera de 6700 à 8500 places. Un parking de 300 places devrait encore être construit.
30 octobre 2017
Sprunger de retour sur la glace, Brust doit encore patienter
Bonne nouvelle pour les Fribourgeois qui devraient récupérer leur capitaine pour les matchs du week-end
En effet, comme le rapporte La Liberté, Julien Sprunger a pris part à l'entraînement de ce matin mais avec un maillot distinctif sans contact pour l'instant. En revanche, pas de trace de Barry Brust.
Brust aurait dû rejoindre Team Canada
Le gardien fribourgeois aurait dû porter les couleurs de son pays pendant la Karlaja Cup qui débute la semaine prochaine puisqu'il faisait partie des joueurs convoqués initialement.
Il n'a cependant pas obtenu le feu vert des médecins fribourgeois suite à la blessure dont il souffre actuellement.
28 octobre 2017
Raphaël Berger: «Après tout, nous vendons de l’émotion»
Au sortir d’une saison décevante, le HC Fribourg-Gottéron doit regagner la confiance du public et ce dans un contexte toujours plus concurrentiel. Son directeur général Raphaël Berger prône l’optimisme, et s’en donne les moyens.
Raphaël Berger est un hockeyeur total. Alors encore joueur de Gottéron mais déjà diplômé en management sportif, le Soleurois d’origine compilait le travail de bureau avec les heures de glace. Une fois les patins raccrochés, il est entré dans l’organigramme du club, d’abord comme responsable administratif, brièvement comme directeur sportif puis, depuis 2012, comme directeur général.
Attaquant sa septième saison à la tête des Dragons, l’ancien défenseur décrit au Temps comment son club cherche à se positionner dans la National League en maximisant ses ressources, celles d’une ville de taille moyenne qui nourrit des sentiments parfois extrêmes pour son équipe.
Le Temps: Comment se porte le HC Fribourg-Gottéron à l’aube de son 80e anniversaire?
Raphaël Berger: Il se porte bien. En dix ans, grâce à l’ingéniosité de notre staff et au réseau de notre conseil d’administration, nous avons connu une croissance assez rapide de nos revenus comme de nos résultats, dont le point d’orgue a été la finale atteinte en 2013. Mais depuis deux ou trois saisons, il faut avouer que les choses se tassent, que nous expérimentons une phase de consolidation. Je dirais que la progression économique de nos concurrents a continué là où la nôtre s’est stoppée. Pour une agglomération comme Fribourg, il est difficile de faire le poids face aux clubs des plus grandes villes, ou ceux qui disposent d’une aide tierce de type mécénat.
– Quelles ont été les conséquences de la saison passée, la plus mauvaise de ces dix dernières années?
– Au niveau sportif, nous nous sommes séparés de plusieurs joueurs à des postes clés ainsi que du staff technique afin de repartir sur de nouvelles bases. Quant aux finances, la saison jouée influence toujours la saison à venir, car les contrats de sponsoring sont négociés sur la base des performances passées. Nous avons donc redémarré au mois de septembre avec moins de revenus sponsoring et moins d’abonnés, mais il y a toujours moyen de se racheter.
– Cette année, malgré un très bon début de saison, les tribunes de Saint-Léonard sont souvent vides. Le match contre Genève-Servette, le 12 octobre, est, avec 4962 spectateurs, le record négatif depuis dix ans…
– Premièrement, il faut noter que la baisse du nombre d’abonnés aura des répercussions sur tous les matches joués à domicile cette saison. Ensuite, l’été indien n’incite personne à venir à la patinoire, un lieu qui garde une forte connotation hivernale. La National League va d’ailleurs remédier à ce problème l’année prochaine en décalant son calendrier. Et puis, aujourd’hui, le hockey suisse subit la concurrence des autres compétitions sportives fortement médiatisées.
Pour autant, je ne vois pas le développement de l’offre télévisuelle comme une menace. Au contraire, elle nous a permis d’augmenter considérablement nos revenus publicitaires. A nous de faire en sorte que le supporter préfère expérimenter un match au stade plutôt que devant son écran.
– Indéniablement, l’une des caractéristiques de votre club est la labilité émotionnelle de vos supporters. Est-ce une chance ou un risque?
– Une chance quand les choses vont bien, un risque quand elles tournent mal. (Rires.) Après tout, nous vendons cette émotion; il serait incohérent de la réfuter. Au-delà de sa réactivité, nous avons la chance d’avoir une fan base fidèle, à même de comprendre que, comme dans n’importe quelle autre activité, des années se passent mieux que d’autres.
– Gottéron profite d’une forte couverture médiatique régionale. Mais, là aussi, le management du club accuse passablement de critiques lors des temps faibles. Vous en souffrez?
– D’abord, je tiens à souligner que le club profite de cette exposition. Après, j’ai effectivement le sentiment que, parfois, la presse locale endosse des attitudes de supporters quand il s’agit d’analyser nos matches et qu’elle ne fait pas toujours preuve du recul nécessaire. De manière générale, avec le développement des plateformes sociales, nous nous trouvons au cœur d’un écosystème de communication extrêmement intense et divers. Nous faisons tout pour coordonner au mieux l’information, mais ce n’est pas simple.
– Peut-on dire qu’il y a un décalage entre les hautes espérances de vos différentes parties prenantes et l’ultra-compétitivité du hockey suisse d’aujourd’hui?
– Oui, mais ce décalage est nécessaire; il représente l’espoir, la part de rêve. Comment peut-on vendre notre saison si nous déclarons viser le maintien? Il s’agit là d’être réaliste tout en restant optimiste. Si l’on n’est pas fondamentalement optimiste, il ne faut pas travailler dans le sport.
– Cette semaine, le transfert de Philippe Furrer pour trois saisons, l’un des joueurs les plus convoités de la ligue, a fait grand bruit. Comment réussit-on une telle opération?
– Plusieurs éléments sont entrés en ligne de compte. Il est bien clair que nous ne pouvons pas nous aligner financièrement sur les offres des cadors de la compétition. Par contre, Philippe Furrer vient de s’établir à Morat, ses enfants s’apprêtent à y être scolarisés et c’est une plus-value liée à sa qualité de vie que nous pouvons lui offrir. Qui plus est, il s’est identifié à notre projet sportif qu’il a lui-même qualifié d’ambitieux. Enfin, il a une très bonne relation avec notre directeur sportif Christian Dubé, avec qui il a joué pendant dix ans. Nous avons donc pu le convaincre grâce à des arguments qualitatifs, non financiers.
– Ces dix dernières années, seuls Berne, Davos et Zurich ont gagné le titre. Comment désagréger ces oligopoles qui se forment dans la plupart des ligues européennes?
– Pour compléter votre observation, j’aimerais ajouter que, durant cette même période, six autres clubs ont su se hisser jusqu’en finale. Malheureusement, ces équipes ont littéralement explosé lors des dernières confrontations. Ce n'est pas du défaitisme, mais les clubs de notre stature n’ont aujourd’hui pas les ressources pour aller jusqu’au bout, pour percer ce plafond de glace.
– Pour y remédier, faut-il «américaniser» la ligue?
– Introduire des plafonds salariaux ou un système de draft, cela sonne bien d’un point de vue idéologique. Mais, opérationnellement, ces bonnes intentions ne sont pas réalisables. Je suis pour la péréquation, mais un club qui a du succès n’a aucun intérêt à ne plus en avoir au profit d’un autre. Il ne faut pas oublier qu’en Suisse, comme partout ailleurs en Europe, ce sont les clubs qui font les ligues et pas l’inverse. Au moins, contrairement aux grands championnats de football, la National League redistribue-t-elle l’argent de ses droits télé de manière totalement égalitaire [35,4 millions de francs cette saison].
– Vous placez au cœur de votre stratégie «Gottéron 2020» la rénovation de votre patinoire mais aussi le renforcement de vos ressources humaines. Pourquoi?
– La nouvelle patinoire est prévue pour la saison 2020-2021 et devrait coûter 85 millions de francs. La capacité d’accueil sera augmentée [de 6500 à 8500 places] et devrait nous permettre des revenus supplémentaires. Nous avons également identifié le besoin d’étoffer notre staff pour nous préparer à ces échéances futures. Au sein d’une entreprise sportive, il est toujours délicat de faire accepter au conseil d’administration de renoncer à un joueur pour investir dans le personnel administratif. Cependant, c’est mon devoir de ne pas céder aux influences et de privilégier notre vision à long terme.
– Cherchez-vous à rendre vos résultats financiers indépendants des résultats sportifs?
– Là encore, c’est un vœu pieux. Nous n’avons pas l’infrastructure pour divertir notre public à un niveau suffisant qui reléguerait le sport à un produit d’appel. Et puis, en considérant la dimension passionnelle de nos fans, il serait erroné de nous lancer dans une stratégie de «parc d’attractions» qui parlerait surtout à un public événementiel. Il s’agit d’être prudent et de respecter la marque foncièrement locale qu’est le HC Fribourg-Gottéron.
Robin Fasel
27 octobre 2017
Fribourg s’offre un patron en défense
Pour les trois prochaines saisons, Gottéron pourra compter sur l’international Philippe Furrer, qui a signé hier
Hockey sur glace » Avec Reto Berra et Roman Cervenka, c’est sans aucun doute le plus beau coup réalisé par Christian Dubé, en charge de la direction sportive de Fribourg-Gottéron depuis 2015. Le Québécois a convaincu Philippe Furrer, 32 ans, de rejoindre les bords de la Sarine l’été prochain.
Le défenseur formé à Berne, pilier de Lugano depuis deux ans, s’est engagé hier pour trois saisons en faveur des Dragons qui courraient après un profil tel que le sien depuis des années. Soit celui d’un vrai international suisse – le terme est souvent galvaudé – comme ses 90 sélections, les six championnats du monde et les Jeux olympiques de Vancouver auxquels il a participé l’attestent. «Je suis super content, jubile Christian Dubé. C’est évidemment un gros plus pour notre défense. Avec Holos, Rathgeb et Furrer sous contrat la saison prochaine, notre arrière-garde n’aura rien à envier à celles de la concurrence.»
L’atout géographique
Pour mettre la main sur le vice-champion du monde 2013, Christian Dubé a dû sortir son chéquier – «il va bien gagner, c’est normal, mais moins qu’à Lugano», souffle ce dernier – et mater la concurrence de Bienne, Genève, Langnau. «Des cadors du championnat sont aussi rentrés dans la danse sur la fin, ce qui a rendu l’opération compliquée», raconte le Québécois qui a joué plus de dix ans aux côtés de sa nouvelle recrue.
Un atout au moment des négociations. Mais si le pur produit du CP Berne, qui de son propre aveu «n’aurait jamais imaginé jouer pour Fribourg-Gottéron», a opté pour les bords de la Sarine, c’est en partie parce qu’il vient de construire une villa à Morat avec son épouse, elle-même originaire de Bösingen. «Elle a toujours été orientée vers la Suisse alémanique, et supporte plutôt le CP Berne, rigole Philippe Furrer. Plus sérieusement, c’était évidemment un facteur décisif. Je voulais éviter de faire trop de kilomètres entre mon domicile et la patinoire. A 32 ans, avec les enfants qui arrivent en âge d’être scolarisés, le timing semblait idéal.»
Un homme de vestiaire
Mais, jure l’homme aux 625 matches dans l’élite (199 points, dont 42 buts), l’ambition a aussi guidé son choix: «Dans ma carrière, j’ai toujours évolué pour des formations dont le titre se trouvait au centre des préoccupations. Si j’ai choisi Fribourg, c’est d’abord parce que j’ai senti, plus qu’à Bienne, que le club pouvait viser le titre.»
Fort d’un joli gabarit (1 m 86, 92 kg), Philippe Furrer, est un joueur «polyvalent, bon dans tous les domaines», résume le directeur sportif, pas effrayé par la relative fragilité de celui qui n’a pas été épargné par les blessures jusqu’ici. «Philippe prend soin de lui et a encore de belles années devant lui», assure Dubé.
Avec le Luganais, Gottéron sait à quoi s’attendre: de l’impact physique, de la sobriété ainsi qu’une petite vingtaine de points par saison. S’il n’est pas à proprement parler un défenseur offensif, il donnera davantage de solutions à Mark French à la ligne bleue, un secteur dans lequel Gottéron manque de talent. «On attendra surtout de moi que je stabilise un peu plus l’arrière-garde et que j’apporte du caractère», avance le futur Fribourgeois, un vrai meneur d’hommes, confirme Caryl Neuenschwander, son ancien coéquipier à Berne: «Il a la carrure du leader par excellence. Les jeunes pourront prendre exemple sur lui.» Et l’ancien Luganais Lorenz Kienzle d’ajouter: «Quand il est arrivé au Tessin (en 2015, ndlr), dans le vestiaire, c’était un peu «Ramba Samba». Philippe a amené de la tranquillité.»
Avec sa nouvelle pièce maîtresse défensive, triple championne suisse, Christian Dubé possède en ses rangs un gagneur, qui porte à sept le nombre de défenseurs déjà sous contrat pour le prochain exercice. Ainsi, le Québécois devra choisir qui de Lorenz Kienzle, Benjamin Chavaillaz ou Andrea Glauser, trois éléments efficaces cet automne, ne sera pas prolongé. Un problème de riche, auquel Gottéron n’avait plus l’habitude d’être confronté.
Un signal fort pour un nouveau cycle
«En attirant Reto Berra, Gottéron a montré qu’il avait les moyens de viser le titre de champion.» Personnage intelligent, Philippe Furrer est aussi un fin communicateur, qui sait pertinemment qu’à Fribourg, ses chances de devenir champion seront plus limitées qu’à Berne ou Lugano.
Cela dit, son arrivée, couplée à celle du gardien reparti tenter sa chance en Amérique du Nord, qu’il cite en exemple, permet à Fribourg d’espérer un nouveau cycle. Car la signature de l’international suisse n’est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, celle de Sandy Jeannin en 2008. L’arrivée du Neuchâtelois, de par son aura, avait alors agi en point de départ du renouveau fribourgeois, faisant de Saint-Léonard, durant cinq ans au moins, une adresse attractive, sinon respectable. Une période révolue, la faute à deux passages en play-out et quelques épisodes mettant à mal l’image du club.
Les disparités entre le haut et le bas de la hiérarchie étant plus creusées qu’il y a 10 ans, peut-on s’attendre à vivre un engrenage du même type? Non. Car Christian Dubé, qui dispose d’enveloppes restreintes depuis sa prise de fonction, n’a pas les moyens de ses prédécesseurs, encore moins ceux de Zurich, Berne ou Lugano. Comme son classement actuel l’indique, le Dragon appartient à la terre du milieu, à mi-chemin entre les grosses et les petites écuries. Or, en montrant qu’il pouvait arracher un international, même vieillissant, à Bienne ou Genève, Gottéron envoie un signal fort à ses plus proches concurrents.
Berra a attiré Furrer, lequel attirera peut-être… un centre suisse de premier plan: la nouvelle priorité d’un Christian Dubé, qui après plusieurs échecs, s’affirme enfin dans son nouveau costume.
Pierre Schouwey
26 octobre 2017
Chavaillaz lui aussi blessé
Le défenseur de Fribourg-Gottéron fera lui aussi l'impasse sur le match de demain à Kloten.
Il est en effet touché au haut du corps selont ce que rapporte La Liberté. En complément à mon article de ce matin, Julien Sprunger n'a pas griffé la glace lors de l'entraînement matinal, Jim Slater étant lui bien de retour avec peut-être la possibilité d'être aligné demain.
Furrer avait quatre offres sur la table
On savait que le défenseur luganais voulait se rapprocher de la Suisse romande pour profiter avec sa famille de son nouveau domicile à Morat, il précise maintenant quels clubs étaient en lice.
Et on retrouve sans surprise Bienne, que tout le monde voyait comme favoris, Genève qui avait mis les moyens mais également Langnau. Et c'est finalement l’inattendu Fribourg qui a remporté la palme, de toute évidence avec des questions géographiques qui ont pesé dans la balance puisqu'il parle de meilleure offre pour lui et sa famille. Même si on imagine que l'aspect financier était également intéressant tout comme la durée du contrat.
Gottéron engage Philippe Furrer pour trois ans
Philippe Furrer (32 ans) portera le maillot de Fribourg Gottéron dès la saison 2018/2019. Le défenseur international a signé pour trois ans, annoncent les Dragons dans un communiqué.
Médaillé d'argent avec l'équipe de Suisse lors du Mondial 2013, le Bernois évolue depuis le début de la saison 2015/2017 avec Lugano. Il avait notamment inscrit le tir au but qui avait permis aux "bianconeri" de sortir Genève-Servette en demi-finale des play-off 2016 et d'atteindre la finale pour la première fois depuis leur sacre de 2006.
Philippe Furrer avait auparavant porté les couleurs du CP Berne depuis ses débuts en LNA en 2001/2002, à l'exception d'une très courte pige à Langenthal (deux matches en 2005/2006). Il compte trois titres de champion de Suisse avec les Ours (2004, 2010 et 2013), et a joué plus de 600 matches dans l'élite.
Le Bernois est également resté célèbre pour avoir marqué un autogoal "gag" en quart de finale du championnat du monde face à la Russie, envoyant un boulet de canon dans son propre but en tentant de dégager le puck...
ATS
25 octobre 2017
Le Shololo des fans de Gottéron mènent à un opéra sur... le foot
Je vous en avais fait part il y a une année, deux Suisses ont eu l'idée de créer un opéra autour des chants de supporters et plus particulièrement des fans fribourgeois.
Un spectacle qui avait été présenté au Festival Belluard en été 2016 et qui a tapé dans l'oreillle d'un programmateur anglais qui a commandé une déclinaison pour marquer la rivalité entre Chelsea et Arsenal.
Un jeune fribourgeois avec les Ticino Rockets
© Photo Gottéron MJ
Les Ticino Rockets annoncent avoir pris à l'essai le jeune attaquant des Elite A du Gottéron MJ Bryan Abreu de Nobrega . Âgé de 19 ans, il a inscrit 16 points en 8 rencontres avec la relève fribourgeoise depuis le début de la saison.
Il sera à disposition du club tessinois pendant une dizaine de jours et pourra déjà être aligné ce soir pour le match face au HC Winterthour.
Barry Brust absent pour sept à dix jours
Le portier de Fribourg-Gottéron est fixé sur son sort: touché à la jambe, il sera écarté des patinoires de 7 à 10 jours. Barry Brust risque de manquer les trois rencontres avant la pause réservée à l'équipe nationale.
Barry Brust a été touché à la jambe, vraisemblablement, à la fin du temps réglementaire du match contre Zurich mardi soir. Héroïque, il a serré les dents et tenu sa place avec brio en prolongation avant de regagner les vestiaires et de laisser Ludovic Waeber défendre la cage fribourgeoise pour la séance des tirs au but (défaite 2-3).
Des tests médicaux effectués ce mercredi matin ont révélé la durée de l'indisponibilité du portier fribourgeois: sept à dix jours, indique le directeur sportif de Gottéron Christian Dubé. Le Canadien n'a en revanche pas souhaité donner des détails sur la nature de la lésion de son compatriote.
Gottéron très mal payé contre les Zürich Lions
Fribourg-Gottéron n’a pas été récompensé de ses efforts mardi soir ! Les Dragons ont concédé une nouvelle défaite – la 8e en 10 matchs de championnat – contre les Zurich Lions. Ils se sont finalement inclinés 3-2 après la séance des tirs au but. Pourtant, les Fribourgeois avaient réussi à répondre à 2 reprises aux buts de Pettersson, grâce aux Tchèques Birner et Cervenka. Les joueurs de Mark French ont aussi touché les montants à 2 reprises.
Difficile dans ces conditions de se réjouir du point empoché. Mauvaise nouvelle en revanche pour Barry Brust. Le gardien canadien a dû céder sa place lors des tirs au but après s'être blessé en fin de prolongations. Au classement, Fribourg-Gottéron reste 6e mais compte désormais 28 points.
24 octobre 2017
23 octobre 2017
Gottéron doit-il se faire du souci ?
Julien Sprunger sera-t-il en mesure de revenir prochainement sur la glace ? © McFreddy
Les meilleurs attaquants de Gottéron ont été annoncés blessés (Slater, Sprunger) ou malade (Cervenka) pour le match de Coupe de Suisse, perdu, à Langnau. Qu'en sera-t-il pour la suite du championnat de National League?
Les interrogations concernant Gottéron sont nombreuses après le match des huitièmes de finale de Coupe de Suisse à Langnau. De nombreux titulaires manquaient à l'appel. Birner purgeait son deuxième et dernier match de suspension. Mais surtout, Sprunger, Slater, Stalder et Kienzle étaient annoncés blessés. Et Cervenka malade. Le potentiel offensif des Dragons était ainsi largement diminué. Qu'en sera-t-il mardi pour la venue de Zurich dans le cadre du championnat? Le directeur sportif Christian Dubé semble serein. Le président Michel Volet s'inquiète. Et l'entraîneur Mark French attend l'entraînement de ce lundi.
Et si le capitaine-buteur Sprunger venait à manquer pour une longue période? Et si Cervenka devait rester alité pour un certain temps? Et si ce n'étaient pas uniquement des mesures de précaution? Les Dragons se retrouveraient dans de sales draps pour recevoir Zurich, aller à Kloten et Zoug, puis recevoir Davos.
Sprunger souffre bien d'une commotion
La feuille de match présentée hier en Coupe pouvait faire sourire au vu du nombre de joueurs annoncés blessés, mais on n'était finalement peut-être pas si loin de la réalité.
En effet, si Christian Dubé parle de mesure de précaution dans La Liberté, Michel Volet était lui moins serein. Et d'annoncer des blessures au haut du corps pour Sprunger et Slater et bas du corps pour Stalder et Kienzle
Blessures confirmées par Mark French en précisant que ces joueurs ont été pris en charge par un médecin, mais qu'il ne connaissait hier pas la gravité des blessures.
Radio Fribourg confirme qu'il s'agit d'une commotion et il manquera donc en tout cas le match de demain face à Zurich.
Slater s'est lui entraîné en gymnase ce matin alors que Cervenka, Stalder et Kienzle étaient de retour sur la glace confirme de son côté La Liberté
21 octobre 2017
Kienzle n'a encore rien décidé pour son futur
S'il est un joueur suisse en fin de contrat que Gottéron se doit de garder c'est bien Lorenz Kienzle qui connaît une excellente saison.
Bonne nouvelle pour Chrisitian Dubé, Kienzle se sent bien à Fribourg comme il l'explique à La Liberté. Bien mieux en tout cas que la saison passée avec une relation compliquée avec Larry Hurras alors que Mark French l'utilise à toutes les sauces, belle marque de confiance
Kienzle n'a cependant pas l'attention de résigner dans l'immédiat un nouveau contrat, à Fribourg ou ailleurs, préférant jouir de la saison actuelle et se décider plus tard.
Vauclair reçoit une amende pour simulation
L'attaquant de Fribourg-Gottéron Tristan Vauclair a écopé d'une amende de 1200 francs pour une simulation lors de la rencontre de dimanche passé contre le Lausanne HC. Linus Klasen (Lugano) et Rajan Sataric (Rapperswil) aussi sanctionnés.
L'attaquant fribourgeois avait reçu une pénalité de deux minutes pour simulation lors de cet incident. La Fédération y ajoute une amende de 1200 francs. Egalement coupables de simulation, Linus Klaser et Rajan Sataric écopent respectivement de 2000 et 400 francs d'amende.
Axel Simic : déclaration authentique pour un public chaotique
Le LHC risque gros
L’intérieur de Malley 2.0 ressemble à une grande foire au n’importe quoi, en ce moment.
Malheureusement pour des dirigeants qui aspirent à faire du LHC un club toujours plus sérieux et professionnel. Il y a eu l’affaire de l’envahissement de la glace par une dizaine de supporters furieux, il y a 10 jours après la défaite concédée par les Lions contre Langnau (4-3 ap). Il y a eu l’affaire du vidéotron, qui a vu le régisseur s’amuser des caractéristiques physiques de l’attaquant de poche de Ge-Servette Nathan Gerbe et de l’imposant gardien de FR Gottéron Barry Brust, la semaine dernière. Il y a désormais l’affaire de la banderole.
Mardi soir, en marge de la victoire du LHC face à Zoug (1-0), certains membres du kop lausannois (Section Ouest) ont en effet déployé une longue étoffe sur laquelle reposait l’inscription: «Simic: déclaration catastrophique pour une idole merdique». Le texte faisait référence aux propos tenus par le jeune attaquant des Lions dans une interview accordée au journal La Gruyère («j’ai toujours rêvé de jouer avec Julien Sprunger, c’est une véritable star»). Axel Simic, 18 ans seulement et formé à Fribourg, où il a grandi en s’inspirant légitimement du joueur phare des Dragons, ne méritait pas ça.
Mais là ne résidait pas le plus gros problème de ladite banderole. Car celle-ci laissait également apparaître une précision de nature bien plus grave, en petit: «Sprunger la pute». «C’est pénal», réagit le président du conseil d’administration du LHC, Patrick de Preux, par ailleurs notaire. Ayant pris connaissance de l’insulte, Fribourg Gottéron a du reste saisi la Ligue. «Une procédure a été ouverte, confie le CEO du club vaudois, Sacha Weibel. Cette banderole est inadmissible et ce genre d’agissements n’a pas sa place dans un stade. C’est tout simplement inacceptable. Il y aura des conséquences, une fois que les auteurs auront été identifiés.»
Insulte ajoutée par après?
Dans cette affaire, le LHC risque gros. «On s’est excusés auprès des personnes concernées (ndlr: pour la deuxième fois en trois jours), on va devoir s’expliquer devant la Ligue, mais celle-ci est généralement très sévère dans ce type de dossiers. On peut imaginer une amende; et elle peut être salée, poursuit Weibel. Le règlement est en tout cas assez clair à ce sujet: le club est responsable de tout ce qui se passe dans sa patinoire. A ce propos, la banderole a été inspectée par notre service de sécurité devant l’entrée, comme cela se fait habituellement. Il a été jugé que l’inscription à l’attention d’Axel Simic n’était pas obscène. Et l’insulte adressée à Julien Sprunger aurait apparemment été ajoutée à l’intérieur. C’est compliqué de tout maîtriser, mais ça reste de notre faute quand même, au fond.»
19 octobre 2017
Birner est suspendu pour deux rencontres
Communiqué
Suite à sa charge contre Robbie Earl lors du match du 17 octobre contre le EHC Bienne, l’attaquant Michal Birner sera suspendu pour 2 rencontres.
Par conséquent Michal Birner ne participera pas au match de vendredi soir en Léventine contre Ambri-Piotta, ni pour le match de Coupe suisse du dimanche 22 octobre à Langnau.
Il sera de retour avec les Dragons mardi 24 octobre contre les ZSC Lions.
Chiquet s'en va au Tessin
18 octobre 2017
Procédure contre le Lausanne HC par Fribourg-Gottéron SA
Ce type de message n'a bien sûr pas sa place dans une enceinte sportive. Logiquement, FR Gottéron n'accepte pas cette insulte envers son capitaine et estime que toutes les banderoles doivent être contrôlées par la sécurité du club avant de pouvoir pénétrer dans la patinoire. Du coup, le club fribourgeois a demandé l'ouverture d'une procédure contre le Lausanne HC.
La banderole déployée durant le 2e tiers par les fans de Lausanne, mardi à Malley 2.0 lors de la victoire fêtée contre Zoug (1-0), ne restera pas sans suite. Sur demande de FR Gottéron SA, une procédure contre le Lausanne HC va être ouverte.
Ce n’est pas tant le message inscrit en grandes lettres qui a irrité les dirigeants fribourgeois – «Simic, déclaration catastrophique pour une idole merdique» –, mais l’inscription en petit inscrit sur la droite de la banderole. En agrandissant les photos, on peut y lire «Sprunger, la pute». Un message bien entendu diffamant et vulgaire, qui ne devrait a priori pas être déployé dans une enceinte sportive. Cette question sera débattue par la Ligue suite à l’ouverture d’une procédure et d’une enquête.
Pour rappel, des «fans» présents dans le virage ouest de Malley 2.0 avaient déployé une banderole peu glorieuse à l’encontre d’Axel Simic, junior-élite du L4C intégré régulièrement en NL depuis la reprise. L’attaquant d’origine fribourgeoise avait osé dire, le 14 octobre dans les colonnes de La Gruyère, son admiration pour Julien Sprunger, capitaine de FR Gottéron.
Quand certains supporters du LHC ont le QI aussi élevé que la température de Malley 2.0
Heureusement une majorité de fan's du LHC
sont des gens biens !
"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. "
Michel Audiard
Il y a une grosse semaine, certains "supporters" lausannois avaient été dire leur fait aux joueurs sur la glace après la défaite du LHC contre Langnau.
Une dizaine de ces pseudo supporters ont reçu une lettre d'avertissement.
Ils se sont encore illustré hier soir avec une baderolle déplacée envers leur joueur Axel Simic suite à son interview dans la Gruyère (voir ici).
L'attaquant, souvent intégré en ce début de saison dans l'effectif lausannois, avait en effet annoncé au journal gruyérien que son rêve était de "jouer un jour avec Julien Sprunger".
Oui mais voilà, lorsqu'on joue au LHC, on ne semble pas pouvoir avoir un joueur de Fribourg-Gottéron comme idole.
C'est en tout cas ce qu'a fait comprendre le public du LHC
au jeune joueur, Fribourgeois d'origine.
Bref une idole comme Julien Sprunger avec :
732 matchs de ligue A,
291 buts,
573 assists,
soit 864 points,
c'est sur il y en a pas des masses du côté de Lausanne !
Souhaitons à Axel Simic une carrière aussi bonne et si possible encore meilleure que celle de Julien Sprunger.
Tiens bon, Axel, ne te laisses pas impressionner par cette banderole ridicule...
Egger Ph.
Gottéron renoue avec le succès
Fribourg Gottéron a renoué avec le succès après quatre défaites de rang en National League. Les Fribourgeois se sont imposés 6-2 contre Bienne.
Avec un jeu de puissance retrouvé, Fribourg Gottéron a pulvérisé Bienne au cours d'une deuxième période (4-0) totalement maîtrisée. Alors que les Seelandais multipliaient les pénalités, les hommes de Mark French se sont régalés avec un homme de plus sur la glace. C'est d'abord Rathgeb qui s'est offert un doublé à la 27e en 36'' (le deuxième but à 5 contre 5). Puis Cervenka a inscrit son premier goal de la saison aussi à 5 contre 4.
Ensuite, Julien Sprunger a lui aussi participé à la fête de tirs pour ses deuxième et troisièmes buts au cours des huit derniers matches. Les réussites du capitaine fribourgeois étaient les troisième et quatrième en supériorité numérique pour Gottéron. Avec quatre défaites à l'occasion des cinq derniers matches, les Biennois commencent à glisser en direction de la barre après un bon début de Championnat.
Procédure ouverte contre Birner
La ligue nationale de hockey a ouvert une procédure ordinaire contre Michal Birner. En cause: une possible charge de l'ailier tchèque à la tête de Robbie Earl à la 46e minute du match de mardi soir contre le HC Bienne.
Une procédure est également ouverte contre Mathias Joggi. Le Biennois est soupçonné d'avoir asséné une charge contre la tête ou avec la crosse à Yannick Rathgeb à la 57e minute de ce même match.
A la suite de l'un des autres matchs de la soirée, la ligue a prononcé une suspension d'un match et une amende de 2500 francs à l'encontre de Ronald Kenins. Le joueur des ZSC Lions a été jugé coupable d'un piquage contre Ville Koistinen des SCL Tigers à la 16e minute du match de mardi soir.
Le financement de l'agrandissement de la BCF Arena va passer en votation
Projet de rénovation et d'agrandissement de la patinoire Saint-Léonard à Fribourg. Image de synthèse / BFIF
Le Conseil général de la Ville de Fribourg devra accepter un investissement de 8 millions de francs et la mise à disposition d'un terrain de 9000 m2 la semaine prochaine pour que la nouvelle patinoire de Saint-Léonard voie le jour.
C’est une condition sine qua non à la réalisation du projet de patinoire sur le site de Saint-Léonard: la ville de Fribourg doit y investir 15 millions de francs. Pour satisfaire à l’exigence du canton, qui doit débourser la même somme, l’exécutif de Fribourg compte d’une part engager 8 millions de francs dans son agrandissement. Et d’autre part compléter l’effort financier en mettant à disposition de la société l’Antre SA une parcelle de 9005 m2 (estimée à 7 millions), sous la forme d’un droit de superficie de 60 ans.
Le Conseil communal a présenté le découpage mercredi matin en conférence de presse. Il sera soumis la semaine prochaine au Conseil général qui doit se prononcer sur l’effort financier, en plus d’approuver un crédit d’étude de 3 millions de francs pour la patinoire «P2» destinée à l’entraînement des clubs.
Igor Cardellini
14 octobre 2017
«J’ai toujours rêvé de jouer avec Julien Sprunger»
Axel Simic
Age. 18 ans
Domicile. Gumefens
Formation. Maturité fédérale
Taille. 1,74 m
Poids. 76 kg
Poste. Attaquant
Club actuel. Lausanne Hockey Club (LNA)
Parcours. HC Bulle-la Gruyère (jusqu’à 9 ans, en piccolo), Fribourg-Gottéron (jusqu’à 15 ans, minitop), Lausanne HC (jusqu’à 16 ans novices et juniors élites), Blainville-Boisbriand Armada puis Moncton Wildcats (jusqu’à 17 ans, LHJMQ, Canada), Lausanne HC (depuis août 2017, LNA)
Depuis le début de la saison, Axel Simic est régulièrement aligné en LNA avec le Lausanne Hockey Club. Le Gruérien de 18 ans bénéficie d’un temps de glace conséquent pour son âge. Il évolue également dans les situations spéciales.
Aucun moyen de se tromper de propriété: des cannes de hockey et un but sont appuyées contre la façade. Un jeune homme ouvre la porte de la maison familiale avec un large sourire. Lui, c’est Axel Simic. En ce début de championnat, le Gruérien domicilié à Gumefens a fait sa place au sein du contingent du Lausanne Hockey Club. Le jeune homme de 18 ans, expatrié au Canada durant une saison, a pris le temps de raconter son quotidien rythmé par le sport d’élite et les études. Avant de rencontrer son ancien club Fribourg-Gottéron, demain à Malley (15 h 45), il a détaillé ses ambitions et fait part de ses craintes à la suite du changement ‘‘surprise’’ de l’entraîneur Dan Ratushny ce mercredi.
Après une saison en demi-teinte au Canada, en Ligue junior majeure du Québec (LHJMQ), vous patinez depuis trois mois avec les professionnels du LHC. Comment expliquer cette progression?
Je suis moi-même surpris de la tournure des événements. Je souhaitais rester deux ans outre-Atlantique pour apprendre certaines facettes du hockey nord-américain. Puis, revenir au pays – en LNA ou en LNB – selon les possibilités. Mais rien ne s’est passé comme prévu et j’ai changé de club à Noël. Alors, en fin de saison, je n’ai pas eu d’autre choix que de rentrer en Suisse. Au bénéfice d’un contrat de formation avec Lausanne, j’ai commencé la préparation estivale avec les juniors élites. Enfin, j’ai intégré la première équipe au début août lors du camp d’entraînement à Villars. Depuis, je n’ai plus quitté l’alignement.
Vous dites ne pas avoir eu le choix de rentrer au pays. Pour quelles raisons?
Il y a uniquement deux joueurs européens qui peuvent griffer la glace dans la LHJMQ. Etant donné que le club a terminé le championnat en fond de classement, il peut «drafter» (sélectionner) un premier choix. Je serais alors devenu surnuméraire.
Que retenez-vous de cette expérience?
Humainement, j’ai perfectionné mon anglais tout en faisant de belles connaissances. Il faut dire que j’ai vécu dans une famille d’accueil exceptionnelle. Sur le plan sportif, j’ai appris à jouer plus rapidement et donc à prendre les informations avant de recevoir le puck. A cause des surfaces de jeu sensiblement réduites, le contact physique y est permanent. Je me frottais sans arrêt à des gars cinq à dix kilos plus lourds que moi. Finalement, j’ai compris que je devais être constant et performer à chaque match pour ne pas être relégué en tribunes.
Quelles sont les différences avec le jeu en Suisse?
Déjà, nous jouons une soixantaine de matches en saison régulière, contre une quarantaine ici en juniors élites. La réputation des joueurs européens, techniques et mobiles, fait des jaloux auprès des jeunes joueurs canadiens. Car avec ce rythme de compétition, nous n’avions pas le temps de travailler les bases. L’analyse vidéo prend alors le dessus. Ce dernier aspect est d’ailleurs bien plus présent que dans les clubs helvétiques. Enfin, la concurrence est infernale. Le coach n’avait pas de patience et n’hésitait pas à moduler ces lignes à la moindre erreur individuelle d’un joueur.
A Lausanne, vous avez un temps de glace inespéré (moyenne de 11’ 01” par match) pour un jeune de votre âge. En êtes-vous conscient?
Oui, bien sûr. Tout ce qui m’arrive n’est que du bonus. Je me donne à fond aux entraînements et je pense avoir une bonne éthique de travail. J’amène de l’énergie, du trafic sur le but et un bon forechecking pour récupérer la rondelle. Toutefois, je patine encore avec les juniors élites. C’est essentiel pour ma progression, car je n’ai pas du tout le même rôle à endosser. Je peux porter le puck, installer un power-play et assumer beaucoup plus de responsabilités.
A 18 ans, vous êtes au crépuscule de votre carrière et votre marge de progression est importante. Quelles sont vos objectifs, vos rêves?
Comme tout joueur de hockey, je songe à la NHL (il soupire un court instant). Mais pour y parvenir, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et à prouver. A court terme, je souhaite confirmer ma place en LNA en obtenant un contrat professionnel. Mais aussi participer aux championnats du monde juniors à Buffalo, du 26 décembre au 7 janvier. Enfin, d’ici trois à quatre saisons, j’aimerais avoir un rôle important au sein du club tout en évoluant avec l’équipe nationale.
L’entraîneur Dan Ratushny vous accordait de la confiance et du temps de jeu. Ne craignez-vous pas un revirement de situation avec Yves Sarault, le nouvel nommé?
Non, je ne crains pas ce nouveau contexte. Je suis optimiste, bien que je ne sache pas encore exactement quel sera mon temps de jeu. Le nouveau coach ne m’a donné aucune garantie à ce sujet. Cependant, cela ne me poserait aucun problème de patiner avec les juniors élites. A mon âge, le plus important est de jouer. Je vais toutefois me battre pour garder ma place et montrer que je mérite du temps de glace en LNA.
Le LHC tourne au ralenti en ce début de championnat. Comment expliquer ce manque de résultat?
Les joueurs étrangers sont neutralisés par nos adversaires. Nous, les Suisses, devons faire la différence. Nous avons également perdu trois rencontres en prolongation. De plus, nous comptons deux matches de retard sur certains de nos concurrents directs.
Alors comment inverser la tendance?
Yves (Sarault) nous a confié vouloir apporter une certaine structure tactique, sans tout chambouler. Il n’y a pas lieu de paniquer. Le système a fait ses preuves la saison passée, il s’agit donc de retrouver nos principes de jeu et de se concentrer sur les détails. Soyons plus attentifs et actifs défensivement, tout en développant notre jouerie et notre créativité offensive.
Un retour à Fribourg-Gottéron est-il envisageable à terme?
On ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait, donc je ne dis pas non. En tout cas, cela me ferait chaud au cœur d’être contacté. Et puis, j’ai toujours rêvé de jouer avec Julien Sprunger. Alors qu’il se remettait de blessure, Julien était venu s’entraîner avec nous (moskitos de Gottéron). A ce moment-là, il m’a véritablement marqué. J’ai trouvé son attitude très humble et cool. A mes yeux, il était une véritable star.
«Rassurer mes parents»
Pour un jeune talent, il n’est pas toujours facile de concilier formation académique et sport d’élite. Alors, une fois sa scolarité obligatoire terminée, Axel Simic a choisi d’intégrer le CSEL (Centre Sport-Etudes de Lausanne). «Quand je jouais dans le mouvement junior de Fribourg-Gottéron, je partais tôt le matin pour aller en cours ou à l’entraînement. Je rentrais chaque soir lessivé, vers 22 heures. Ce rythme était devenu impossible à suivre pour moi.» Le canton ne disposant alors pas de réelles structures sport-études, la Direction de l’instruction publique, de la culture et du sport a mis en place des mesures d’aides pour les espoirs et talents (Sports-Arts-Formation). Il s’agit d’aménagements au niveau des horaires dans le but de faciliter la coordination entre l’école et la carrière sportive ou artistique. Mais cette structure ne peut pas être comparée avec celle du voisin vaudois.
Horaires adaptés à la situation sportive
Alors, plusieurs Fribourgeois se sont expatriés vers la capitale olympique. Grâce au CSEL, le club lausannois attire et encadre les talents romands. Le suivi entre l’école privée qu’il fréquente, le CSEL, le club et les parents y est permanent: «J’appelle régulièrement la directrice d’Axel pour savoir comment il se comporte, mais aussi pour la planification. Puis, je recherche un feedback sportif auprès de Jan Alston, directeur technique du LHC», assure Jean-Marc Gerber, directeur du centre sport-études. Alors, quand la question de l’exil a été évoquée, l’attaquant n’a pas hésité. «J’avais besoin de changer de structure sportive et voir autre chose. Le CSEL m’a plu tout de suite et il a surtout rassuré mes parents (rires).»
Le joueur profite en effet de cours d’appuis, de coa-ching individuel, de devoirs surveillés en plus d’un psychologue au sein même du complexe. «Mon horaire a été totalement adapté à ma situation sportive. Ainsi, je peux rentrer au centre vers 16 heures et faire mes devoirs sous le contrôle de professeurs. Je consacre ensuite beaucoup de temps à la régénération», détaille Axel Simic. Mais le choix de quitter le cocon familial et de sortir de sa zone de confort, à l’âge de 15 ans, n’est pas chose aisée pour un adolescent. «Axel a toujours été bien encadré par ses parents. Mais il a également mûri et emmagasiné de la confiance à la suite de son année au Canada», conclut Jean-Marc Gerber. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse?
Real Raemy
Fribourg-Gottéron dans le dur
Fribourg-Gottéron n'y arrive plus !
Les Dragons ont concédé vendredi soir une 3e défaite de rang dans le championnat suisse de hockey sur glace, la 4e en 5 rencontres. Les Fribourgeois ont été dominés par Lugano à domicile 4-1. Le score ne reflète toutefois pas exactement la physionomie de la partie.
Les Fribourgeois ont longtemps fait jeu égal avec leur adversaire. Le problème, c’est qu’ils ont une nouvelle fois cruellement manqué d’efficacité devant les buts. Et le 3-1, qui est tombé un peu contre le cours du jeu à 7 minutes de la fin, leur a coupé les jambes.
Au classement, Gottéron reste 5e mais voit les équipes en dessous se rapprocher de plus en plus.
13 octobre 2017
Connaissez-vous les visages des Dragons?
Connus avant tout pour leur patronyme, les joueurs de hockey passent parfois pour des inconnus une fois leur équipement ôté. Saurez-vous identifier les visages des Dragons ?
Cliquez sur Christian Dubé pour jouer !
Killian Mottet: ce tout grand Monsieur
Un nouvel exemple du rôle qu'ont à jouer les sportifs qui, avec des gestes tout simple, peuvent illuminer le quotidien de leurs jeunes fans.
Jugez en plutôt avec ses images touchantes d'une rencontre organisée entre Killian Mottet et son plus grand fan Téo. Merci à Fabien pour les vidéos et Stéphane pour l'info.
Kilian Mottet a surpris son plus grand fan en arrivant par surprise à son domicile, jeudi vers 16h30. © DR
Belle surprise pour le petit Téo de Cournillens, qui a reçu la visite de l'attaquant de Fribourg-Gottéron Kilian Mottet à son domicile. Une jolie séquence à voir en vidéo sur notre site internet.
Le rêve de Téo, 9 ans, a été réalisé grâce à Fabien Vallélian, un ami de la famille et dont l'entreprise est sponsor de Fribourg-Gottéron. «Téo est un garçon extraordinaire qui m'a bien aidé lors de manifestations. J'ai cherché un moyen de le remercier et j'ai songé à Kiki, son idole», raconte-t-il.
Kiki, c'est le surnom de Kilian Mottet, attaquant de Fribourg-Gottéron. Un joueur que Téo a toujours admiré et dont il sait tout, rapporte Fabien Vallélian: «Il a pu citer la couleur de toutes ses cannes, Kiki était bluffé.»
Le courant a tout de suite passé entre le joueur et son plus grand fan, qui ont joué au hockey durant près d'une heure ensemble. Mais le grand moment restera à coup sûr la rencontre, immortalisée en vidéo (ci-dessus).
«Le but n'était absolument pas de faire le buzz avec cette séquence, mais simplement de pouvoir partager ce grand moment d'humanité et de vie. Parfois, le bonheur ne tient qu'à peu de choses», conclut Fabien Vallélian.
12 octobre 2017
Une infirmerie vide et Slater surnuméraire
Tous les signaux sont au vert du côté de Gottéron avant l'affrontement face à Lugano, vendredi. Avec Marc Abplanalp, l'infirmerie fribourgeoise s'est vidée de son dernier occupant. Les Dragons vont même se priver de leur Top Scorer!
Ambiance studieuse ce jeudi matin à Saint-Léonard pour l'entraînement. Loin des remous de Genève-Servette ou du LHC, les Dragons patinent dans la sérénité. Personne ne manquait à l'appel pour la séance du matin.
Marc Abplanalp. écarté des patinoires depuis plusieurs semaines, a en effet pu suivre les ordres de Mark French. Un entraîneur fribourgeois qui a fait son choix: c'est Jim Slater qui va endosser le rôle ingrat d'étranger surnuméraire. Après Barry Brust et Jonas Holos, c'est donc le Top Scorer de Gottéron (9 points en 12 matches) qui ne jouera pas face à Lugano, vendredi (19h45).
9 octobre 2017
Cédric Hüsler en test du côté de Fribourg
L'attaquant de Rapperswil passera le début de semaine du côté de Fribourg.
En effet, le club annonce avoir prêté son joueur dès aujourd’hui et jusqu'à mercredi au club fribourgeois avant un retour en terres st-galloises.
6 octobre 2017
Étienne Froidevaux semble apprécier la vielle ville de Fribourg
Arrivant en fin de contrat avec le Lausanne HC, l'attaquant bernois devrait susciter pas mal d'intérêt sur le marché
On connait déjà le nom d'une équipe intéressée, celle de Fribourg, ville dans laquelle il ne faisait sans doute pas que du tourisme puisque les jumelles de MA Berset sont en général plutôt performantes.
5 octobre 2017
Vauclair ne sera pas suspendu
Communiqué de la ligue
Décision en procédure ordinaire : pas de suspension contre Tristan Vauclair de Fribourg-Gottéron
Une procédure ordinaire avait été ouverte contre Tristan Vauclair du Fribourg-Gottéron en raison d’une charge éventuelle à la tête ou d’une éventuelle obstruction contre Kevin Romy au match de championnat de National League du 3ème octobre 2017 opposant Genève-Servette HC au Fribourg-Gottéron.
Après un examen approfondi, le Juge unique en matière disciplinaire du Sport d’élite a clos la procédure. Ainsi, aucun match de suspension n’est prononcé contre Tristan Vauclair.
Fribourg soutien Vauclair et pourrait faire recours
Les deux gestes reprochés au joueur de Gottéron n'avaient pas été sanctionné sur la glace mais l'ont été après coup sur la base des images envoyées à la ligue par GE Servette.
Christian Dubé avoue à La Liberté qu'un dossier est d'ores et déjà prêt selon la lourdeur de la sanction, le club ayant 48 heures pour faire recours.
Cervenka de retour demain (pour de vrai cette fois!), du repos pour Brust
La Liberté avait esquissé ce plan dans son édition du jour, elle confirme à l'instant l'alignement de Fribourg demain à Langnau
Cette fois c'est certain, Roman Cervenka va enfin débuter son championnat. L'étranger qui écopera pour ce retour ne sera autre que Barry Brust qui bénéficiera ainsi d'un repos sans doute bienvenu.
Et c'est logiquement Ludovic Waeber qui le remplacera dans les buts.
Interview de Mark French
Planète Hockey vous propose l’interview de Mark French, l'entraîneur à succès du HC Fribourg-Gottéron. A 47 ans, l’Ontarien, passé notamment par les Hershey Bears (AHL) et Medvescak Zagreb (KHL), découvre la National League. Avec 21 points récoltés après 10 journées de championnat, Mark French semble s’être parfaitement adapté à sa nouvelle ligue.
Mark French, si, au début du mois de septembre, nous vous avions proposé 21 points après 10 journées, vous auriez signé ?
C’est un bon départ, évidemment. Mais je ne regarde pas forcément le nombre de points que nous avons, le championnat vient de débuter et cela ne veut encore rien dire. Pour moi, l’évolution de l’équipe et la façon dont elle joue sont des éléments plus importants.
Vous êtes un entraîneur expérimenté, mais vous découvrez notre ligue. Correspond-elle à ce que vous vous étiez imaginé avant d’arriver à Fribourg ?
Oui, je pense. La ligue suisse est connue dans le monde entier, du coup je m’étais déjà fait une idée. Il y a un niveau vraiment élevé ici, le jeu est rapide et les joueurs sont techniquement très au point. Mais je ne suis pas surpris vu que la National League ait très bonne réputation au Canada.
Peut-on comparer la National League à la KHL, que vous avez connue en 2013/14 ?
La KHL est différente. De par la grandeur des pays concernés en KHL, il y a forcément différentes cultures de hockey. On y trouve là-bas des équipes qui jouent des styles de jeu totalement à l’opposé l’une de l’autre, ce qui n’est pas le cas en Suisse. Ici, il n’y a peut-être que le CP Berne qui joue un peu différemment des autres équipes et c’est logique au vu du fait que la Suisse est un petit pays. Sinon, au niveau des capacités des joueurs, la National League est comparable à la KHL.
Comment fait un entraîneur qui arrive en Suisse pour apprendre à connaître sa nouvelle ligue ? Il regarde des centaines de rencontres à la vidéo afin de se faire une idée de ses prochains adversaires?
(Rires)... Non, pas des centaines. Mais j’ai regardé des matches, je dirais une dizaine. Je voulais savoir à quoi m’attendre, découvrir quel club propose quel style de jeu. Ensuite, au fil des matches, on progresse, on apprend à mieux connaître la ligue. Au final, pour moi, mon équipe et son fonctionnement restent la priorité et je préfère y consacrer toute mon attention.
Votre club sortait d’une saison catastrophique. Quelle fut votre première mesure pour redresser la pente ?
Cela a été d’inculquer des valeurs à mes joueurs. Je veux que ces derniers évoluent comme un seul homme sur la glace. Défendre à cinq, attaquer à cinq, le tout avec un juste équilibre.
La défense fonctionne nettement mieux qu’il y a quelques mois (réd : seulement 2.3 buts encaissés par match). Cela reste surprenant alors que le contingent défensif est quasiment la même que la saison dernière, non ?
Tout est une question d’équilibre. J’exige de mes joueurs qu’ils fassent un certain travail défensif, je pense là également aux attaquants. C’est un tout, le comportement général de mes hommes au niveau défensif est devenu meilleur. Et puis, derrière, Barry Brust fait un travail remarquable pour l’instant.
Justement, Barry Brust fut votre gardien à Zagreb. Il était donc en toute logique votre première option pour vous lorsque Reto Berra est parti en NHL ?
Mais ce n’est pas moi qui fait les transferts à Fribourg. Evidemment, lorsque Christian Dubé m’a indiqué son nom, j’ai donné mon avis car je le connaissais et, pour moi, il pouvait être un gardien décisif en Suisse. David Aebischer a lui aussi fait énormément de recherches et d’analyses sur Barry Brust. Au final tout le monde était d’avis que c’était le gardien qu’il nous fallait.
Globalement, l’ambiance d’équipe semble meilleure que l’hiver dernier. Il paraît même que des chants typiquement fribourgeois sont à nouveau joués dans le vestiaire après les victoires. Est-ce vous qui avez initié cela ?
Non pas du tout (rires)... Vous voulez sans douter parler de cette chanson bizarre que les joueurs mettent dans la stéréo après avoir gagné ? Je ne connaissais pas cela pour être honnête. Mais c’est très bien, cela montre que le groupe vit bien ensemble.
Alors que votre club est en tête du classement aujourd’hui, dans quel(s) domaine(s) vos joueurs doivent-ils encore s’améliorer ?
Il y en a plusieurs. Ce n’est pas parce que nous sommes premiers que tout est parfait. Je pense par exemple à la consistance de nos parties et à la régularité. Je l’ai remarqué notamment face à Zoug vendredi dernier (réd : défaite 0-3 à domicile) : mon équipe fait par moments des choses très bien, mais n’arrive pas encore à le faire durant 60 minutes. Je pense que c’est normal de ne pas encore être à 100% après dix journées de championnat. Fribourg doit encore monter en puissance.
Pour votre déplacement à Langnau vendredi, vous pourrez pour la première fois compter sur la présence de cinq étrangers valides. Comment allez-vous gérer la concurrence ?
Cela va dépendre de plusieurs paramètres, comme le nom de l’adversaire ou la forme du jour. Pour moi, cela m’offre de nouvelles possibilités tactiques et je m’en réjouis. Faire un tournus ou donner ma confiance aux quatre mêmes étrangers dépendra de leurs prestations.
Dernière question : certaines rumeurs parlent de l’éventuelle arrivée d’un attaquant suisse à Fribourg. Avez-vous exigé des renforts à votre directeur sportif, Christian Dubé ?
Absolument pas. J’ai 24 joueurs à disposition et déjà assez de travail comme cela pour me soucier en plus des transferts. Je suis content du contingent que j’ai à disposition et j’essaie simplement de travailler au mieux avec ces 24 hommes.
4 octobre 2017
Fritsche suspendu un match, Vauclair sous enquête
Un autre attaquant du leader de National League pourrait également être puni. Tristan Vauclair fait en effet l'objet d'une procédure disciplinaire en raison de deux interventions litigieuses sur les Genevois Kevin Romy et Will Petschenig dans le même match. La Ligue évoque, dans le premier cas, "une éventuelle charge contre la tête ou d’une éventuelle obstruction" et, dans le second cas, "une éventuelle charge contre la tête".
L'attaquant de Gottéron John Fritsche a écopé d'un match de suspension et d'une amende de 1500 francs à suite à une bagarre lors du match de mardi soir contre Genève. Tristan Vauclair fait l'objet d'une enquête pour deux charges.
John Fritsche est ainsi sanctionné par la ligue pour son rôle dans une bagarre survenue mardi lors du succès de son équipe contre Genève-Servette (5-2) et ne jouera donc pas vendredi à Langnau.
L'élément déclancheur de la bagarre: une faute contre Barry Brust:
Egger Ph.
3 octobre 2017
«Il faut que nous tirions plus aux buts»
Lors de l’entraînement de lundi, Mark French a poussé une soufflante mémorable. Durant une trentaine de secondes, il s’est égosillé sur la glace dans un langage fleuri. «Il nous pousse à être meilleurs chaque jour, nous a confié un joueur après s’être fait remonter les bretelles. Même si l’entraînement était assez bon, il en voulait plus.» L’Ontarien a d’ailleurs mis beaucoup d’intensité dans son entraînement. Il s’explique.
Mark French, pour la première fois de la saison, votre équipe est en difficulté avec deux défaites de suite. Comment le vivez-vous?
Je le vis bien. Nous étions déçus de notre prestation contre Zoug, mais je trouve que l’équipe a bien réagi dès le lendemain à Davos. Le résultat est certes le même (ndlr: 0-3), mais j’ai vu une réaction. C’est toujours positif.
Mais vous n’avez pas marqué…
C’est un problème, oui. Nous avons essayé de travailler certains détails qui n’ont pas fonctionné. Les occasions étaient présentes. Mais cela se joue souvent à trois fois rien. Nous savons ce que nous devons améliorer. C’est un état d’esprit général. Nous devons davantage tirer aux buts. Si tout le monde se focalise sur la même chose, cela rendra le jeu de chacun plus facile.
Cela peut commencer par un retour de votre attaquant tchèque Roman Cervenka, qui était blessé, non?
Il nous ferait du bien, évidemment. Mais pour le moment, je ne sais pas comment son corps a réagi à ce premier entraînement aussi poussé. Je devrai encore parler avec lui et nous prendrons une décision dans la journée.
Un étranger en moins pour GSHC
Pour le derby de mardi soir, Genève se rendra à Fribourg sans Nick Spaling. Touché au bas du corps face à Zurich, le Canadien manquera au moins une semaine.
Un intérêt de Fribourg Gottéron pour Alain Miéville ?
Devenu semble-t-il indésirable au Lausanne HC, le centre vaudois pourrait-il changer de maillot prochainement ?
C'est en tout cas le nom proposé par La Liberté pour combler l'un des postes d'ailliers du club fribourgeois.
Interrogé par le quotidien, Christian Dubé n'en dira comme de coutume pas plus, se contentant d'affirmer qu'il n'avait pas entendu que le joueur était sur le marché. Mais que si tel devait être le cas, il en discuterait avec son coach Mark French.
Brust, un style "compliqué à décortiquer" pour Genève
(photo Blick)
L'un des principal problème qu'auront les Genevois ce soir sera de trouver la faille face à Barry Brust, suffisamment pour que la Tribune de Genève y consacre son article du jour.
Et même le spécialistes des gardiens Sébastien Beaulieu se creuse la tête. «Je dois avouer qu’avec son style peu orthodoxe, il est compliqué à décortiquer. C’est un gardien qui voit le puck assez facilement. Sa force, ce sont ses yeux et sa capacité d’effectuer des arrêts. Il est très réactif. Face à un portier au style papillon qui glisse beaucoup, tu peux plus facilement ajuster ton jeu, mais avec lui, c’est moins évident. Pour le tromper, il faut hausser le degré de difficulté en améliorant par exemple la qualité du premier tir et du rebond. Il faut lui donner une grosse soirée de travail…»
Goran Bezina, Craig Woodcroft, Romain Loeffel ou encore Jonathan Mercier y vont de leur médecine à découvrir dans l'édition du jour. Et puisqu'il est question de gardien, le choix de celui qui fera face à Fribourg sera fait ce matin.
2 octobre 2017
Cervenka débute son championnat demain !
Fribourg Gottéron devrait pourvoir compter sur l'attaquant tchèque dès demain pour tenter de relancer son attaque en panne de buts ces derniers matchs.
En effet, Mark French espère pouvoir l'aligner demain contre Genève. L’entraînement du jour donnera une indication sur son état de forme mes ses pépins physiques semblent cette fois définitivement derrière lui.
1 octobre 2017
Gottéron n'y arrive plus devant le but
Pour la première fois depuis le début de la saison, Fribourg Gottéron s'est incliné deux fois de suite. Pourtant, les hommes de l'entraîneur Mark French n'ont pas démérité sur les hauteurs grisonnes. Alors qu'ils étaient menés 1-0, les Fribourgeois ont frappé la transversale par John Fritsche. Quelques secondes plus tard, Mauro Jörg battait Brust pour mettre fin à une bonne période romande (32e).
Après une deuxième transversale fribourgeoise par Rathgeb, les Davosiens ont pu marquer le but de la sécurité à 5 contre 3 après une première pénalité bien sévère infligée à Birner. Le topscorer Magnus Nygren ne laissait pas passer sa chance pour donner trois buts d'avance à ses couleurs (37e) pour son dixième point personnel de la saison.
Les coéquipiers de Sprunger se sont alors montrés incapables de battre au moins une fois l'excellent portier Van Pottelberghe. Une stérilité inquiétante pour Gottéron qui n'a plus trouvé le chemin des filets depuis 137 minutes.
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